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paysannerie

Produire toujours plus, toujours moins cher, avec toujours moins d'agriculteurs : voici désormais, au nom de la modernité, le paysan devenu un entrepreneur agricole, qui doit cultiver de plus en plus d'hectares.
A cette fin, il doit acheter des engins toujours plus gros et, pour leur faire de la place, il doit détruire les haies, fossés, chemins ou autres zones humides.
Afin d'obtenir les meilleurs rendements, il doit déverser de plus en plus d'engrais et de pesticides, irriguer davantage, stopper les rotations de cultures, développer la monoculture et sélectionner de plus en plus les espèces.

Auteur: Trouvé Aurélie

Info: Le business est dans le pré

[ efficacité ] [ capitalisme ] [ cercle vicieux ]

 

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anti-psy

- […] Possédés, vicieux, captieux et retors, ces favoris de la psychiatrie récente, à coups d’analyses super-conscientes, nous précipitent aux abîmes… Tout simplement aux abîmes ! Un matin, si vous ne réagissez pas Ferdinand, vous les jeunes, nous allons passer, comprenez-bien passer ! A force de nous étirer, de nous sublimer, de nous tracasser l’entendement, de l’autre côté de l’intelligence, du côté infernal, celui-là, du côté dont on ne revient pas !... D’ailleurs, on dirait déjà qu’ils y sont enfermés ces super-malins, dans la cave aux damnés, à force de se masturber la jugeote jour après nuit !

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Voyage au bout de la nuit

 

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poivrot

Tu tires la chasse d’eau et tu contemples ton vomi comme un train au départ. Ton estomac est vide, tu ne vomiras sans doute plus aujourd’hui et tu décides de prendre cinq aspirines, lesquelles, ajoutées aux six que tu as prises hier soir, font un total de onze cachets en huit heures, ce qui, selon la notice, les médecins, les copines et les femmes du monde entier, est très mauvais pour la santé. Mais tu as pris cette habitude depuis si longtemps que tu n’oses pas t’arrêter maintenant, et tu frissonnes à l’idée de ce que seraient tes gueules de bois sans aspirine.

Auteur: deWitt Patrick

Info: Ablutions

[ cercle vicieux ] [ alcool ] [ médicaments ] [ dépendance ]

 

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sans-emploi

Si le monde du travail est (re)devenu aussi pourri, humiliant et appauvrissant, n'est-ce pas à cause de notre impossibilité d'imaginer autre chose pour nos vies que l'enchaînement au travail ? A travers les pages du bouquin, une réponse s'esquisse lorsque l'on découvre l'existence de groupes de parole autour de la dépendance au travail. "[…] ces groupes luttent contre la Dépendance au Travail, une pathologie non reconnue officiellement mais qui, à les en croire, fait des milliers de victimes chaque année : des hommes et des femmes que le chômage ou le non-emploi mène dans un cercle vicieux fait d'attentes déçues, de frustration, d'isolement, de dépression, dont, bien souvent, ils ne sortent pas vivants."

Auteur: Colimasson

Info: Extrait de la critique de "Robledo" de Daniele Zito, sur Babelio, 11 février 2019

[ pression sociale ] [ déprime ]

 
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homme-par-femme

Gueule consumée, peau mal rasée comme barbouillée de cendres, des joues qui pendent. Il sent l’alcool. Paumé dans un endroit pas pour lui, il a vraiment tout du pauvre type. Des fringues façon classique, mais classique cheap. Sans son haleine avinée qui couvre tout, il sentirait l’usure, le râpé, le fond de tiroir et la friperie. Il a l’âge des porcs en crise. Bambi trouve que c’est une pitié, ce vicieux précaire qui, dans un monde idéal, aurait des thunes pour raquer des restos stylés à de jolies loutes trop jeunes comme elle. D’avance, elle sait qu’il n’y aura pas de resto, tout au plus paiera-t-il sa coupe, et ce n’est même pas sûr.

Auteur: Mulder Caroline de

Info: Manger Bambi

[ minable ] [ miteux ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

christianisme

La religion est vraie, ou elle est fausse : si elle n'est qu'une vaine fiction, voilà, si l'on veut, soixante années perdues pour l'homme de bien, pour le chartreux ou le solitaire : ils ne courent pas un autre risque. Mais si elle est fondée sur la vérité même, c'est alors un épouvantable malheur pour l'homme vicieux : l'idée seule des maux qu'il se prépare me trouble l'imagination ; la pensée est trop faible pour les concevoir, et les paroles trop vaines pour les exprimer. Certes, en supposant même dans le monde moins de certitude qu'il ne s'en trouve en effet sur la vérité de la religion, il n'y a point pour l'homme un meilleur parti que la vertu.

