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déclaration d'amour

Je ne sens plus rien, l'amour, l'ardent amour a tout dévoré ; il a réuni en un seul point toutes les parties sensibles de mon être, et il y a placé ton image en mon coeur : c'est là le temple où je te recueille, où je t'adore en silence quand tu es loin de moi ; mais si j'entends le son de ta voix, si tu fais un mouvement, si mes regards rencontrent tes regards, si je te presse doucement sur mon sein... alors, ce n'est plus seulement mon coeur qui palpite, c'est tout mon être, c'est tout mon sang, qui frémissent de désir et de plaisir ; quand un torrent de volupté sort de tes yeux, il vient inonder toute mon âme, tout mon corps.
(...)
Rempli de ton image adorée, je n'ai plus d'autre sentiment que l'amour et l'adoration de tes perfections ; toute autre pensée que la tienne s'évanouit. Perdu d'amour et de tendresse, je sens que tout moi s'élance vers toi. Je voudrais te couvrir de baisers, recevoir ton haleine, te tenir dans mes bras, sentir ton coeur battre contre mon coeur, et m'abandonner avec toi dans un océan de bonheur et de vie : Je t'aime.
(...)
Plus tu es loin de moi, et plus mon coeur a besoin de t'aimer, et de jouir de ta tendresse. Reviens-moi, tu me manques tant, je veux vivre au plus tôt ces instants qui te ramèneront dans mes bras.

Auteur: Cottin Sophie

Info: Claire d'Albe 1798

 

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subversion

Jung, par exemple, n’a certes pas ramené les figures du mythe sexuel à de simples fantaisies et inventions poétiques, il a même pressenti en elles la dramatisation d’"archétypes", précisément, ayant un haut degré d’universalité et une réalité autonome ; mais cette réalité, il l’a comprise en des termes purement psychologiques, réduisant tout à des projections mentales de l’inconscient collectif et aux "exigences" que ferait valoir, chez l’homme, la part obscure et atavique de son psychisme, contre la part consciente et personnelle. Il n’y a pas là seulement une évidente confusion de plans ; il y a là également, à travers le recours abusif à la notion d’inconscient et la mobilisation d’une phénoménologie de psychopathes, la confirmation de la tendance générale moderne à ramener toutes choses à des mesures purement humaines. Si tout principe ayant, d’une manière ou d’une autre, un caractère transcendant, doit pourtant devenir, pour pouvoir être expérimenté, un "phénomène psychologique", il y a toutefois une différence fondamentale entre les deux attitudes suivantes : ou bien l’on fait tout commencer et finir dans la psychologie, ou bien l’on interprète la psychologie en fonction de l’ontologie. De fait, toutes les interprétations de Jung s’achèvent sur un plan très banal, et son intuition de la réalité supra-individuelle et éternelle des "archétypes" sexuels est vaine, ou bien tombe au niveau de quelque chose de contrefait, à cause d’une déformation mentale professionnelle (il s’agit d’un psychiatre et d’un psychanalyste) et de l’absence de références doctrinales adéquates.

Auteur: Evola Julius

Info: Dans "La métaphysique du sexe", éd. L'âge d'homme, page 159

[ critique ] [ incohérence ] [ dénigrement ] [ théories hors-sol ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

Du réel des hommes, sa transposition en signes, aux perspectives futuristes.

Préambule pour la chaîne chronologique sur l'évolution sémio-sémantique des communication humaines, et de leurs supports liés.

A partir de notre réel - monde de signes -, puis de la création de signes propres à l'humain, codages communautaires, bientôt externalisables puisque mis sur substrat externe... En parallèle à l'évolution des supports et autres habitudes de décryptages-lectures... Tout ceci  constitue la passionnante émergence continuité :  traces, sons, dessins, symboles, lettres... Et puis le lire à haute voix, jusqu'à, disons Saint Ambroise... Et ensuite dans la tête...

Avant l'explosion de la drogue des mots amenée par les premières presses qui diffusèrent le texte partout. On eut ensuite la photo, la radio, la télé... (huitième art)...

Avec le web quelque chose est en train de nous dépasser. On pourrait parler du fait que les gens qui surfent vont en général rechercher une info qu'ils ont déjà bien cernée avant, il vérifient, précisent. Avant, souvent, très souvent,de diverger. Sur Internet c'est tout qui se mélange avec tout : images, citations, dessins, mots, Gifs, phrases, liens... Sans parler de l'utilisation du CTRL F qui permet de trouver instantanément un mot sur des dizaines de pages.

