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introspection

La dépression a en partie un effet nocebo, en ce sens qu'elle peut être produite par des impressions négatives sur soi et sur le monde. La manière dont ces attentes négatives se développent et produisent leurs effets nocifs donne quelques indices sur comment elles peuvent être inversées. Les effets d'espérance augmentent, s'auto nourrissent eux-mêmes. Une raison en est que nos états subjectifs - sentiments, humeurs et sensations - sont en constante évolution, changeant de jour en jour et d'heure en heure. Les effets de ces fluctuations dépendent donc de la manière dont nous les interprétons, et ces interprétations dépendent de nos croyances et attentes. Lorsque nous nous attendons à pire, nous avons tendance à remarquer les petits changements aléatoires négatifs et les interprétons comme preuve de l'aggravation. Interprétation qui nous fait réellement nous sentir moins bien et renforce le sentiment pessimiste, cercle vicieux dans lequel nos attentes et émotions négatives se nourrissent les unes les autres en cascade dans un épisode totalement dépressif. .. Les espérances positives ont l'effet inverse. Elles peuvent initier un début de cycle par lequel les fluctuations aléatoires de l'humeur et des sensations sont interprétées comme preuve de l'efficacité du traitement, renforçant un sentiment d'espoir qui contre les sentiments négatifs si essentiels à la dépression clinique.

Auteur: Kirsch Irving

Info: The Emperor's New Drugs: Exploding the Antidepressant Myth

[ déprime ] [ chair-esprit ]

 

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sciences

Les lois de la nature sont tout d'abord universelles. Elles s'appliquent partout dans l'espace et le temps. Cette universalité des lois physique a été maintes fois vérifiée par les observations astronomiques. Parce que la lumière met du temps pour nous parvenir, voir loin, c'est voir tôt. (....) Nous pouvons ainsi remonter le temps avec nos télescopes. Au cours de ces voyages dans le passé, pas une fois nous n'avons découvert de lois physiques différentes de celles qui régissent notre petit coin de Terre.
En second lieu, les lois naturelles sont absolues. Elles ne dépendent ni de la personne qui les étudie, ni de l'état du système observé.
Les lois, bien qu'elles relient ensemble des états distincts d'un même système à des époques différentes, ne varient pas en fonction du temps. C'est la troisième propriété des lois : elles sont éternelles et intemporelles, de la même façon que le monde des Idées de Platon était intemporel. Quatrièmement : elles sont omnipotentes. Rien, dans l'Univers n'échappe à leur emprise, du plus petit atome au plus grand super-amas de galaxies. Enfin, elles sont omniscientes, en ce sens que les objets matériels dans l'Univers n'ont pas à les "informer" de leurs états particuliers pour que ces lois agissent sur eux. Elles "savent" à l'avance.

Auteur: Trinh Xuan Thuan

Info: Le chaos et l'harmonie, France Loisirs, 1998, p. 416

[ stable ] [ absolue ]

 

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abattement

La dépression est pour partie un effet nocebo, en ce sens qu'elle peut être produite par des attentes négatives concernant soi-même et le monde. La manière dont ces anticipations négatives se développent et produisent leurs effets néfastes fournit quelques indices sur la façon dont elles peuvent être inversées. Les effets de ces anticipations se développent, se nourrissant d'eux-mêmes. L'une des raisons pour lesquelles cela se produit est que nos états subjectifs - nos sentiments, nos humeurs et sensations - sont en constante évolution, changeant de jour en jour et même d'un instant à l'autre. Les effets de ces fluctuations dépendent de la façon dont nous les interprétons, et ces interprétations dépendent de nos croyances et de nos espérances. Si on s'attend à se sentir plus mal, on a tendance à remarquer les petits changements négatifs aléatoires et à les interpréter comme preuve que notre état se dégrade effectivement. Cette interprétation nous fait nous sentir plus mal et renforce la croyance que notre état empire, ce qui entraîne un cercle vicieux dans lequel nos attentes et nos émotions négatives s'alimentent mutuellement pour déboucher sur un épisode dépressif complet. ... Les attentes positives ont l'effet inverse. Elles auront tendances à enclencher un cycle initial par lequel les fluctuations aléatoires de l'humeur et du bien-être sont interprétées comme une preuve de l'efficacité du traitement, insufflant ainsi un sentiment d'espoir supplémentaire et contrant le sentiment de désespoir qui est si central à la dépression clinique.

