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anecdote

Je me retrouve à San Diego, où je passe ces deux mois à tester des bombardiers B-26, de gros bimoteurs qui reviennent en pièces détachées du Pacifique. Les mécanos rebouchent le fuselage percé de trous béants, révisent le moteur, réparent le train d'atterrissage et laissent l'équipe de pilotes, exclusivement féminine, piloter ces monstres volant pour vérifier qu'ils fonctionnent vraiment. Chaque fois que nous atterrissons sur une nouvelle base militaire pour livrer un "cercueil volant", nous sommes accueillies par des pilotes masculins stupéfaits.

Auteur: Leffler Maggie

Info: La vieille dame qui avait vécu dans les nuages

[ ww2 ] [ femmes-par-femmes ] [ armée ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

dernières paroles

Chaque mot, chaque pensée et chaque émotion reviennent à ce problème central : la vie n'a pas de sens. L'expérience du nihilisme consiste à rechercher et exposer chaque illusion et chaque mythe, où qu'il mène, quoi qu'il arrive, même si cela nous tue.



(Conclusion d'une lettre d'adieu de 1905 pages, abordant une multitude de thèmes  philosophiques.  Avec 1 433 notes de bas de page, une longue bibliographie, plus de 1 700 références à Dieu et 200 références à Nietzsche)

Auteur: Heisman Mitchell

Info: Suicide note, 2010

[ autodestruction ] [ justifications ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

impuissance

Mes rêves sont des visions absolument identiques qui reviennent inlassablement, je fais toujours le même rêve. Je suis sous le porche de notre immeuble, au pied de l'escalier, derrière la porte cochère au verre armé inexpugnable, renforcée d'une armature de fer, et j'essaie d'ouvrir la serrure. Il y a une ambulance dans la rue, les silhouettes des infirmiers, floues à travers la vitre, sont d'une taille surnaturelle, leurs visages enflés sont entourés d'un halo, comme la lune. La clé tourne. Je m'escrime en vain.

Auteur: Szabo Magda

Info: la porte

[ onirisme ]

 

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cycles

Les saisons passent, reviennent en un immuable cercle. C'est l'été que j'aime par-dessus tout, pour l'abondance de la vie, le miracle de l'eau, de l'air et de la sève, pour la gaieté des couleurs, les seules qui animent mon existence. Le printemps n'est qu'une attente, une espérance, une impatience, et l'automne un déchirement, celui de ne pouvoir retenir la belle saison qui se termine, la lumière qui diminue, les jours qui tombent trop tôt dans la nuit. L'hiver est une blessure, une plaie, un tourment.

Auteur: Josse Gaëlle

Info: Une longue impatience

[ solstices ]

 

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écriture

Perso je pense volontiers que la littérature orale puis écrite a toujours été d'ordre mythique, légendaire, épique, fabuleuse, religieuse, etc., et que le roman réaliste est une invention hyper récente (de l'époque moderne), un genre ultra spécialisé, et qu'il est de toutes façons un peu comme du fantastique refoulé, le fantastique interne et personnel d'un auteur qu'il sort en le camouflant sous forme d'un langage qui se veut hypocritement réaliste.
Donc que des grands auteurs reviennent au mode d'expression "naturel" de la littérature ne me choque pas.

Auteur: Walktapus

Info: chat sur babelio.com

[ évolution ] [ langage ]

 

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tribu

Au cours de ce voyage, jamais ne me parut plus évidente la fragilité des miens. Les années passant, avec l’âge et dans la mort, elle se révélait. Mon père et ma mère aussi pouvaient être brisés et il revenait à nous désormais de les serrer dans nos bras. Les plus forts avaient besoin du soutien des faibles. Sans doute était-ce cela une famille, un enchevêtrement, une tour en Kapla dont l’équilibre précaire tient, coûte que coûte, grâce à la solidité des uns et malgré la fébrilité des autres.

Auteur: Adrian Pierre

Info: Que reviennent ceux qui sont loin

[ smala ] [ équilibre ] [ variété ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

création

Les muses délicates perdent la tête si leur attention n'est détournée qu'une fois. Il se peut que si tu réussis à parler et à traiter avec les hommes de l'extérieur tu ne revienne pas à ton bureau et à ta tâche. Lorsque l'esprit te choisit comme transcripteur pour publier un quelconque commandement, il te rend odieux aux hommes et les hommes te sont odieux, et tu acceptera cette répugnance avec joie. Le papillon de nuit doit voler jusqu'à la lampe, et tu dois résoudre ces questions même en mourant.

Auteur: Emerson Ralph Waldo

Info:

[ focalisation ] [ détermination ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

imaginaire

[…] [Selon Lacan] si l’on pense que le Moi "est" quelque chose, qu’il "est" ses fonctions, on court le risque que la psychanalyse revienne à une dimension pré-analytique. Un Moi sera par exemple fort ou faible, adapté ou pas adapté à la réalité et à l’environnement, et un homme sera d’autant plus sain que l’on trouvera son Moi fort et bien adapté. […] Au niveau pratique, cette conception aura pour conséquence d’infléchir la cure vers le développement d’un Moi fort et, au pire, vers une identification du patient à l’analyste.

Auteur: Maffei Giuseppe

Info: Dans "Les cahiers jungiens de psychanalyse", n°53, page 47

[ leurre ] [ compétitivité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

oppression

Vous pourriez aussi bien vous attendre à ce que les fleuves reviennent en arrière pour croire qu'un être humain né librement se contente de rester parqué, sa liberté niée, empêché de se déplacer à sa guise. Il nous a été enseigné que le grand Esprit voit et entend tout, et qu'il n'oublie jamais, et qu'alors il donne à chaque homme une maison en accord avec son esprit ; S'il a été un homme bon, il aura une bonne maison ; s'il a été un mauvais homme, il aura une mauvaise maison.

Auteur: Parole Cherokee

Info:

 

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existence

Dusses tu vivre trois mille ans et autant de fois dix mille ans, souviens-toi pourtant que personne ne perd une autre vie que celle qu'il vit et qu'il n'en vit pas d'autre que celle qu'il perd. Donc le plus long et le plus court reviennent au même. Car le présent est égal pour tous ; est donc égal aussi ce qui périt ; et la perte apparaît ainsi comme instantanée ; car on ne peut perdre ni le passé ni l'avenir ; comment en effet pourrait-on vous enlever ce que vous ne possédez pas ?

Auteur: Rues François des

Info: Les Marguerites françaises, 1595 <II, 14 p.1149>

[ illusion ] [ instantanée ]

 

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