Et aussi souligner une forme d'incroyable bêtise idiomatique que Google est en train de faire émerger puisque les infos y sont laminées de manière à sélectionner et mettre en avant celles qui arrangent la multinationale ricaine consumériste et les intérêts de ses clients-partenaires payeurs...

Auteur: Mg

Info: 11 avril 2015

[ historique ]

 
Mis dans la chaine

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trouble mental

Entre autres, il songea qu’avant ses crises d’épilepsie, il y avait toujours eu un moment (dans le cas où la crise ne le surprenait pas à l’improviste) où son cerveau semblait s’enflammer au sein des ténèbres et de la tristesse, et où toutes ses forces vitales se tendaient soudain avec impétuosité. Pendant ces instants, rapides comme l’éclair, la sensation de la vie et l’auto-conscience semblaient se décupler. L’esprit et le cœur s’éclairaient intensément ; toutes les émotions, tous les doutes, toutes les inquiétudes semblaient soudain s’apaiser pour faire place à un repos sublime, harmonieux, rempli de joie et d’espoir. Mais ces instants, ces éclairs, ne constituaient qu’un préliminaire conduisant à cette seconde finale (jamais plus d’une seconde) qui déclenchait la crise. Cette seconde était, évidemment, insoutenable.

En y pensant par la suite, déjà guéri, il se disait bien souvent : "Tous ces mouvements fulgurants d’auto-connaissance sublime et par conséquent "d’un état sublime", ne sont autre chose qu’une maladie, une déviation de l’état normal. Donc, loin d’être un "état sublime", ils devraient se rattacher plutôt à un "état d’infériorité". Pourtant, il faisait cette déduction paradoxale : "Et même si c’était une maladie, peu importe que cette tension soit anormale, puisque son résultat, cette minute sensationnelle dont on se souvient et qu’on analyse plus tard, est harmonieuse et belle au plus haut point et permet de ressentir, à un degré jamais atteint, la plénitude, l’apaisement, l’équilibre et la communion mystique avec la plus haute synthèse de la vie".

Auteur: Dostoïevski Fédor Mikhaïlovitch

Info: "L'idiot", traduit par Nicolas Poltavtzev Presses de la renaissance, Paris, 1974, page 188

[ description de l'intérieur ] [ totalité ] [ expérience religieuse ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

discernement

Que font ceux qui hululent dès qu'est publié dans Charlie Hebdo un dessin qui met en scène un terroriste se réclamant de l'islam ? Ils laissent entendre qu'en caricaturant un terroriste islamiste le dessinateur a voulu symboliser tous les musulmans. Il suffit que le terroriste soit identifiable comme musulman, c'est alors de tout l'islam que se moque le dessinateur. Si on dessine un djihadiste dans ses œuvres de djihadiste, c'est le milliard de croyants qu'on traîne dans la boue. Lorsqu'on représente un Mahomet qui dénonce les extrémistes de sa religion, on insulte tous les musulmans. Le terroriste doit être dépouillé de tous les éléments qui peuvent faire penser qu'il est musulman, et, quant à Mahomet, il est tout simplement interdit de le représenter. Si dessiner de manière grotesque un terroriste islamiste, c'est islamophobe, cela revient à dire que tous les musulmans sont des terroristes ou qu'ils sont solidaires de ce dernier.

Ceux qui accusent les dessinateurs de Charlie Hebdo d'islamophobie chaque fois qu'un personnage porte une barbe ne sont pas seulement malhonnêtes ou de mauvaise foi gratuitement, ils montrent leur soutien à l'égard de l'islam dit radical. Lorsqu'on dessine un vieux qui commet un acte pédophile, on ne jette pas l'opprobre sur tous les vieux, on ne laisse pas entendre que tous les vieux sont pédophiles (ni l'inverse), et, d'ailleurs, à part de très rares imbéciles, personne ne reprocherait ça aux dessinateurs de Charlie Hebdo. Ce qui a été dessiné, c'est un vieux pédophile, rien d'autre.

Auteur: Charb Stéphane Charbonnier

Info: Lettre aux escrocs de l'islamophobie qui font le jeu des racistes

[ liberté d'expression ] [ presse libre ] [ obscurantisme religieux ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

déclaration d'amour

Or que l'hiver roidit la glace épaisse,
Réchauffons-nous, ma gentille maîtresse,
Non accroupis près le foyer cendreux,
Mais aux plaisirs des combats amoureux.
Assisons-nous sur cette molle couche.
Sus ! Baisez-moi, tendez-moi votre bouche,
Pressez mon col de vos bras dépliés,
Et maintenant votre mère oubliez.
Que de la dent votre tétin je morde,
Que vos cheveux fil à fil je détorde.
Il ne faut point, en si folâtres jeux,
Comme au dimanche arranger ses cheveux.
Approchez donc, tournez-moi votre joue.
Vous rougissez ? Il faut que je me joue.
Vous souriez : avez-vous. Point ouï
Quelque doux mot qui vous ait réjoui ?
Je vous disais que la main j'allais mettre
Sur votre sein : le voulez-vous permettre ?
Ne fuyez pas sans parler : je vois bien
A vos regards que vous le voulez bien.
Je vous connais en voyant votre mine.
Je jure Amour que vous êtes si fine,
Que pour mourir, de bouche ne diriez
Qu'on vous baisât, bien que le désiriez ;
Car toute fille, encor' qu'elle ait envie
Du jeu d'aimer, désire être ravie.
Témoin en est Hélène, qui suivit
D'un franc vouloir Pâris, qui la ravit.
Je veux user d'une douce main-forte.
Hà ! Vous tombez, vous faites jà la morte.
Hà ! Quel plaisir dans le coeur je reçois !
Sans vous baiser, vous moqueriez de moi
En votre lit, quand vous seriez seulette.
Or sus ! C'est fait, ma gentille brunette.
Recommençons afin que nos beaux ans
Soient réchauffés de combats si plaisants.

Auteur: Ronsard Pierre de

Info: Recueil : Second livre des Amours, Amourette

[ poème ]

 

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femmes-hommes

La polygamie paraît générale chez eux [...]. Comme leur seule passion est l'amour, le grand nombre des femmes est le seul luxe des riches. [...] Ce n'est pas l'usage à Tahiti que les hommes, uniquement occupés de la pêche et de la guerre, laissent au sexe le plus faible les travaux pénibles du ménage et de la culture. Ici une douce oisiveté est le partage des femmes, et le soin de plaire leur plus sérieuse occupation. Je ne saurais assurer si le mariage est un engagement civil ou consacré par la religion, s'il est indissoluble ou sujet au divorce. Quoi qu'il en soit, les femmes doivent à leurs maris une soumission entière : elles laveraient dans leur sang une infidélité commise sans l'aveu de l'époux. Son consentement, il est vrai, n'est pas difficile à obtenir, et la jalousie est ici un sentiment si étranger que le mari est ordinairement le premier à presser sa femme de se livrer. Une fille n'éprouve à cet égard aucune gêne ; tout l'invite à suivre le penchant de son coeur ou la loi de ses sens, et les applaudissements publics honorent sa défaite. Il ne semble pas que le grand nombre d'amants passagers qu'elle peut avoir eu l'empêche de trouver ensuite un mari. Pourquoi donc résisterait-elle à l'influence du climat, à la séduction de l'exemple ? L'air qu'on respire, les chants, la danse presque toujours accompagnée de postures lascives, tout rappelle à chaque instant les douceurs de l'amour, tout crie de s'y livrer.

Auteur: Bougainville Louis-Antoine de

Info: Voyage autour du monde

[ Polynésie ] [ historique ] [ sexualité libre ]

 

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déception

Lorsque [Walter] Benjamin écrit ses souvenirs, en 1942, il a déjà quarante ans et un sens aigu de la dangerosité de l'époque et de sa propre finitude. Il a assisté à la naissance de l'état fasciste et de la prise du pouvoir par Hitler et les nazis et il s'est exilé. En France, à Berlin, à Ibiza aussi. Il ne lui reste à vivre qu'une poignée d'années et s'il ne le sait pas, il en a peut-être la prémonition, en tant que juif, en tant qu'être ultrasensible et animé par une conscience politique qui le propre d'écrivains et de philosophes de sa génération. En tout cas, il est suffisamment âgé et lucide pour savoir que la vie a été une promesse non tenue, un avenir non réalisé. Pas seulement pour lui. Pour comprendre que, déjà enfant, il se révoltait contre ses parents, contre l’école telle qu'il la vivait, contre les meubles encombrants et les armoires trop bien rangées. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, Benjamin pensait que la faiblesse de l'enfant, son impuissance -voire celles de l'adulte- à leur niveau le plus extrême, étaient une chance de salut. Un pressentiment salutaire. Sa conception de l'Histoire est une seule et unique catastrophe qui ne cesse d'amonceler les ruines, les éternels vaincus, les humiliés de la faim et de la misère. Les promesses oubliées, les espérances brisées. L'enfant lui-même est victime d'une semblable catastrophe. Dans ces souvenirs, il y a déjà des conceptions mystiques et historiques qu'il exprimera dans ses Thèses sur la philosophie de l'histoire.