Auteur: Kirsch Irving

Info: The Emperor's New Drugs : Exploding the Antidepressant Myth

[ processus ] [ psychothérapie ]

 

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macromolécules

Pour décrire une protéine, il est désormais courant de distinguer les structures primaire, secondaire et tertiaire. La structure primaire est simplement l'ordre, ou la séquence, des résidus d'acides aminés le long des chaînes polypeptidiques. Elle a été déterminée pour la première fois par Sanger à l'aide de techniques chimiques pour la protéine insuline, et a depuis été élucidée pour un certain nombre de peptides et, en partie, pour une ou deux autres petites protéines. La structure secondaire est le type de pliage, d'enroulement ou de froncement adopté par la chaîne polypeptidique : la structure en hélice a et la feuille plissée en sont des exemples. La structure secondaire a été définie dans ses grandes lignes par un certain nombre de protéines fibreuses telles que la soie, la kératine et le collagène ; mais nous ignorons la nature de la structure secondaire de toutes les protéines globulaires. Il est vrai qu'il existe des indications suggestives, mais pas encore de preuves, que les hélices-a sont présentes dans les protéines globulaires, dans une mesure qu'il est difficile d'évaluer quantitativement dans un cas particulier. La structure tertiaire est la manière dont les chaînes polypeptidiques pliées ou enroulées sont disposées pour former la molécule de protéine en tant qu'objet tridimensionnel dans l'espace. Les propriétés chimiques et physiques d'une protéine ne peuvent être pleinement interprétées que si les trois niveaux de structure sont compris, car ces propriétés dépendent des relations spatiales entre les acides aminés, et celles-ci dépendent à leur tour des structures tertiaire et secondaire autant que de la structure primaire. Seules les méthodes de diffraction des rayons X semblent capables, même en principe, de démêler les structures tertiaires et secondaires.

Auteur: Kendrew John Cowdery

Info: A Three-Dimensional Model of the Myoglobin Molecule Obtained by X-ray Analysis", Nature (1958) 181, 662. Co-auteur avec G. Bodo, H. M. Dintzis, R. G. Parrish, H. Wyckoff et D. C. Phillips.

[ tridimensionnelles ] [ cartographiées ]

 

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épigénétique

La différence entre la théorie platonicienne et l'hypothèse de la résonance morphologique peut être illustrée par analogie avec un téléviseur. Les images à l'écran dépendent des composants matériels du téléviseur et de l'énergie qui l'alimente, ainsi que des transmissions invisibles qu'il reçoit par le biais du champ électromagnétique. Un sceptique qui rejette l'idée d'influences invisibles pourra essayer de tout expliquer sur les images et les sons en termes de composants de l'ensemble - les fils, les transistors, etc. - et les interactions électriques entre eux. Avec des recherches approfondies, il découvrira qu'endommager ou supprimer certains des composants affecte les images ou les sons produits par l'ensemble, et ce de manière réproductible et prévisible. Cette découverte renforcera sa croyance matérialiste. Il ne sera pas en mesure d'expliquer exactement comment l'ensemble produit les images et les sons, mais il espère qu'une analyse plus détaillée des composants et des modèles mathématiques plus complexes de leurs interactions apporteront finalement la réponse. Certaines mutations des composants - par exemple, un défaut de certains des transistors - affectent les images en changeant leurs couleurs ou en déformant leurs formes ; tandis que les mutations des composants du circuit de syntonisation font basculer l'ensemble d'un canal à l'autre, ce qui entraîne un ensemble de sons et d'images complètement différent. Mais cela ne prouve pas que le journal télévisé du soir soit produit par des interactions entre les composants du téléviseur. De même, les mutations génétiques peuvent affecter la forme et le comportement d'un animal, mais cela ne prouve pas que la forme et le comportement sont programmés dans les gènes. Ils sont hérités par résonance morphologique, une influence invisible sur l'organisme venant de l'extérieur, tout comme les téléviseurs sont accordés de manière résonnante aux transmissions qui proviennent d'ailleurs.  

Auteur: Sheldrake Rupert

Info: The Science Delusion : Sentir l'esprit de recherche

 

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biologie moléculaire

Mon propre raisonnement (et celui de nombreux collègues) repose sur deux principes généraux que j'appellerai l'hypothèse de la séquence et le dogme central. Les preuves directes en faveur de ces deux principes sont négligeables, mais j'ai trouvé qu'ils étaient d'une grande aide pour comprendre ces problèmes très complexes. Je les présente ici dans l'espoir que d'autres puissent les utiliser de la même manière. Leur nature spéculative est soulignée par leurs noms. Il est utile d'essayer de construire une théorie utile sans les utiliser. On finit généralement dans le désert. 

L'hypothèse de la séquence : Ce fut déjà été mentionné à plusieurs reprises. Dans sa forme la plus simple, elle suppose que la spécificité d'un fragment d'acide nucléique est exprimée uniquement par la séquence de ses bases, et que cette séquence est un code simple pour la séquence d'acides aminés d'une protéine spécifique... (l'information génétique contenue dans l'ADN est traduite en instructions pour la fabrication de protéines.)

Le dogme central : Il stipule qu'une fois que l'information a été transmise au niveau des protéines, il est impossible de la récupérer. Plus précisément, le transfert d'information d'acide nucléique à acide nucléique ou d'acide nucléique à protéine peut être possible, mais le transfert de protéine à protéine ou de protéine à acide nucléique est impossible. L'information signifie ici la détermination précise de la séquence, que ce soit des bases dans l'acide nucléique ou des résidus d'acides aminés dans la protéine. (Les protéines ne peuvent pas modifier leur propre séquence génétique et elles dépendent de l'ADN pour leur instruction.).

Ce n'est pas universellement admis - par exemple, Sir Macfarlane Burnet ne soutient pas cette vue - mais de nombreux chercheurs pensent maintenant de cette manière. Pour autant que je sache, cela n'a pas été explicitement formulé auparavant.

Auteur: Crick Francis Harry Compton

Info: On Protein Synthesis', Symposia of the Society for Experimental Biology: The Biological Replication of Macromolecules, 1958, 12, 152-3.

[ irréversible mécanisme ] [ sens temporel ]

 

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interactions continues

En bref, la relation au monde ne saurait se définir en soi par le type d’activités ou les domaines d’objets qu’elle met en jeu, mais seulement par l’attitude au monde et l’expérience du monde qu’elle implique. La formation et le maintien ou non d’axes de résonance constitutifs dépendent premièrement des dispositions (physiques, biographiques, émotionnelles, psychiques et sociales) du sujet, deuxièmement de la configuration institutionnelle, culturelle, contextuelle et physique des fragments de monde en jeu et troisièmement, du type de relation existant entre entre les deux. Même les fragments de monde tendanciellement inhospitaliers et hostiles tels les déserts, les paysages enneigés ou les stations-service peuvent devenir, sous certaines conditions, de véritables oasis de résonance. L’aliénation, comprise comme relation au monde muette, froide, figée ou en échec, est dès lors le résultat d’une subjectivité dégradée, de configurations sociales ou matérielles hostiles à la résonance ou bien d’une inadéquation, c’est-à-dire d’un défaut d’ajustement entre le sujet et le fragment de monde. C’est dire que la sociologie de la relation au monde que je propose ici vise à dépasser le problème des essentialisations infondées : point n’est besoin de formuler une hypothèse substantialiste sur l’essence véritable de la nature humaine afin de pouvoir se prononcer sur la réussite ou la non-réussite de la vie. Admettons plutôt que cette essence est tout aussi changeante que l’organisation et l’orientation sociales et culturelles du monde. Les relations au monde doivent ainsi être considérées comme des configurations globales historiquement et culturellement variables, qui ne définissent pas seulement un certain rapport entre un sujet et un objet, mais coproduisent elles-mêmes, de facto, ces sujets et ces objets. La sociologie des relations au monde entreprise ici se présente donc comme une critique des rapports de résonance historiquement réalisés – et par là même, du moins je l’espère, comme une forme renouvelée de la Théorie critique.

Auteur: Rosa Hartmut

Info: Résonance. Une sociologie de la relation au monde, pp 23, 24

[ constante adaptabilité ]

 

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dessein

Les philosophes regardent depuis longtemps l'intentionnalité comme un phénomène déroutant, car il est difficile de voir comment elle peut apparaître dans un monde purement physique. Après tout, les états mentaux dépendent vraisemblablement du cerveau, et donc des neurones et de leurs interconnexions, mais les neurones ne semblent pas "porter" sur quoi que ce soit, ni avoir un contenu représentationnel. Dès lors, comment l'intentionnalité peut-elle s'intégrer dans le monde décrit par la science moderne ?

Dans les années 1980, la philosophe Ruth Millikan a proposé une solution ingénieuse à cette énigme en s'inspirant du darwinisme.

Pour illustrer son idée de base, prenons l'exemple de la danse ondulatoire de l'abeille mellifère.Il s'agit d'une danse complexe en forme de huit que les abeilles utilisent pour signaler à leurs compagnes de ruche l'emplacement d'une source de nourriture. Comme la danse de l'abeille a été façonnée par la sélection naturelle dans un but particulier - indiquer correctement où se trouve la nourriture - nous permet de discerner une sorte de proto-intentionnalité dans la danse ondulatoire.

Nous pouvons raisonnablement dire qu'une danse particulière signifie que la nourriture est située à 30 mètres dans la direction du soleil, au sens où la fonction biologique de la danse est d'inciter les compagnes de la ruche à voler jusqu'à cet endroit. La danse ondulatoire de l'abeille est donc susceptible de donner lieu à des représentations erronées, car la nourriture pourrait ne pas se trouver réellement à cet endroit, par exemple si l'abeille a accidentellement exécuté la mauvaise chorégraphie. En bref, l'idée de Millikan est que le contenu représentationnel peut être rendu scientifiquement admissible en le réduisant à une fonction biologique, une notion qui joue un rôle de bonne foi en biologie de l'évolution. Cette tentative audacieuse de naturaliser l'intentionnalité est controversée, mais elle illustre comment une perspective biologique peut aider à éclairer une vieille question philosophique.

Auteur: Okasha Samir

Info: Philosophie de la biologie : Une très courte introduction

[ but ] [ téléonomie ] [ motivation ]

 

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structuration sémiotique

Les trois typologies de signes dépendent respectivement (I) du signe lui-même, (II) de la manière dont le signe représente son objet désigné et (III) de la manière dont le signe représente son objet pour son interprète. Chacune des trois typologies est une division à trois voies, une trichotomie, via  trois catégories phénoménologiques 

1 Qualisigns, sinsigns, et legisigns.  Chaque signe est soit  A (qualisign) une qualité ou une possibilité, soit  B (sinsign) une chose individuelle réelle, un fait, un événement, un état, etc., soit C (legisign) une norme, une habitude, une règle, une loi. (Appelés aussi  a) tons, jetons, et  b) types, aussi potisignes, actisignes*, et c)  famisigns).

2 Icônes, indices et symboles.  Chaque signe fait référence soit A (icône) par sa similarité avec son objet, soit B (index) par son lien factuel avec son objet, soit  C  (symbole) par une habitude interprétative ou une norme de référence à son objet.

3 Rhèmes, dicisigns et arguments.  Chaque signe est interprété soit comme A  un terme (rhétorique), représentant son objet en termes de qualité, soit B comme une proposition (dicisign), représentant son objet en termes de faits, soit  C comme un argument (argumentaire), représentant son objet en termes d'habitude ou de droit. Voilà la trichotomie de tous les signes en tant qu'éléments de base de l'inférence. 

*En ce qui concerne les Qualisigns B ) Actisignes, ou Objets,  ce sont des Signes tels qu'expérimentés hic et nunc, tels que tout mot unique à un endroit unique dans une phrase unique d'un paragraphe unique d'une page unique d'un exemplaire unique d'un livre. Il peut y avoir répétition de tout le paragraphe, ce mot inclus, à un autre endroit. Mais cette autre occurrence n'est pas ce mot. Le livre peut être imprimé dans une édition de dix mille exemplaires ; mais ce mot n'est présent que dans mon exemplaire.*

Auteur: Peirce Charles Sanders

Info: WIkipedia et diverses sources. *Manuscrit. Lettres à Lady Welby, MS [R] L463

[ triades ] [ classification sémantique ] [ grammaire ]

 
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biophysique

Un simple électron à l'origine de l'adaptation des bactéries
Une équipe de l'IBS a déterminé la structure d'une metalloprotéine présente chez les bactéries et explique par là-même comment ses gènes sont bavards... ou muets !

Si le Vivant est composé essentiellement de matière organique, une très grande quantité de processus naturels dépendent directement de facteurs inorganiques. Ainsi, près de 40 % des protéines ne fonctionnent que parce qu'elles fixent un ou plusieurs ions métalliques (sodium, magnésium, calcium, fer, zinc, cuivre, etc.). Ce sont les métalloprotéines. Ces protéines contiennent ainsi des agrégats inorganiques qui interviennent dans des réactions biosynthétiques et métaboliques d'une très grande importance pour la vie cellulaire. Par exemple, les agrégats fer-soufre [Fe-S], ubiquitaires chez les animaux, les plantes et les bactéries sont essentiels pour le transfert d'électrons (respiration, photosynthèse) ou la régulation de l'expression des gènes.

Des chercheurs de l'IBS se sont intéressés à la métalloprotéine bactérienne RsrR comportant un centre [2Fe-2S]. RsrR participe au contrôle de l'accès au génome de la cellule, permettant, ou non, l'expression de certains gènes. Ils ont déterminé sa structure cristalline grâce à des études de diffraction de rayons X. "Nous avons montré que RsrR a la particularité de moduler sa fixation sur l'ADN grâce à la réduction à un électron de son agrégat [2Fe-2S], explique Juan Carlos Fontecilla-Camps, chercheur à l'IBS. Cet agrégat est lié à RsrR par quatre résidus d'acides aminés (deux cystéines, un glutamate et une histidine), une coordination jusque-là jamais observée dans une protéine." Les scientifiques ont également constaté, suivant la forme cristalline de la protéine et son état d'oxydation, la rotation d'un autre résidu d'acide aminé (un tryptophane) qui pourrait être à l'origine de la modulation de sa fixation à l'ADN.

Ces travaux jettent les bases structurales pour comprendre comment un effecteur aussi petit qu'un électron va pouvoir induire des changements structuraux responsables d'une réponse adaptée de la bactérie à son environnement. Internet,

Auteur: Internet

Info: https://www.techno-science.net, Adrien le 15/02/2019, source CEA

[ évolution ]

 

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