Auteur: La Bruyère Jean de

Info: Les Caractères/Oeuvres/la Pléiade/Gallimard 1951<p.452 XVII, 13>

[ bipolarité ] [ inquiétant ] [ père fouettard ]

 

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pulsion de mort

[…] le développement du progrès semble être lié à l’intensification de la servitude. Dans tout l’univers de la civilisation industrielle, la domination de l’homme par l’homme croît en étendue et en efficacité. Cette tendance n’apparaît pas comme un recul accidentel et passager sur le chemin du progrès. Les camps de concentration, les génocides, les guerres mondiales et les bombes atomiques ne sont pas des rechutes dans la barbarie, mais les résultats effrénés des conquêtes modernes de la technique et de la domination. L’asservissement et la destruction de l’homme par l’homme les plus efficaces, s’installent au plus haut niveau de la civilisation, au moment où les réalisations matérielles et intellectuelles de l’humanité semblent permettre la création d’un monde réellement libre.

Auteur: Marcuse Herbert

Info: Dans "Eros et civilisation", trad. de l'anglais par Jean-Guy Nény et Boris Fraenkel, éditions de Minuit, Paris, 1963, pages 15-16

[ paradoxe ] [ cercle vicieux ]

 

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fatigue chronique

Un dépressif n’a pas confiance en son corps. Il a appris à le contrôler et à le maîtriser. Il croit qu’il est nécessaire de le stimuler, de le contraindre, pour qu’il fonctionne normalement. Lors d’un accès dépressif, le malade n’est plus capable de tels efforts. Il ne comprend pas que son corps est alors épuisé par un long asservissement aux demandes d’un ego hypertrophié. Pour lui, sa dépression est due à l’effondrement de sa volonté plutôt qu’à un épuisement du corps ; son principal souci est donc de retrouver à tout prix courage et fermeté. Il tente d’atteindre ce but, quitte à sacrifier le repos physique qui lui permettrait de récupérer ses énergies. Une telle attitude retarde son rétablissement, mais c’est là le mécanisme même de la dépression.

Auteur: Lowen Alexander

Info: Dans "La dépression nerveuse et le corps", page 106

[ cercle vicieux ] [ impitoyable ]

 
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bénéfices secondaires

Il y a des personnes à qui apparaît quelque maladie de leur corps ou de leur âme comme la chose la plus précieuse et la meilleure dans leur vie. Ils passent tout leur temps à la dorloter, ce n’est que par elle qu’ils existent, ils souffrent par elle, ils se nourrissent d’elle, ils s’en plaignent aux autres, et par là ils attirent l’attention du prochain. Pour cela ils jouissent de la compassion des gens, et en dehors de cela ils n’ont rien. Enlevez-leur cette maladie, guérissez-les, et ils seront malheureux, parce qu’ils seront privés de leur unique moyen d’existence, — ils seront vides. Parfois la vie d’un homme est pauvre à tel point qu’involontairement il est forcé d’estimer son vice et d’en vivre ; vraiment on peut dire que souvent les gens sont vicieux par ennui.

Auteur: Gorki Maxime

Info: Vingt-six et une, traduction du russe de S. Kikina et P. G. La Chesnais.

[ identité ] [ complaisance ] [ narcissisme ] [ tirer avantage ] [ auto-apitoiement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

assassinat

J'ai commencé à gifler la siamoise sur le museau, gentiment d'abord, comme pour jouer, puis un peu plus fort. Pourtant, il n'y avait rien au monde que j'aime plus que les chats, mais elle non, il n'y avait rien à faire, elle me narguait, elle ne voulait pas m'avouer qui était son amant, elle se contentait d'essayer d'attraper mon nez avec sa patte, comme si j'étais là pour m'amuser. Sale chatte. Il n'y a rien de plus vicieux que les siamoises, toujours en chaleur. Je ne pouvais pas tolérer plus longtemps cette obstination à se moquer de moi. D'une main je lui ai fermé la gueule, pour qu'elle ne miaule pas, et de l'autre je l'ai étranglée. C'est si mince le cou d'un chat, si fragile, on peut le broyer entre ses mains comme un poussin.

Auteur: Martinet Jean-Pierre

Info: Jérôme : L'enfance de Jérôme Bauche

[ animal domestique ] [ meutre ]

 

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