Auteur: Lacoste Jean

Info:

[ insoumission ] [ confrontation ] [ désir de fuite ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

métropole

Cité de marchands et de banquiers accourus de toutes part pour les quatre foires, Florentins et Lucquois, Vénitiens et Génois, Souabes et Alémaniques, les facteurs des Médicis comme ceux des Fugger – Gadaigne le proverbialement riche comme Klebeerger le proverbialement libéral. Cité de fabricants et d’inventeurs, ceux qui (deux piémontais de Cherasco, Turquetti et Nariz, associés à des Français, Vauzelles, et précisément en 1536) établissement à Lyon la soierie, installent des métiers, attirent des ouvriers. Cité royale, Lyon, où la cour tient son état des semaines durant : la cour, armée pittoresque, cirque ambulant de courtisans à cheval, de grandes dames en chariots, de valets et de bouffons, d’animaux de selle et de bât, qui précisément en janvier 1536 envahit la presqu’île d’entre Saône et Rhône, y campe bruyamment :

"Lyon c’est ville entre toutes cités

Pleine de gens, de richesse et d’avoir...

Car l’on y peut des grandes choses voir,

Le Roi, la Reine, Evêques, Cardinaux,

Les trois Enfants, les Seigneurs principaux

Ayant crédit envers ce puissant Roi." [Boyssoné, Les Trois centuries de Maistre Jehan de Boyssoné, dr régent à Tholoze, II, XX, 133]

Tout ce monde excursionne de Crémieu à Saint-Chef et à Montbrison au printemps, de Valence à Avignon pendant l’automne ; mais le Conseil reste à Lyon avec ses gens de lettres – à Lyon, cité des livres, aux cent presses en action, aux imprimeurs actifs contrôlés de près par leurs riches commanditaires ; et de leurs officines un flot de papier s’épand [...].

Auteur: Febvre Lucien

Info: "Le problème de l'incroyance au 16e siècle", éditions Albin Michel, Paris, 1968, pages 41-42

[ renaissance ] [ description ]

 

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humour

Corée du Sud : le suicide d'un robot fonctionnaire chamboule le pays

Les habitants du pays s'interrogent sur le suicide d'un robot fonctionnaire à Gumi. La municipalité de la ville a décidé d'ouvrir une enquête.

La ville de Gumi a décidé d'ouvrir une enquête après le suicide d'un robot qui travaillait pour la mairie. 

"Il était l'un des nôtres". En Corée du Sud, le suicide d'un robot fonctionnaire fait l'objet de nombreuses interrogations. Il semble s'être jeté d'un escalier le jeudi 20 juin en fin d'après-midi. L'androïde travaillait depuis près d'un an, de 9h à 18h, à la mairie de Gumi. 

Il aidait les employés municipaux à envoyer des documents administratifs et distribuait également le courrier. Il possédait même sa propre carte d'agent de la fonction publique. Mais ce jeudi 20 juin, le robot avait un comportement bizarre. Il tournait sur lui-même en haut d'un escalier. Et puis, il s'est laissé tomber. 

Le bloc métallique s'est fracassé une dizaine de marches plus bas. Il a été retrouvé inerte par des témoins, interrogés par des enquêteurs. La municipalité a ouvert une enquête pour faire la lumière sur cette histoire. Des pièces du robot ont été envoyées chez son constructeur californien pour des analyses. 

La presse locale s'est emparée du sujet. "Le travail était-il trop dur pour lui ?", ont titré plusieurs journaux coréens. La mairie de Gumi, qui dépensait environ 1.300 euros par mois pour ce robot, n'a pas prévu de le remplacer pour le moment. 



 

Auteur: Internet

Info: https://www.rtl.fr/, Vincent Serrano, 28/06/2024

[ autodestruction ] [ homme-machine ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste