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écriture

Je ne crée rien à vrai dire – Je nettoye une sorte de médaille cachée, une statue enfouie dans la glaise – Tout existe déjà c’est mon impression – Lorsque tout est bien nettoyé, propre, net – alors le livre est fini. Le ménage est fait – On sculpte, il faut seulement nettoyer, déblayer autour – faire venir au jour crû – avoir la force c’est une question de force – forcer le rêve dans la réalité – une question ménagère – De soi, de ses propres plans il ne vient que des bêtises – Tout est fait hors de soi – dans les ondes je pense – Aucune vanité en tout ceci – C’est un labeur bien ouvrier – ouvrier dans les ondes. 


Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Lettres à Milton Hindus (1947-1949) Édition de Jean Paul Louis; Nouvelle édition, Collection Les Cahiers de la NRF, Série Céline (n° 11), Éditions Gallimard

[ métaphysique ] [ humilité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

philosophe

[…] KANT prétend démontrer la valeur et le poids de la Loi comme telle, à savoir formulée par lui comme raison pratique, comme s’imposant en termes purs de raison, c’est-à-dire au-delà de tout affect de pathique, ou comme il s’exprime, pathologique. Ceci veut dire sans aucun motif qui intéresse le sujet.

Auteur: Lacan Jacques

Info: 23 mars 1960

[ objectif ] [ résumé ] [ pseudo objectivité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

amour-propre

C’est un fait d’expérience que ce que je veux, c’est le bien des autres à l’image du mien. Ça ne vaut pas si cher. Ce que je veux, c’est le bien des autres, pourvu qu’il reste à l’image du mien. Et je dirai plus, ça se dégrade si vite que ça vient en ceci : pourvu qu’il dépende de mon effort.

Je n’ai pas besoin, je pense, de vous demander de vous porter loin dans l’expérience de vos malades, c’est à savoir qu’en voulant le bonheur de ma conjointe, sans doute je fais le sacrifice du mien, mais qui me dit que le sien ne s’y évapore pas aussi totalement ? Peut-être est-ce ici le sens de l’amour du prochain qui pourrait me redonner la direction véritable. Et pour ceci il faudrait savoir affronter ceci, que la jouissance de mon prochain, sa jouissance nocive, sa jouissance maligne, c’est elle qui se propose comme le véritable problème pour mon amour. 

Là-dessus, il est bien clair qu’il ne serait pas difficile de faire le saut tout de suite vers les extrêmes des mystiques. Malheureusement je dois dire que beaucoup de leurs traits les plus saillants me paraissent toujours marqués d’un quelque chose d’un peu puéril. C’est bien sûr de cet au-delà du principe du plaisir, de ce lieu de la Chose innommable, et de ce qui s’y passe, qu’il s’agit dans tel exploit dont on provoque notre jugement par des images, quand on nous dit qu’une Angèle DE FOLIGNO buvait avec délices l’eau dans laquelle elle venait de laver les pieds des lépreux. Et je vous passe les détails : il y avait une peau qui s’arrêtait en travers de sa gorge et ainsi de suite, ou que la bienheureuse Marie ALACOQUE mangeait, avec non moins de récompense d’effusions spirituelles, des excréments d’un malade.

Ce qui me paraît dans ces faits assurément édifiants, manquer un peu, c’est que, semble-t-il, leur portée convaincante vacillerait un peu si les excréments dont il s’agit étaient ceux par exemple d’une belle jeune fille ou encore s’il s’agissait de manger le foutre d’un avant de votre équipe de rugby.

Auteur: Lacan Jacques

Info: 23 mars 1960

[ das ding ] [ utilitarisme ] [ inconscient ] [ désir ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

amour-propre

Il est de la nature du bien en somme d’être altruiste. Mais ce que FREUD ici nous fait sentir, c’est que ce n’est pas là l’amour du prochain. Il ne l’articule pas pleinement, mais nous allons essayer - sans rien forcer - de le faire à sa place, et uniquement sur ce fondement qui fait qu’à chaque fois qu’il s’arrête, comme horrifié devant la conséquence du commandement de l’amour du prochain, ce qui surgit, c’est la présence de cette méchanceté foncière qui habite en ce prochain, mais dès lors aussi en moi-même, car qu’est-ce qui m’est plus prochain que ce cœur en moi-même qui est celui de ma jouissance, dont je n’ose pas approcher ?

Car dès que j’en approche - c’est là le sens du Malaise dans la civilisation - surgit cette insondable agressivité devant quoi je recule, c’est-à-dire, nous dit FREUD, que je retourne contre moi, et qui vient donner son poids, à la place de la loi même évanouie, à ce qui arrête, à ce qui m’empêche de franchir une certaine frontière à la limite de la Chose. Tant qu’il s’agit du bien il n’y a pas de problème, parce que ce qu’on appelle le bien, le nôtre et celui de l’autre, ils sont de la même étoffe. Tant qu’il s’agit du bien il n’y a pas de problème, parce que ce qu’on appelle le bien, le nôtre et celui de l’autre, ils sont de la même étoffe. Saint MARTIN partage son manteau et on en a fait une grande affaire, mais enfin tout de même c’est une simple question d’approvisionnement. L’étoffe est faite pour être écoulée de sa nature, elle appartient à l’autre autant qu’à moi. Sans doute, nous touchons là un terme primitif de besoin qu’il y a à satisfaire.

Le mendiant est nu, mais peut-être au-delà de ce besoin de se vêtir mendiait-il autre chose, que Saint MARTIN le tue, ou le baise. C’est une tout autre question de savoir ce que signifie, dans une rencontre, la réponse, non pas de la bienfaisance, mais de l’amour. Il est de la nature de l’utile, d’être utilisé. Si je puis faire quelque chose en moins de temps et de peine que quelqu’un qui est à ma portée, par tendance je serai porté à le faire à sa place, moyennant quoi je me damne de ce que j’ai à faire pour ce "plus prochain des prochains" qui est en moi. Je me damne pour assurer à celui à qui cela coûterait plus de temps et de peine qu’à moi, quoi ? Un confort qui ne vaut que pour autant que j’imagine que, si moi, j’avais ce confort, c’est-à-dire pas trop de travail, je ferais de ce loisir le meilleur usage. Mais ça n’est pas du tout prouvé que je saurais le faire ce meilleur usage si j’avais tout pouvoir pour me satisfaire. Je ne saurais peut-être que m’ennuyer.

Dès lors, en procurant aux autres ce pouvoir, peut-être simplement que je les égare. J’imagine leurs difficultés, leur douleur au miroir des miennes. Ça n’est certes pas l’imagination qui me manque, c’est plutôt le sentiment, à savoir ce qu’on pourrait appeler cette voie difficile, l’amour du prochain.

Auteur: Lacan Jacques

Info: 23 mars 1960

[ das ding ] [ deuxième ] [ inconscient ] [ ignorance ] [ répugnance ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

éthique

Le moraliste traditionnel, et quel qu’il soit il retombe invinciblement dans cette ornière, est là pour nous persuader que le plaisir est un bien, que la voie du bien nous est tracée, indiquée par le plaisir.

Le leurre est à vrai dire saisissant. Car il a lui-même un aspect de paradoxe qui lui donne aussi son air d’audace. Et c’est bien là par quoi on est floué à une sorte de second degré : on croit qu’il n’y a qu’un double fond, et on est tout heureux de l’avoir trouvé, mais on est encore plus couillonné quand on l’a trouvé que quand on ne le soupçonne pas, ce qui est peu commun. Car tout un chacun sent bien qu’il y a quelque chose qui cloche.

Le fait est le suivant : qu’à dénuder dès le départ, et avant les formulations extrêmes de l’Au-delà du principe du plaisir, la formulation dans FREUD du principe du plaisir lui-même bien sûr a un au-delà, et à partir de ce moment on peut tout à fait clairement s’apercevoir qu’il est justement fait pour nous tenir en deçà. Dès le départ, dès sa première formulation dans FREUD sous le terme de principe de déplaisir, ou encore de moindre pâtir, il était clair que la fonction du plaisir, de ce "bien", que son usage de "bien" tient en ceci qu’en somme il nous tient éloignés de notre jouissance.

Auteur: Lacan Jacques

Info: 23 mars 1960

[ psychanalyse ] [ régulation ] [ préjugé ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

gnose

(FLP) - D'où vient cette idée que les âmes des êtres humains sont emprisonnées dans un monde matériel intrinsèquement mauvais, créé par un dieu inférieur, imparfait voire mauvais, le Démiurge ou Yahvé ?(Gemini) - L'idée que les âmes humaines sont emprisonnées dans un monde matériel créé par un dieu imparfait ou malveillant est une notion centrale du gnosticisme, une famille de croyances religieuses qui a fleuri dans le monde antique, en parallèle et en opposition au christianisme. Les origines de cette idée sont complexes et s'enracinent dans plusieurs courants de pensée :

Dualisme radical: Le gnosticisme repose sur une vision duale du monde, opposant un monde spirituel parfait, lieu d'origine des âmes, à un monde matériel imparfait et corrompu. Cette dualité est souvent associée à la lutte entre le bien et le mal.

- Le Démiurge:  figure centrale du gnosticisme. Il est souvent décrit comme un dieu créateur inférieur, ignorant ou malveillant, qui a façonné le monde matériel à partir d'une matière première préexistante. Il est distinct du Dieu suprême, bienveillant et inaccessible, dont les âmes aspirent à rejoindre.

