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wu-wei

J’aspirais à une manière de cultiver qui fasse plaisir, naturelle, qui aboutisse à rendre le travail plus aisé et non plus dur."Et si on ne faisait pas ceci ? Et si on ne faisait pas cela ?" - telle était ma manière de penser. Finalement, j’arrivai à la conclusion qu’il n’était pas nécessaire de labourer, pas nécessaire de répandre de l’engrais, pas nécessaire de faire du compost, pas nécessaire d’utiliser de l’insecticide. Quand vous en arrivez jusqu’à ce point, il y a peu de pratiques agricoles qui sont vraiment nécessaires.

Auteur: Fukuoka Masanobu

Info: Dans "La révolution d'un seul brin de paille", page 44

[ dépouillement ] [ simplicité ] [ économie rurale ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

rationalisme laïc

[…] Le travail agricole est un rite révélé par des dieux ou par les Héros civilisateurs. Aussi constitue-t-il un acte à la fois réel et significatif. Comparons-le avec le travail agricole dans une société désacralisée : ici, il est devenu un acte profane, justifié uniquement par le profit économique. On laboure la terre pour l’exploiter, on poursuit la nourriture et le gain. Vidé de symbolisme religieux, le travail agricole devient à la fois "opaque" et exténuant : il ne révèle aucune signification, ne ménage aucune "ouverture" vers l’universel, vers le monde de l’esprit.

Auteur: Eliade Mircea

Info: Le sacré et le profane

[ paysannerie ] [ religion ] [ cultivateur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

poème

Ici tard en septembre
je puis rester avec les fenêtres
de la salle de pierres grandes ouvertes
sur les branches de prunier encore vertes
au dessus des deux champs dénudés à présent
fraîchement labourés sous les noyers
et observer l'écran des frênes
et sous eux la rivière
et écouter le cri de la buse
sur la vallée embrumée
par dessus la bosse des bois
et les agneaux au pâturage
sur la pente et un pinson
quelque part au bas de la haie de prunelliers
et le silence du village
derrière moi et des années.

Auteur: Merwin William S

Info: L'appel du Causse, Un matin d'automne

[ automne ]

 

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théorie-pratique

- Les livres, c'est du gaspillage. Mon père disait que labourer un champ vous en apprend plus sur la vie que cent livres. Il m'a retiré de l'école quand j'avais dix ans. Il disait : "Si les livres vous donnent les réponses, pourquoi ce pays a-t-il tellement d'ennuis ? "
[...] Son second, plus jeune, intervint : "Ce n'est pas du gaspillage. C'est une maladie. Les gens qui lisent imaginent qu'ils peuvent comprendre la vie à travers les livres. Dites-moi, sahib, si vous lisez cent bouquins sur le poulet tandoori, est-ce que vous le goûtez ?"

Auteur: Tejpal Tarun

Info: Loin de Chandigarh

[ pragmatisme ] [ lecture ]

 

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printemps

Ce mois a été fort sec & tempéré ; il y a même eu des jours très-frais.

Les avoines souffoient beaucoup de la sécheresse, ainsi que toutes les plantes potagères ; les pluies qui sont venues sur la fin du mois, entr'autres la grande averse du 29, ont fait beaucoup de bien aux avoines qui épioient à un demi-pied de terre, & ont mis en état de continuer les labours qu'on avoit interrompus à cause de la sécheresse.

On entendoit encore le rossignol. Le 22, on servoit encore des fraises, & les groseilles étoient rouges.

Auteur: Du Hamel du Monceau Henri-Louis

Info: in "Mémoires de l'Académie royale des sciences", mai 1762, p. 397

[ météo ] [ historique ] [ observation scientifique ] [ almanach ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

être humain

L'Homme est la seule créature qui consomme sans produire. Il ne donne pas de lait, il ne pond pas d'oeufs, il est trop débile pour pousser la charrue, bien trop lent pout attraper un lapin. Pourtant le voici suzerain de tous les animaux. Il distribue les tâches entre eux, mais ne leur donne en retour que la maigre pitance qui les maintient en vie. Puis il garde pour lui les surplus. Qui laboure le sol ? Nous ! Qui le féconde ? Notre fumier ! Et pourtant pas un parmi nous qui n'ait que sa peau pour tout bien.

Auteur: Orwell George

Info: La ferme des animaux

[ profiteur ] [ inconséquent ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

reptiles légendaires

Ces légendes sont associées au thème des Saintes-Maries de la Mer, à Marie -Madeleine (22 juillet), et à sainte Marthe (29 juillet) qui est toujours vénérée à Arles-sur-Rhône et à Tarascon, en période caniculaire. Toujours au XIIIe siècle, sa Légende Dorée affirme que, venue évangéliser la contrée, "elle lie la tarasque avec un ruban", ou "avec sa ceinture". Comme dans les légendes de saint Samson ou de saint Véran, on peut y voir l'"étole des prélats" et le dragon, tarasque ou vouivre, n'est pas immédiatement occis et mis en pièces, mais préalablement domestiqué et chassé, comme s'il s'agissait d'une entité à transformer. 

Auteur: Olive Jean-Louis

Info: L'étrange cas de saint Georges en catalogne, vieux laboureur et jeune cavalier ? , Revue "Tradition wallonne", Saints et dragons II

[ symbolisme ] [ créature mythique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

racisme

Quand nous Indiens tuons pour de la viande, nous la mangeons. Quand nous cherchons des racines nous faisons de petits trous. Quand nous construisons nos maisons, nous faisons de petits trous. Quand nous brûlons l'herbe pour les sauterelles, nous ne détruisons pas les choses. Nous ne détruisons pas les glands ainsi que les pommes de pin. Nous ne coupons pas les arbres. Nous employons seulement le bois mort. Mais les personnes blanches labourent la terre, abattent les arbres, mettent tout à mort... le peuple blanc s'en moque... comment l'esprit de la terre peut-il aimer l'homme blanc ?... Partout ou l'homme blanc est venu c'est la ruine.

Auteur: anonyme

Info: DIt par une femme Wintu amérindienne au 19ème Siècle

[ impérialisme ] [ bon sens écologique ]

 

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péquenots

L’on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu’ils fouillent et qu’ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières, où ils vivent de pain noir, d’eau et de racines ; ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain qu’ils ont semé.

Auteur: La Bruyère Jean de

Info: De l'homme, 128

[ ploucs ] [ paysans ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

nuit de l'âme

[...] si ton cœur se dessèche dans les déserts, subis ; souffre le désespoir et la paralysie de ta volonté ; c’est ton centre le plus intime qui va être labouré, bouleversé, écartelé. Toutes les tentations accourent, les plus dégoûtantes, les plus séduisantes, les plus grossières, les plus subtiles. Subis. Ne bouge pas. Reçois les rafales. Regarde en toi sans ciller. Tu te crois rejeté du Père parce qu’en ce moment tu te vois tel que tu es ; ton esprit défaille dans des agonies sans cesse renaissantes de désagrégation, de dénudement, d’impuissance ; il tombe tout vif en enfer. Aucun homme, aucune lecture, ne peut t’aider ; le remorts, l’impossibilité de prier, de penser, d’agir, t’écrasent.

Auteur: Sédir Paul Yvon Le Loup

Info: "Forces mystiques et conduite de la vie", bibliothèque des amitiés spirituelles, Paris, 1956, page 45

[ épreuve ] [ solitude ] [ souffrance ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson