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mathématiques

Il s'agit de souligner un fait plus surprenant, l'impression, évidente à chaque page de "De la nature", que la vision scientifique du monde - celle d'atomes se déplaçant au hasard dans un univers sans bornes - a, à l'origine, été inspirée par l'émerveillement d'un poète. Cet émerveillement ne doit rien à des dieux ou des démons, ni au rêve d'une vie après la mort ; chez Lucrèce, il vient de la prise de conscience que nous sommes faits de la même matière que les étoiles, les océans et de tout ce qui est. Ce qui, d'après lui, doit déterminer la façon dont nous menons notre vie.

Auteur: Greenblatt Stephen

Info: Quattrocento

[ langage ] [ poésie ] [ éblouissement ] [ historique ]

 

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quête

Tout ce qui touche aux sciences me passionne, mais je pense que les sujets qui éveillent le plus ma curiosité se situent à l'intersection entre les domaines de la science et de la spéculation philosophique : des choses telles que la nature de l'expérience consciente et la nature fondamentale de la réalité. A mon avis, notre plus grande découverte de ces trois cents dernières années tient dans la prise de conscience que l'homme est une créature faite de matière, et que cette matière qui nous compose obéit aux mêmes lois physiques que n'importe quoi d'autre dans l'univers. Dans un sens, mon oeuvre parle presque exclusivement de cela.

Auteur: Egan Greg

Info: Bifrost 45, interview

[ évolution ] [ atomes ] [ particules élémentaires ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mourir

C’est alors, ouvrant les yeux, j’ai vu la grande salle de réveil et sa lumière blafarde, entre jaune et vert, et, les baissant vers le pied de mon lit, au lieu de la rambarde en fer forgé et de la housse de couette, ce drap jaune inconnu sur lequel reposaient deux bras et deux mains bandés, il me fallu quelques secondes pour comprendre qu’il s’agissait des miens, dans ces secondes qui allaient au-delà du lit, tout le reste s’est engouffré, l’attentat et les minutes suivantes, et avec lui les cinquante et un ans d’une existence qui prenait fin ici, dans cette prise de conscience, à cet instant.

Auteur: Lançon Philippe

Info: Le lambeau

[ vécu ] [ hôpital ]

 

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chef d'oeuvre

Je définis un "classique", en littérature, en musique, dans les arts, dans la discussion philosophique, comme une forme signifiante qui nous "lit". Il nous lit plus que nous le lisons (l'écoutons, le percevons). Il n'est rien de paradoxal, encore moins de mystique dans cette définition. Chaque fois que nous serons aux prises avec lui, le classique nous questionnera. Il mettra au défi nos ressources de conscience et d'intelligence, d'esprit et de corps [...]. Le classique nous demandera : " As-tu compris ? " "As-tu ré-imaginé de manière responsable ? " ; "es-tu prêt à agir sur les questions, sur les potentialités d'être transformé, enrichi que j'ai posées ?"

Auteur: Steiner George

Info: Errata, Gallimard 1998, pages 32-33

[ miroir ]

 
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question

Sa prise de conscience de la dépendance absolue de ses enfants et des obligations d'adulte qui en découlaient pour elle, formait le coeur du problème de Jennett. Aux yeux du monde, un artiste se devait d'être libéré de toute obligation personnelle, condition vitale pour atteindre dans son oeuvre les idéaux les plus élevés, les plus transcendantaux. David Heaton s'était octroyé une telle liberté. Une liberté ontologiquement infantile, toutefois affranchie des contraintes de l'impuissance infantile. David ne serait jamais complètement adulte s'il voulait réussir comme artiste. Jennett se trouvait donc confronté à un choix cornélien : devait-elle se montrer responsable envers ceux qu'elle avait mis au monde ou fidèle à sa vocation ?

Auteur: Kay Francesca

Info: Saison de lumière

[ égoïsme ] [ maternité ] [ artiste ] [ dilemme ]

 

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lâcher prise

Dans l’hypothèse où c’est le recueillement qui est recherché, le sage est plus naïf que l’être naïf, car il se précipite vers les lointains au lieu de se déployer dans le proche ; et l’être naïf a au moins la sagesse d’habiter son monde-de-la-vie mitoyen au lieu de courir sur les sentiers de l’univers. Si le sage, pour ne pas céder à la naïveté, voulait dépasser le geste et la parole, cela devrait être vers leur amont, vers l’expérience immédiate de leur réalisation, plutôt que vers leur aval et vers des futurs incertains. Il devrait demander au verbe de le reconduire à sa source vive plutôt que de l’égarer en le jetant à la poursuite de ses projets.

Auteur: Bitbol Michel

Info: Dans "La conscience a-t-elle une origine ?" page 34

[ piège performatif ] [ en-deçà du langage ] [ zen ] [ intellectualisme cul-de-sac ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

lâcher-prise

Qu'y a-t-il de mal à chercher l'agréable et se détourner du désagréable ? La rivière de la vie coule entre les rives de la souffrance et du plaisir. Il n'y a de problème que si le mental refuse de couler avec la vie et reste cloué aux rives. Ce que j'entends par couler avec la vie, c'est l'acceptation, laisser venir ce qui vient et laisser aller ce qui va. Ne désirez pas, n'ayez pas peur, observez le présent tel qu'il est et quand il arrive, car vous n'êtes pas ce qui arrive, mais celui à qui ça arrive. Et au fond, vous n'êtes même pas l'observateur. Vous êtes la potentialité ultime dont la conscience qui embrasse tout est la manifestation et l'expression.

Auteur: Nisargadatta Maharaj Sri

Info: Je suis, p. 19

[ prise de conscience ] [ réalisation du Soi ]

 
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Ajouté à la BD par Bandini

recul sur soi

La possibilité qu’offre la sociologie à toutes celles et ceux qui s’en saisissent de clarifier leur existence et de prendre conscience des processus qui les déterminent ne débouche pas automatiquement sur une libération immédiate, de même que la mise en mots des expériences dans le cadre de la psychothérapie ou de la cure analytique ne suffit souvent pas à guérir les patients de leurs maux ou de leurs souffrances. Ces expressions verbales et ces prises de conscience ne peuvent notamment pas stopper comme par miracle des logiques incorporées qui fonctionnent bien souvent en deçà de la conscience, comme des schémas récurrents, des habitudes qui reviennent inlassablement sans même avoir à y penser. Mais elles constituent certainement la condition initiale de possibilité d’un changement.

Auteur: Lahire Bernard

Info: La part rêvée, p. 213

[ inconscient ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

vision du monde

L’œuvre commune part du constat de la non-fraternité entre les hommes, de l’oubli des morts par les vivants, des "pères" par les "fils", de l’indifférence régnant entre les vivants, et plus encore vis-à-vis des morts. Dans la civilisation contemporaine, estime Fiodorov, le commandement chrétien de l’amour du prochain s’est vidé de son sens. Pour lui, l’acceptation de la mort comme d’une fatalité est le comble de l’immoralité, dans la mesure où tant qu’existera la mort, le mal existera aussi, condamnant les hommes à l’impossibilité d’une vie pleinement morale. Le supramoralisme que propose le philosophe n’a rien à voir avec le "par-delà le bien et le mal" nietzschéen. Il est la prise de conscience, par l’ensemble de l’humanité, que celle-ci a le devoir d’anéantir la mort.

Auteur: Coldefy-Faucard Anne

Info: Préface à "Correspondance (1873-1903) de Nikolaï Fiodorov, traduit du russe par Anne Coldefy-Faucard, éditions des Syrtes, Genève, 2021, page 10

[ résumé ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

Gaule

L'abandon du vieux modèle assimilationniste qui faisait des "Français de souche" les référents culturels à imiter provoque des conséquences en cascade : érosion de l'estime de soi, de la sûreté morale, de la confiance collective, du sentiment d'unité et de fierté nationale. La crise identitaire débute avec la prise de conscience d'une liquidation progressive de tous ces indicateurs du Bonheur national brut, de tous ces éléments pourvoyeurs de satisfaction et de bien être, de tous ces services formant un capital immatériel que l'économie ne sait ni créer ni produire, mais auquel les Français tiennent comme à la prunelle de leurs yeux. Dans la grande panne des idéaux et le désert d'espérance collectives, la révolte identitaire exprime d'abord l'attachement des plus modestes à une identité mode de vie.

Auteur: Buisson Patrick

Info: La cause du peuple

[ électorat ] [ perdu ] [ perte de confiance ]

 

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