La chute de l'âme: Les gnostiques croyaient en une chute originelle de l'âme, qui a été emprisonnée dans un corps matériel par le Démiurge. Cette chute est souvent associée à l'ignorance et à l'oubli de la nature divine de l'âme.

Le salut gnostique: Le but ultime de l'existence, pour les gnostiques, est de s'échapper du monde matériel et de retrouver son unité avec le Dieu suprême. Cela se fait généralement grâce à une connaissance secrète (la gnose) transmise par des initiés.

(FLP) - on n'est pas loin du satanisme, non ?

(Gemini) - C'est une question intéressante qui soulève un point de convergence et de divergence entre le gnosticisme et le satanisme.

Points de convergence:

Rébellion contre l'autorité divine: Tant les gnostiques que certaines interprétations du satanisme expriment une forme de rébellion contre une figure divine considérée comme oppressive ou injuste. Le Démiurge gnostique et le Dieu du christianisme (identifié souvent à Satan dans certaines formes de satanisme) sont tous deux perçus comme des figures d'autorité à défier.

Valorisation de la matière: Le gnosticisme, tout en considérant la matière comme une prison pour l'âme, peut aussi être interprété comme valorisant certaines expériences sensuelles et matérielles. Certaines formes de satanisme, elles, célèbrent ouvertement la matérialité et les plaisirs corporels, en opposition à ce qu'elles perçoivent comme une répression religieuse.

Points de divergence:

Nature du mal: Dans le gnosticisme, le mal est souvent associé à l'ignorance et à l'illusion, plutôt qu'à une force active et maléfique comme Satan. Le Démiurge n'est pas nécessairement un être diabolique, mais plutôt un créateur limité et imparfait.

But ultime: Le but ultime du gnostique est de s'échapper du monde matériel et de rejoindre le divin. Le sataniste, quant à lui, peut avoir des objectifs plus variés, allant de la rébellion pure et simple à une quête de connaissance et de pouvoir.

Morale: Si le gnosticisme peut sembler offrir une certaine liberté morale en libérant l'individu des contraintes religieuses, il n'en reste pas moins une quête spirituelle. Le satanisme, dans certaines de ses interprétations, peut prôner une éthique individualiste et amorale, en rupture avec les valeurs traditionnelles.

En conclusion, bien qu'il existe des points communs entre le gnosticisme et certaines formes de satanisme, il est important de ne pas les confondre. Le gnosticisme est une religion complexe avec une cosmologie élaborée, tandis que le satanisme est un mouvement plus hétérogène et souvent associé à des pratiques occultes ou à des attitudes anti-religieuses. 

Auteur: Google Bard chatbot

Info:

[ judaïsme ] [ bipolarité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

culture occidentale

Ceux que l’hérésiologie appela " gnostiques " étaient d’abord et essentiellement ceux qui disaient savoir lire les Écritures, en en connaissant le sens caché et véritable. Tous les essais sur les gnostiques, même les plus récents, tendent à faire croire que les systèmes sectaires (?) décrits par Irénée et ses suivants, par les codex de Nag-Hammadi, et autres, sont des constructions autonomes produites par l’imagination (quand ce n’est pas par la fantaisie gratuite, la sottise ou les aberrations sexuelles !) : en réalité tous ces systèmes se fondent et se structurent sur des lectures plurielles d’un seul et même corpus, celui de la Thora : les gnostiques sont, de part en part, des exégètes du Livre. Ils ne sont ni ne se veulent des créateurs originaux.

Auteur: Tardieu Michel

Info: Le Codex de Berlin, Paris, Cerf, 1984, p 37. Rapporté par Bernard Dubourg

[ judaïsme ] [ pouvoir sémantique ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

psychanalyste

Qui aura la naïveté encore de s’en tenir, quant à Freud, à cette figure de bourgeois rangé de Vienne, qui stupéfia son visiteur André Breton de ne s’auréoler d’aucune hantise de Ménades ? Maintenant que nous n’en avons plus que l’œuvre, n’y reconnaîtrons-nous pas un fleuve de feu, qui ne doit rien à la rivière artificielle de François Mauriac ?

Qui mieux que lui avouant ses rêves, a su filer la corde où glisse l’anneau qui nous unit à l’être, et faire luire entre les mains fermées qui se le passent au jeu du furet de la passion humaine, son bref éclat ?

Qui a grondé comme cet homme de cabinet contre l’accaparement de la jouissance par ceux qui accumulent sur les épaules des autres les charges du besoin ?

Qui a interrogé aussi intrépidement que ce clinicien attaché au terre-à-terre de la souffrance, la vie sur son sens, et non pour dire qu’elle n’en a pas, façon commode de s’en laver les mains, mais qu’elle n’en a qu’un, où le désir est porté par la mort ?

Homme de désir, d’un désir qu’il a suivi contre son gré dans les chemins où il se mire dans le sentir, le dominer et le savoir, mais dont il a su dévoiler, lui seul, comme un initié aux défunts mystères, le signifiant sans pair : ce phallus dont le recevoir et le donner sont pour le névrosé également impossibles, soit qu’il sache que l’Autre ne l’a pas, ou bien qu’il l’a, parce que dans les deux cas son désir est ailleurs : c’est de l’être, et qu’il faut que l’homme, mâle ou femelle, accepte de l’avoir et de ne pas l’avoir, à partir de la découverte qu’il ne l’est pas.

Ici s’inscrit cette Spaltung dernière par où le sujet s’articule au Logos, et sur quoi Freud commençant d’écrire, nous donnait à la pointe ultime d’une œuvre aux dimensions de l’être, la solution de l’analyse "infinie", quand sa mort y mit le mot Rien.

Auteur: Lacan Jacques

Info: La direction de la cure et les principes de son pouvoir

[ portrait ] [ éloge ] [ œuvre ] [ travail ] [ accomplissement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

anti-socialisme

Un professeur d'économie dans un lycée annonce fièrement qu'il n'a jamais vu un seul de ses élèves échouer, à l'exception d'une année, où ce fut la classe entière qui a connu l'échec.

Cette classe était entièrement convaincue que le socialisme était une idéologie qui fonctionnait, et que personne n'était ni pauvre ni riche ! Un système égalitaire parfait. Le professeur dit alors : " OK donc, nous allons mener une expérience du socialisme dans cette classe. A chaque contrôle, on fera la moyenne de toutes les notes et  chacun recevra cette note. Ainsi personne ne ratera son contrôle et personne ne caracolera en tête avec de très bonnes notes. "

Après le 1er contrôle, on fit la moyenne de la classe et tout le monde obtint un 13/20.

Les élèves qui avaient travaillé dur n'étaient pas très heureux au contraire de ceux qui n'avaient rien fait et qui, eux, étaient ravis. A l'approche du 2ème contrôle, les élèves qui avaient peu travaillé en firent encore moins tandis que ceux qui s'étaient donné de la peine pour le 1er test décidèrent de lever le pied et de moins travailler. La moyenne de ce contrôle fut de 9/20 ! Personne n'était satisfait ..

Quand arriva le 3ème contrôle, la moyenne tomba à 5/20. Les notes ne remontèrent jamais, alors que fusaient remarques acerbes, accusations et noms d'oiseaux, dans une atmosphère épouvantable, où plus personne ne voulait faire quoi que ce soit si cela devait être au bénéfice de quelqu'un d'autre. A leur grande surprise, tous ratèrent leur examen final. Le professeur leur expliqua alors que le socialisme finit toujours mal car, quand la récompense est importante, l'effort pour l'obtenir est tout aussi important, tandis que, si on confisque les récompenses, plus personne ne cherche ni n'essaie de réussir.

Les choses sont aussi simples que çà.

Voici un petit extrait de discours qui résume parfaitement les choses. " Vous ne pouvez pas apporter la prospérité au pauvre en la retirant au riche. " " Tout ce qu'un individu reçoit sans rien faire pour l'obtenir, un autre individu a dû travailler " pour le produire sans en tirer profit.  " Tout Pouvoir ne peut distribuer aux uns que ce qu'il a préalablement confisqué à d'autres. "

" Quand la moitié d'un peuple croit qu'il ne sert à rien de faire des efforts car l'autre moitié les fera pour elle, et quand cette dernière moitié se dit qu'il ne sert à rien d'en faire car ils bénéficieront à d'autres, cela mes amis, s'appelle le déclin et la fin d'une nation. On n'accroît pas les biens en les divisant."

Auteur: Rogers Adrian Pierce

Info: en 1931

[ théorie du ruissellement ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

sacrifice guerrier

C’est bon d’être entièrement léger, c’est bon d’être libéré de toutes les tâches de la vie. Gais, chantants, le col arraché de la chemise ! Oui, même parmi les âmes, je crois qu’on reconnaîtra à leur air ceux-là qui sont morts à pleine poitrine, en pleine jeunesse !

Une âme de vingt ans, c’est cela qui flambe dans le soleil de Dieu !

C’est une chose si facile que de mourir et on ne vous aura pas demandé autre chose. Mourir en hommes au lieu de vivre bassement en esclaves, en spécialisés.

Auteur: Claudel Paul

Info: Le père humilié, éditions Gallimard, 1956, page 415

[ exaltation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson