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humour

Un cambrioleur s'introduit dans une maison qu'il croit vide. A l'intérieur il entend une voix qui lui dit :

- Tu devrait faire attention, Dieu et Jésus t'observent...

Le cambrioleur se retourne et voit une cage avec un perroquet à l'intérieur.

- Alors comme ça Dieu et Jésus me surveillent ?

- Oui, il te surveillent en ce moment même.

- Et toi comment t'appelles-tu

- Nazareth, répond le volatile.

- Mais quel idiot a pu te donner un nom pareil ?

- C'est le même idiot qui a baptisé le pitbull Dieu et le rottweiler Jésus


Auteur: Internet

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[ athéisme ] [ symbole ] [ dérision ] [ dénominations ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

post 68

Les conneries des années 60-70 ont fait des petits. Le gauchisme, mouvement puritain, est un des moments forts de l’évolution de la société vers la soumission enthousiaste à la Transparence. Déguisé a posteriori par les médias en "révolution sexuelle", le gauchisme quotidien faisait déjà de la fin du secret un dogme fondamental. Plus d’hypocrisies dans la vie conjugale. Plus de mensonges. Plus de liaisons cachées, c’est-à-dire bourgeoises. […] La nudité obligatoire (je me souviens de M. qui n’arrêtait pas, pendant les dîners, sous n’importe quel prétexte, de soulever son pull et de nous montrer ses seins) n’avait rien d’érotique. Elle était une des manifestations du nouvel ordre moral en train de se chercher.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Le portatif", pages 37-38

[ révéler ] [ surveiller ] [ fausse libération ] [ société de contrôle ] [ parisianisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

emprisonnement mental

Qui ment se surveille. Qui ment est l'homme le moins libre sur Terre. Qui ment, tout autant, sera le moins libre après sa vie sur Terre. Qui ment, comme le singe derrière ses barreaux, attend avec impatience que les spectateurs le laissent en paix, une fois venu le moment où les derniers visiteurs quittent le zoo. Qui ment trahit, moins les personnes qui l'entourent que la confiance innocente avec laquelle la vie lui prodigue ses instants de beauté. Car, perpétuellement sur ses gardes, son esprit et même son corps ne peuvent s'offrir le luxe dispendieux que constituent ces moments où, à découvert, ne défilent plus devant ses yeux, ne se forment plus dans sa bouche les mille mensonges chatoyants qui n'en sont qu'un seul, monocorde, fuligineux.

Auteur: Asensio Juan

Info: http://www.juanasensio.com/archive/2007/08/27/lord-jim-joseph-conrad.html?

[ piège ] [ fausse vie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

consolider

Se hisser au-dessus de soi suppose que l'on "assure" chaque palier atteint, comme font les alpinistes chevronnés pour éviter la dégringolade. Image réelle du "progrès" ? Un pas, une prise, un palier, puis tout ce qu'il faut pour ramener le corps et son équipage, toute cette lourdeur, et encore planter les pitons, surveiller l'orage, préparer le bivouac, car le froid et la nuit vont venir, être sûr, enfin, que le pas est fait, celui-ci, pour aujourd'hui. Celui qui a fait aussitôt après le pas de trop, le pas de l'ange, on voit encore la trace de sa chute ; il a dévissé, non sans entraîner avec lui la fragile humanité pleine de courbatures et de vertiges qui le suivait dans sa route, cet émouvant cortège de réfugiés et de pionniers qui traverse l'histoire.

Auteur: Worms Frédéric

Info: Revivre : Eprouver nos blessures et nos ressources

[ progresser ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

conscience

Le surmoi est une instance déduite par nous, la conscience morale une fonction que nous lui attribuons parmi d'autres, qui doit surveiller et juger les actions et les intentions du moi, et qui exerce une activité de censure. Le sentiment de culpabilité, la dureté du surmoi, sont donc la même chose que la sévérité de la conscience morale, il est la perception impartie au moi d'être ainsi surveillé, l'évaluation de la tension entre ses aspirations et les exigences du surmoi, et la peur de cette instance critique, peur qui est au fondement de toute la relation ; le besoin de punition est une manifestation pulsionnelle du moi devenu masochiste sous l'influence du surmoi devenu sadique, c'est-à-dire qu'il utilise une part de la pulsion présente en lui, de destruction interne pour en faire une liaison érotique au surmoi.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Le Malaise dans la culture

[ psychanalyse ]

 

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songe

J'ordonnai à mon esclave de surveiller la face du désert. Saïd et moi, exténués, dormîmes. Cette nuit, je rêvai que j'étais prisonnier d'un filet de serpents. Je me réveillai épouvanté. L'aube venait. À côté de moi dormait Saïd. Le contact d'une toile d'araignée sur ma peau m'avait fait rêver ce songe. Je fus fâché que Saïd, qui était lâche, dormît avec une si parfaite tranquillité. [p. 157]
[...]
- Oui, il ne m'étonnerait pas que la toile d'araignée, j'entends la forme universelle de la toile d'araignée, ou pour parler clairement, la toile d'araignée de Platon, eût suggéré son crime à l'assassin (parce qu'il y a un assassin). Tu te souviens qu'el Bokhari rêva dans un tombeau d'un réseau de serpents et qu'il découvrit à son réveil qu'une toile d'araignée lui avait suggéré ce songe. [p. 164]

Auteur: Borges Jorge Luis

Info: Abenhacan el Bokhar i

 

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mythologie

Le corbeau du reste n'a pas toujours été noir. La mythologie grecque raconte comme cet oiseau protégé d'Apollon était à l'origine aussi blanc que l'oie ou le cygne ; mais une délation malvenue causa sa perte et en fit un oiseau noir. Apollon en effet était amoureux de la belle Coronis, une mortelle avec qui il conçut Aesculape. Un jour, devant se rendre à Delphes, le dieu chargea le corbeau de surveiller la jeune femme en son absence. L'oiseau vit qu'elle se rendait sur une plage pour y rencontrer son amant, le bel Ischys. Malgré les objurgations de la corneille, qui lui conseillait sagement de ne rien dire, le corbeau s'empressa de tout rapporter à Apollon. Furieux, le dieu fit tuer Coronis. Puis, se repentant d'avoir écouté l'oiseau délateur, il le maudit et décida de l'exclure de la famille des oiseaux blancs : dorénavant et pour l'éternité son plumage sera noir.

Auteur: Pastoureau Michel

Info: Noir Histoire d'une couleur

[ historique ] [ teinte ]

 

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filature

En argot, on appelle ça des "leurres perturbateurs". Ce ne sont pas eux qui te surveillent réellement. En fait, leur mission consiste justement en le contraire : que tu les remarques. Dans les films, il est fréquent que le héros s'aperçoive que le type qui feint de lire le journal ou l'homme qui attend l'autobus l'épie, mais dans la vie réelle, tu ne vois que les "leurres". (...) Mon père est un spécialiste des questions de sécurité. Il dit que l'usage des "leurres" est purement psychologique : si tu crois que des hommes avec une moustache grise te surveillent, ton cerveau cherchera de façon inconsciente des types de ce genre et écarteront tous ceux qui ne présenteront pas cette caractéristique. Ensuite, tu es convaincue qu'il s'agit d'une paranoïa, tu baisses la garde et d'autres détails étranges ne retiennent pas ton attention. Et, pendant ce temps, les vrais espions se régalent avec toi.

Auteur: Somoza José Carlos

Info: La théorie des cordes, p.190

[ espionnage ]

 

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suggestion

Tout le monde connaît la fameuse scène où tous, à force de dire à Basile "Vous êtes pâle à faire peur", finissent par lui faire croire qu'il est malade. Cette scène me revient à l'esprit toutes les fois que je me trouve au milieu d'une famille étroitement unie, où chacun surveille la santé des autres. Malheur à celui qui est un peu pâle ou un peu rouge ; toute la famille l'interroge avec un commencement d'anxiété : "Tu as bien dormi ?", "Qu'as-tu mangé hier ?", "Tu travailles trop", et autres propos réconfortants. Viennent ensuite des récits de maladies "qui n'ont pas été prises assez tôt". Je plains l'homme sensible et un peu poltron qui est aimé, choyé, couvé, soigné de cette manière-là. Les petites misères de chaque jour, coliques, toux, éternuements, bâillements, névralgies, seront bientôt pour lui d'effroyables symptômes, dont il suivra le progrès, avec l'aide de sa famille, et sous l'oeil indifférent du médecin, qui ne va pas, vous pensez bien, s'obstiner à rassurer tous ces gens-là au risque de passer pour un âne.

Auteur: Alain

Info: 30 mai 1907

[ rapports humains ] [ miroirs ]

 

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dictature

Le trait dominant chez les chefs, autant que j'ai pu voir, c'est la paresse, fruit du pouvoir absolu. Faire travailler les autres, faire surveiller le travail, faire juger les surveillants et même le travail fait, tel est le métier de chef. Par exemple celui qui ordonne de creuser un abri, en tel lieu, ne saura jamais qu'on a rencontré du roc et usé des pioches ; il n'y pense même point. Et cette méthode qui rend ingénieux, patient et obstiné celui qui exécute, produit les effets contraires en celui qui ordonne car il ne s'exerce jamais contre le roc, ni contre l'eau ; il s'exerce seulement contre l'homme ; mais, par l'institution militaire, la discussion n'étant pas permise, et la révolte étant punie de mort, il n'y a point de vraie résistance ; le moyen est simple et toujours le même ; aussi fait-il des esprits enfants. Ainsi la volonté, l'esprit d'observation et de vigilance, le jugement enfin se retirent de ceux qui ordonnent. De là des erreurs incroyables, et qui même accablent l'esprit, tant qu'on ne remonte pas aux causes.

Auteur: Alain

Info: Marche ou la guerre jugée

 

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