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isolement

Mais pour qui a le désert dans le sang, c'est différent. La désolation n'est jamais désolante. Chaque montagne, chaque vallée, chaque fjord et chaque iceberg cachent des surprises. La solitude est rarement trop lourde à supporter et souvent l'isolement donne un merveilleux sentiment de liberté. Le pays polaire est plein de vie et de changements. Il n'y a pas d'obstacle, si ce n'est les éléments, pas de patron, si ce n'est la nature, et pas de lois, si ce n'est celles qu'on décide entre hommes. Les gens de là-haut ne sont pas différents, mais peut-être simplement un peu plus heureux à cause des circonstances.

Auteur: Riel Jorn

Info: Un safari arctique et autres racontars

[ indépendance ] [ pôle nord ]

 

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action

Pour autant que je m'en souvienne, je me trouvai, en débouchant dans la rue vaste et claire, d'une humeur aventureuse et romantique qui m'emplit d'aise. Le monde matinal qui s'étalait devant moi me parut si beau que j'eus le sentiment de le voir pour la première fois. Tout ce que j'apercevais me donnait une agréable impression d'amabilité, de bonté et de jeunesse. J'oubliai bien vite qu'un moment encore auparavant, dans mon bureau, là-haut, je ruminais des pensées lugubres devant une feuille de papier vide. La souffrance, la tristesse et toutes les idées pénibles avaient comme disparu, quoique je ressentisse encore vivement une certaine gravité devant et derrière moi.

Auteur: Walser Robert

Info: La promenade, 1920 in Ecrivains randonneurs de Antoine de Baecque

[ joie ] [ littérature ]

 

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travail

En été le troupeau montait à la montagne où l’herbe était plus fraîche. Là-haut nous produisions du fromage et les "ricotte" (fromage blanc) et je devais me lever à quatre heures du matin, prendre mon sac à dos et monter de l’altitude 1060 mètres du village jusqu’à 200 mètres où pâturaient nos bêtes. Je devais me charger les "ricotte" sur le dos pour les rapporter au village. J’y arrivais vers neuf heures du matin, trempé de sueur. Il me fallait cinq heures pour monter et redescendre la montagne, et je devais le faire un jour sur deux.
A mon retour au bistrot je m’attaquais à ma besogne journalière.

Auteur: Pasetta

Info: Dans "Pasetta racconta", page 25

[ souvenir ] [ enfance ] [ tâche ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

accumuler

La beauté est éphémère. Alors, moi du coup, je me posais la question : qu'est-ce qui dure dans la vie ? On a beau avoir énormément de terre, énormément de maisons, de vêtements, etcétéra, mais on ne va pas les emporter là-haut. On ne peut pas de toute manière les emporter. Si on part, si on emporte quelques choses, c'est seulement notre âme et moi je me disais toujours, écoute, moi j'aimerai quand même repartir millionnaire, mais bon, millionnaire d'âmes. J'ai envie d'enrichir mon âme. Donc du coup toutes les actions que je fais dans la vie, j'ai envie que ça contribue à nourrir mon âme ... donc par exemple jouer de la musique.

Auteur: Hyun-Jung Lim

Info: France Inter, Vous avez dit classique ? Émission du 22 mars 2016

[ stocker ] [ emmagasiner ] [ esprit ]

 

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racisme

Danny, Nora et Luthar jouaient aux cartes sur un vieux drap étalé entre deux cheminées sur le toit de l'immeuble de Salem Street. Il était tard, ils étaient tous les trois recrus de fatigue - Luther avait apporté avec lui l'odeur des parcs à bestiaux, Nora celle de l'usine - et pourtant ils avaient choisi de s'installer là-haut avec deux bouteilles de vin et un jeu de cartes car il n'y avait pas beaucoup d'endroits où un Noir et un Blanc pouvaient se montrer ensemble, et où une femme pouvait se joindre à eux pour boire trop de vin. Lorsqu'ils étaient tous les trois réunis ainsi, Danny avait l'impression de remporter une victoire sur le monde.

Auteur: Lehane Dennis

Info: Un pays à l'aube

[ complicité ]

 

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recherche

Où t’es-tu caché, amour ? tu m’as laissée seule avec mes gémissements.

Comme le cerf tu as fui après m’avoir blessée.

Derrière toi, en t’appelant, je suis sortie. Tu étais parti.



Bergers, qui allez là-haut, sur les estives, dans la montagne,

Si d’aventure vous voyez celui que j’aime par-dessus tout,

Dites-lui que je brûle, que je souffre et que je meurs.



Cherchant mon amour, j’irai par les montagnes et le long des rivières,

Je ne cueillerai pas les fleurs, je ne craindrai pas les bêtes,

Et je passerai les forts et les frontières.


Auteur: Saint Jean de la Croix Juan de Yepes Álvarez

Info: Le Cantique spirituel, trad. Jean-Marc Sourdillon, strophes I, II, III

[ quête ] [ désir ] [ dieu ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

méditation

Faire sa prière n'est pas tout à fait la même chose que prier, observa Anne, absorbée dans ses réflexions. Mais je vais m'imaginer que je suis le vent qui souffle, là-haut, dans le faîte de ces arbres. Lorsque j'en aurai assez des arbres, je m'imaginerai que je descends doucement, parmi ces fougères, et puis je m'envolerai jusqu'au jardin de Mme Lynde, et j'y ferai danser les fleurs, et là, d'un seul coup, je balayerai le champ de trèfle. Puis je soufflerai sur le Lac-aux-Miroirs et je le ferai onduler pour qu'il forme de petites vagues brillantes. Oh, comme le vent permet à l'imagination de vagabonder ! Eh bien, c'est fini, je ne dirai plus rien, Marilla.

Auteur: Montgomery Lucy Maud

Info: Anne La Maison aux pignons verts T01

[ voyage ]

 

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littérature

La dernière maison habitée, il y a encore une dizaine d'années, fut celle de la famille Balbiguères qui depuis longtemps y exerçait le métier de bûcheron.
José, le père, travaillait avec son fils Michel ; souvent je les rencontrais là-haut sur le versant de l'Aspres où les sapins sont énormes et je passais de longues heures à les admirer.
Ce métier a quelque chose de fabuleux quand le bûcheron, armé de sa cognée, invisible pygmée sous l'ombre des futaies, semble combattre des géants.
La forêt gronde et retentit au loin de multiples échos.
Lutte grandiose où un à un les grands arbres s'abattent dans le fracas de leurs branches brisées et le bûcheron victorieux apparaît sur la clairière jonchée de morts.

Auteur: Monfreid Henry de

Info: Chasseurs d'isards ou le secret du lac noir, chapitre 1, Le Puigt

[ nature ] [ végétal ]

 

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nature

Il pleuvait encore légèrement, mais, avec l'insaisissable soudaineté d'un ange, un arc-en-ciel avait déjà fait son apparition. Il demeura suspendu au-dessus du champ moissonné en un langoureux étonnement de lui-même, rosâtre et vert avec une effusion violacée le long de sa lèvre intérieure, dominant l'orée d'un bois lointain dont il laissait transparaître une partie frémissante. Des flèches de pluie égarées qui avaient perdu à la fois le rythme et le poids et la capacité de faire le moindre bruit, étincelaient à l'aventure, ici et là, dans le soleil. Là-haut, dans le ciel lavé par la pluie, de derrière un nuage noir comme un corbeau, se dégageait un nuage d'une ravissante blancheur qui brillait de tous les détails d'un moulage, monstrueusement compliqué.

Auteur: Nabokov Vladimir

Info: Le don, Gallimard, Collection Folio n°2340, 1992, p.119

[ littérature ]

 

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songe

[…] Récemment, tu vois, j’ai fait un rêve où je voyais le monde entier se liquéfier. J’étais debout sur la Cienega, de là-haut je surplombais le monde, et il fondait, il se liquéfiait, c’était tellement fort et réaliste tu vois. Alors j’me suis dit Eh ben si ce rêve se réalise, comment pourrais-je l’arrêter, tu vois c’que j’veux dire ?" J’opine du chef. "Comment faire pour changer les choses, tu vois ? Alors j’ai pensé que si moi j’me perçais l’oreille ou quelque chose, si je modifiais mon apparence physique, changeais de couleur de cheveux, le monde cesserait de se liquéfier. J’me suis donc teint les cheveux, et ce rose tient le coup. Il me plaît. Il dure. Et j’crois que l’monde va cesser de se liquéfier."

Auteur: Ellis Bret Easton

Info: Moins que zéro

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Ajouté à la BD par miguel