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positiver

Ne laisse pas ta flamme s'éteindre étincelle après précieuses étincelles, dans les eaux putrides du presque, du pas encore ou du pas du tout. Ne laisse pas périr ce héros qui habite ton âme dans les regrets frustrés d'une vie que tu aurais méritée, mais que tu n'as jamais pu atteindre. Tu peux gagner ce monde que tu désires tant, il existe, il est bien réel, il t'appartient. Tout est possible.

Auteur: Ayn Rand

Info: Le Frisson d'Atlas

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sens

Maintenant c'est l'odeur de confiture chaude qui domine. Rien qu'à respirer cette odeur et à voir le rose, on a le goût acidulé de la groseille dans la bouche. Il y a des couleurs qui ont un goût, tout de suite. Comme le citron. Il surgit qu'elle voie ce jaune frissonnant du citron ouvert pour saliver sous la langue d'acidité exquise. Il y a des verts qui lui font crisser les dents.

Auteur: Garat Anne-Marie

Info: Voie non classée, Flammarion, 1985, p.9

[ manger ]

 

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tissus occulaires

C'est en étudiant cette membrane (la rétine) que pour la première fois j'ai senti ma foi dans le darwinisme (hypothèse de la sélection naturelle) s'affaiblir, étant stupéfait et déconcerté par la suprême ingéniosité constructive révélée non seulement dans la rétine  dans l'appareil dioptrique des vertébrés, mais même dans l'œil de l'insecte le plus modeste. ... J'ai ressenti plus profondément que pour tout autre sujet d'étude le frisson du mystère insondable de la vie.

Auteur: Ramón y Cajal Santiago

Info: Souvenirs de ma vie, 1898

[ vision ] [ tissu biologique ] [ voir ] [ cognition animale ] [ émerveillement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

poème

La feuille menue frissonne,
L'ombre est froide dans la forêt sonore,
Un étonnement silencieux, peut-être qui abhorre,
Un vertige d'une ronde d'automne.

Un chaos veut m'amener
À oublier l'unique et le grand nombre,
Me sèche un bruissement séché,
Sur un arbre je pleure
Comme sur une épaule que j'encombre.

Et grésille une pluie légère
Sur les ravins, sur la forêt éteinte
La caverne phtisique de naguère...
Et l'horizon qui de noirceur se teinte...

Auteur: Bacovia Georges

Info: Vide, trad Miron Kiropol

[ saison ]

 

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crépuscule

C'était l'heure du thé, avant l'entrée des lampes. La villa dominait la mer ; le soleil disparu avait laissé le ciel tout rose de son passage, frotté de poudre d'or ; et la Méditerranée, sans une ride, sans un frisson, lisse, luisante encore sous le jour mourant, semblait une plaque de métal polie et démesurée.
Au loin, sur la droite, les montagnes dentelées dessinaient leur profil noir sur la pourpre pâlie du couchant.

Auteur: Maupassant Guy de

Info: Contes du jour et de la nuit, Le Bonheur

[ couleurs ]

 

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vivre

L'amour parle sous tant d'apparences.
Un train illuminé traverse la chair de la nuit sans bruit,
le ciel se voûte à l'invisible,
la terre gorgée d'eau halète sans relâche,
les étoiles frissonnent,
une ville flamboie au centre névralgique de l'âme.
Un cri solitaire est emprisonné derrière les dents,
Il descend la gorge en tourbillonnant puis il arrache les
cellules
dans sa bourrasque, jusqu'à l'explosion.
Ensuite, il pleut, dans l'espace planétaire,
la poussière, le silence.

Auteur: Holappa Pentti

Info: Cinquante deux, 1979 trad. G. Rebourcet

[ poème ]

 

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dialogue

" Qui suis-je ? " interrogea-t-il.

Elle garda le silence, mais quelque chose lui répondit, dans un éclaboussement d'eau à la surface du lac : " Vous êtes Render, le Façonneur. "

" Oui, je me souviens " fit-il ; et, concentrant sa pensée sur le seul et unique mensonge qui pourrait rompre l'illusion, il se força à prononcer : " Eillen Shallot, je vous hais. "

Le monde frissonna et tournoya, secoué par un gigantesque sanglot.

Auteur: Zelazny Roger

Info: Le maître des rêves. Un thérapeute qui utilise des rêves pour soigner ses patients rencontre une jeune femme aveugle qui veut apprendre à voir à travers les rêves. Il l'aide à découvrir le monde visuel, mais elle devient de plus en plus dépendante des rêves et Render se retrouve pris au piège.

[ couple ] [ intense connexion ] [ émotion ] [ renversement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

ambiance

Le ravin débordait les jours de grosses pluies. Dans son eau frissonnante des nuages couraient comme des bribes de pensées.

Et de l'autre coté du ravin s'étendaient des terres marécageuses où se rassemblaient de nombreux oiseaux et les plus tapageurs de tous étaient les corbeaux.

De bon matin on était réveillé par des cris perçants et éraillés qui pénétraient votre sommeil comme des griffes déchirants du papier ou un tissu gaufré.

Auteur: Oates Joyce Carol

Info: Mudwoman

[ sonore ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

fruits de mer

Étalage d’huîtres et de coquillages. Liquide insondable qui submerge d’une coulée sale des poutres sales en les nettoyant, qui tombe de la plus haute console, dévale entre les montagnes verruqueuses de coquillages roses, passe entre les cuisses et les ventres des bouddhas vernissés, devant les coupoles jaunes de citrons, débouche en bouillonnant dans le marécage des cressons et traverse la forêt des petits drapeaux français pour finalement arroser notre gosier come la meilleure épice pour l’animal frissonnant.

Auteur: Benjamin Walter

Info: Marseille in Sens unique, Paris, Maurice Nadeau, 1978, page 314

[ marché ] [ description ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

maman

- Et la fillette ? - Assassinée (... ) Lucie frissonna, élevant une pensée pour Clara et Juliette. Leurs bouches rondes et pleines, leurs yeux malicieux. Quand on donne la vie, il s'opère une transition, un accouchement cérébral qui transforme l'enfant en entité sacrée. Un avant où l'on compatissait avec les mères victimes, et un après où l'on devient ces mères, où la douleur de l'être perdu, même inconnu, vous brûle la gorge et vous arrache les tripes...

Auteur: Thilliez Franck

Info: la chambre des morts chap. 6

[ émotion ] [ paternité ] [ identification ]

 

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