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diagnostic

Que nul n'intercède,
Ce ne sera jamais assez,
Il n'y a qu'un remède,
C'est de tout casser.

Ô fanfares dans les soirs !
Ce sera barbare,
Ce sera sans espoir.

Et nous aurons beau la piétiner à l'envi,
Nous ne serons jamais plus cruels que la vie,
Qui fait qu'il est des animaux injustement rossés,
Et des femmes à jamais laides...
Que nul n'intercède,
Il faut tout casser.

Alléluia, Terre paria.
Ce sera sans espoir,
De l'aurore au soir,
Quand il n'y en aura plus il y en aura encore
Du soir à l'aurore.
Alléluia, Terre paria !
Les hommes de l'art
Ont dit : "Vrai, c'est trop tard."
Pas de raison,
Pour ne pas activer sa crevaison.

Aux armes, citoyens ! Il n'y a plus de RAISON.

Auteur: Laforgue Jules

Info: Extrait de "Simple agonie", une des pièces de "Derniers vers", in "Oeuvres complètes", t. II, éd. L'Age d'Homme, p. 318-319

[ violence ] [ horreur ] [ maladie ] [ révolution ] [ poème ] [ désespoir ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

anorexie

En fait, si vous me donnez deux portions de petits pois que vous mélangez à un grand bol de riz, qu'on me laisse le temps dont j'ai envie, qu'on me donne une tasse de café que je boirai en compagnie d'une amie, il n'est pas impossible que je mange tous les petits pois. Je risque de les manger un à un et d'y prendre plaisir. Peut-être vais-je mettre un peu de moutarde sur chaque petit pois, ou de la mayonnaise ou Dieu sait quoi, ce que je trouve sur la table...
Si on me donne du safran, je m'en servirai peut-être, ou du basilic, ou du cumin. Mais servez-moi la moitié de ces petits pois sur une assiette et je n'y toucherai sans doute pas. C'est la stricte vérité.

Auteur: Bruch Hilde

Info: Conversations avec des anorexiques

[ appétit ] [ maladie ]

 

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apparence

Ce matin-là, je louvoyais dans un quartier d'asile, en compagnie d'un interne.
- Les fous, me disait-il, ne sont pas ce que l'on suppose. Le public les voit mal...Ce ne sont pas toujours des forces déchaînées. Tenez, regardez ceux-ci, réunis dans cette salle.
Ils étaient une dizaine. Ils parlaient un peu haut, mais cela arrive aux personnages les plus sensés.
- Vous pouvez entrer, me dit l'interne.
J'entre. Les têtes étonnées se tournent de mon côté. Je reconnais le médecin-chef au milieu du groupe.
L'interne me saisit par le bras.
- Quoi ?
- Erreur ! fait-il en se mordant la lèvre, ce ne sont pas des fous mais des aliénistes. C'est la Ligue de l'hygiène mentale qui tient séance !
Il avait suffi de l'épaisseur d'un carreau !

Auteur: Londres Albert

Info: Chez les fous p.134-135

[ malentendu ]

 

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femmes-hommes

Proposer un coup de main
Vous dites : "Tu veux que je t'aide ?"
Une femme comprend : "Tu ne t'en sors vraiment pas, ma pauvre chérie..."
Vous devez dire : "Laisse-moi t'aider" ou "Je peux t'aider, on gagnera du temps."
A moins d'être un mâle mutant, vous continuez à penser que les femmes sont incapables de se débrouillez toutes seules.
Aussi, à chaque fois qu'une femme réfléchit tout haut ou qu'elle râle pour soulager la pression, vous croyez à tort qu'elle émet des SOS. Mais, pour une femme, parler des problèmes au fur et à mesure qu'ils se présentent, c'est penser à haute voix, une manière de mettre en forme ses idées. Quand vous lui proposez des solutions toutes faites, au lieu de l'écouter, elle se sent automatiquement dévalorisée, rabaissée.

Auteur: Azzopardi Gilles

Info: Manipulation : 300 trucs et astuces pour obtenir tout ce que vous voulez

[ malentendus ]

 

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femmes-hommes

Ce jour-là, cette femme s’est précipitée sur cet homme dont elle a extirpé la queue de but en blanc et droit au but pour s’en servir comme d’un fil conducteur jusqu’à son intérieur. Mais une fois dedans -la béance du vide. Où un être humain peut-il donc, quand il manque de personnalité, aller en chercher pour remplir son existence ? Ce sont souvent des inconnus qui doivent la remplir en payant le prix fort. Et quand ces inconnus ne veulent pas payer, on est perdant sur toute la ligne et on le paie très cher. Il y a de quoi en mourir ! Tel est le principe de la pornographie, que l’on sache lire ou non : on entre, on sort, et au bout de quelques centimètres c’est la fin des haricots.

Auteur: Jelinek Elfriede

Info: Avidité

[ sexualité ] [ malentendu ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mauvais sort

N’est-ce pas cependant appauvrir l’analyse, que de réduire l’épidémie diabolique à une simple privation d’âme, à une conscience dévalorisée, voire à un déficit d’encadrement religieux ? Par-delà cette négativité, il faut restituer à la sorcellerie son caractère plein et dru, de sève idéologique authentiquement campagnarde, venue du fond des âges et du fond des âmes. Alors elle n’apparaît plus seulement comme l’expression d’un vide spirituel, mais comme une vive réaction de la conscience paysanne : celle-ci est déçue par les idéologies d’origine urbaine ; après 1560, elle est violée par la guerre, hantée par la misère et la mort, souvent aussi par l’échec sexuel (aiguillette, angoisse de castration) ; du coup, elle s’évade, en proie aux vieux délires, elle s’abandonne à tous ses démons ; à défaut d’une libération véritable, elle tente l’aventure d’une révolte satanique.

Auteur: Le Roy Ladurie Emmanuel

Info: Les paysans de Languedoc, p 244

[ maléfice ] [ retranchement ] [ déviance ]

 
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Ajouté à la BD par Plouin

femmes-hommes

les femmes intellectuelles ressemblent à des hommes. Elles s’habillent de pantalon et se maquillent "nude". Il y a toujours le moment de surprise dans le regard des nouvelles rencontres quand j’ouvre la bouche. Il y a un raccord entre ma jupe et mon cerveau qui met du temps à se faire. Et parfois certains osent le constat à haute voix : "J’ai cru que tu étais une pouffe et tu es brillante." Le pire est peut-être l’arrogance qu’ils mettent dans leurs remarques. Il y a un vrai problème entre la jupe et le cerveau. Comme si la jupe court-circuitait le cerveau et l’empêchait de se développer normalement. J’ai trop l’air d’une femme pour avoir un cerveau. Aujourd’hui, je suis encore plus fière de mes talons et du cliquetis de mes colliers.

Auteur: Abnousse Shalmani

Info: Khomeiny, Sade et moi de

[ malentendu ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

perdue

Je voulais tuer le moi en dessous. Ça me hantait jour et nuit. Quand vous réalisez que vous vous détestez tant, que vous ne pouvez supporter qui vous êtes, et que ce profond malaise était la motivation derrière votre comportement durant de nombreuses années, votre cerveau ne peut pas vraiment le supporter. Il s'efforcera très fort d'éviter cette prise de conscience; il tentera, dans un ultime effort, de conserver vivant ce qui reste, de le reconstruire. C'est, je crois, différent du désir suicidaire de ceux qui souffrent tellement que la mort devient un soulagement, différent du suicide que j'essaierais plus tard, pour tenter d'échapper à cette douleur. C'est un désir de se tuer soi-même; le terme tuer est trop doux. C'est la croyance que tu mérites torture lente et mort violente.

Auteur: Marya Hornbacher

Info: Wasted: A Memoir of Anorexia and Bulimia

[ maladie ] [ angoisse ] [ haine de soi ] [ adolescence ] [ auto-destruction ]

 

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obéissance

Au cours des procès où l’on a jugé les "crimes contre l’humanité", on a très souvent constaté que les accusés étaient vexés, consternés voire indignés qu’on leur demande "personnellement" des comptes pour les mauvais traitements infligés à ceux qu’ils avaient effectivement maltraités et pour les meurtres de ceux qu’ils avaient effectivement tués. Il serait absolument erroné de ne voir dans ces accusés que des cas de déshumanisation et d’entêtement extrêmes. ce n’est pas "bien qu’ils aient collaboré", mais le plus souvent "parce qu’ils ont seulement collaboré" qu’ils se sont révélés incapables de repentir, de honte, ou même de la moindre réaction morale. C’est parfois précisément "parce qu’ils avaient collaboré", autrement dit parce que pour eux, "être moral", c’était nécessairement se conduire d’une façon complètement "instrumentalisée", qu’ils avaient bonne conscience (d’avoir personnellement "collaboré").

Auteur: Anders Günther Stern

Info: Dans "L'obsolescence de l'homme", trad. de l'allemand par Christophe David, éditions Ivrea, Paris, 2002, pages 319-320

[ banalité du mal ] [ inconscience ] [ fausse idée du bien ] [ contrainte hiérarchique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

complotisme

Ce qui a manqué à Karl Marx, c’est de prendre en compte la nécessité d’une vie spirituelle dans toute société humaine mais il ne pouvait concevoir la religion qu’en tant qu’aliénation de l’être humain. Nous avions dit qu’il était issu d’une famille de rabbins. Pour autant, il sera baptisé dans la religion luthérienne, d’ailleurs adoptée par sa mère au moment de la mort de son père. Il y a donc chez ses parents un rejet du judaïsme rabbinique. Nous ne pouvons pas adhérer à l’idée que le marxisme est d’origine judaïque et que cette doctrine et la révolution qui s’ensuivra a pour source une centrale révolutionnaire juive visant à la domination mondiale. Cette croyance née dès 1917 a pourtant influencé jusqu’à des hommes politiques éminents comme Winston Churchill ou des dirigeants économiques comme Ford.

Auteur: Anonyme

Info: Dans "Les magiciens du nouveau siècle" page 686

[ malentendus ] [ socialisme anti-mystiques ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson