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bituré
A jeûn, il est communément admis que la Terre qui nous supporte tourne autour du Soleil. Passé les trois grammes d’alcool dans le sang, il se produit la révolution inverse : l’Univers se met à tourner autour de vous. L’expérience n’est pas heureuse, elle prouve que l’homme n’a pas vocation à être le centre de l’Univers.
Auteur:
Parent Denis
Années: 1959 -
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: scénariste BD
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Grand chasseur blanc
[
dérèglement des sens
]
[
saoul
]
[
bourré
]
lépidoptères
Quand je fus ivre, je m’assis sur une des marches du perron et contemplai deux énormes papillons noir et pourpre effectuer un ballet au-dessus du bassin aux poissons rouges. Ils ressemblaient à deux grosses cendres si légères qu’elles ne subissaient pas l’apesanteur et devenaient victimes de la moindre brise. J’aime bien les papillons, ils n’ont que quelques heures à vivre et, pourtant, ils prennent le temps de danser.
Auteur:
Parent Denis
Années: 1959 -
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: scénariste BD
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Grand chasseur blanc, Chapitre 7 : Ceux qui ne s’aiment plus échangent des maux doux.
[
.
]
crépuscule
Dans toute la vallée, la vie du jour s’était endormie et celle de la nuit s’éveillait lentement.
Auteur:
Clavel Bernard
Années: 1923 - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Malataverne
ego
Car notre enfance n'est jamais de l'histoire ancienne. L'enfant que nous avons été, même si nous ne tenons pas à le revoir, même si nous ne l'avons pas convoqué, est soudain là. Il hante notre présent qui se trouble et s'obscurcit. Il a l'éclat légèrement tremblant des revenants.
Auteur:
Péju Pierre
Années: 1946 - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: romancier, essayiste et professeur de philosophie
Continent – Pays: Europe - France
Info:
La diagonale du vide
[
moi ancien
]
philosophe
Après le Manuel d’Épictète, je relis les Pensées de Pascal. Curieux auteur que ce Pascal. Ses idées sur la société sont d’une lucidité et d’un cynisme rares. Quant à son apologétique, elle mise avec une telle candeur sur la lâcheté humaine, que je m’en réjouis comme d’un bon tour ! Avec des arguments, dit-il, on ne prêche que les convertis. Il ne s’agit donc pas de prouver la religion, mais d’inquiéter le libertin, de lui scier le moral, de lui donner envie de croire... Une fois qu’il aura bien envie de croire, les arguments, il les trouvera tout seul !
Auteur:
Gripari Pierre
Années: 1925 - 1990
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France - Grèce
Info:
Dans "La vie, la mort et la résurrection de Socrate-Marie-Gripotard", éditions de la Table Ronde, 1968, page 207
[
résumé
]
[
méthode
]
mauvaise conscience
La culpabilité [...] est une demande sentie comme interdite. [...] Pourquoi cette demande est-elle sentie comme interdite ? Si elle était simplement sentie comme interdite parce que, comme on dit, c’est défendu, il n’y aurait aucun problème. [...] le sentiment de culpabilité apparaît à propos de l’approche d’une demande sentie comme interdite parce qu’elle tue le désir [...].
Auteur:
Lacan Jacques
Années: 1901 - 1981
Epoque – Courant religieux: récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: psychanalyste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Dans le "Séminaire, Livre V", "Les formations de l'inconscient (1957-1958)", éditions du Seuil, 1998, page 498
[
définie
]
[
psychanalyse
]
métaphore paternelle
Là où le Nom-du-Père manque, cet effet métaphorique ne se produit pas, et je ne peux arriver à faire venir au jour ce qui fait désigner le x comme le signifiant phallus. C’est ce qui se produit dans la psychose, pour autant que le Nom-du-Père est rejeté, est l’objet d’une Verwerfung primitive, n’entre pas dans le cycle des signifiants, et c’est pourquoi aussi le désir de l’Autre, nommément de la mère, n’y est pas symbolisé.
[...] ce désir [...] n’est pas symbolisé dans le système du sujet psychotique, et, de ce fait, la parole de l’Autre ne passe nullement dans son inconscient, mais l’Autre en tant que lieu de la parole lui parle sans cesse.
[...] Tout lui parle parce que rien de l’organisation symbolique destinée à renvoyer l’Autre là où il doit être, c’est-à-dire dans son inconscient, n’est réalisé dans cet ordre. L’Autre lui parle d’une façon homogène à la première et primitive parole qui est celle de la demande.
Auteur:
Lacan Jacques
Années: 1901 - 1981
Epoque – Courant religieux: récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: psychanalyste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Dans le "Séminaire, Livre V", "Les formations de l'inconscient (1957-1958)", éditions du Seuil, 1998, page 480
[
forclusion
]
[
logique structurale
]
hommes-femmes
Je voudrais encore vous parler des pulsions de mort et des pulsions de vie, parce que je crois que certains parmi vous sont intéressés par la psychanalyse.
Ces questions de pulsions de mort sont les choses dont on parle le moins. Or, la femme représente pour l'homme celle qui figure les pulsions de mort. Car, il est vrai, la femme soutire à l'homme sa puissance, excite l'homme, du fait qu'elle a des enfants, à travailler et à rapporter provende à la maison, et est ressentie après le coït comme la représentante des pulsions de mort chez l'homme. En dehors des moments de désir sexuel qu'il y a entre eux, elle est très souvent ressentie comme la castratrice, c'est-à-dire celle qui soutire des énergies qu'il pourrait employer ailleurs.
C'est pour cela qu'elle est pour lui représentante des pulsions de mort — d'ailleurs les Parques ne sont-elles pas des femmes ? — puisque, comme je vous l'ai dit tout à l'heure, c'est la mère jusqu'à cinq, six ans, âge de l'autonomie de l'enfant, qui est celle qui coupe le fil.
[...]
C'est pour cela que la mère, la femme à la suite de la mère, les femmes sont, pour les hommes, représentatives de la mort.
Ainsi, quand ils sont, eux, envahis de non-vie, de non-agression, de cette espèce d'étang d'eau qui monte et qui empêche toute envie d'aller vers l'extérieur, au moment où l'homme se sent devenir passif, plein de besoins, de pulsions passives d'attraction de la femme, si elle vient le secourir, il sent de nouveau le danger : "C'est qu'elle vient quand je suis aplati, donc elle m'aime quand je suis aplati."
Vous voyez toutes ces raisons pour lesquelles les femmes représentent pour les hommes la pulsion de mort, parce qu'elles sont aussi très passives et que, lorsqu'ils s'identifient à elles, ils sentent qu'ils vont perdre comme autrefois quand ils s'identifiaient à leur mère.
Les femmes sont vraiment un danger pour les hommes, pas seulement fantasmatique mais un danger même à leur contact trop fréquent. Et c'est aussi une des choses qui est à l'origine de tant de chassés-croisés dans les couples, parce qu'on vit trop ensemble et que les femmes n'ont pas su comprendre qu'il fallait que l'homme prenne du large assez souvent, parce que le rapprochement trop fréquent crée l'angoisse que la femme soutire les forces vives de l'homme.
Auteur:
Dolto Françoise
Années: 1908 - 1988
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: psychologue
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Sur la féminité (1968)
[
menace
]
[
différences
]
stimulation
C'est une chose que j'avais souvent remarquée. Contrairement aux théories pédagogiques dominantes, les enfants ne se plaignaient pas qu'on leur enseignât trop de choses. Ça, c’était le discours des docteurs Folamour de l'Inspection générale de l'Êducation nationale et des associations de parents d'élèves. Les élèves, eux, se désespéraient plutôt de voir leurs professeurs leur servir année après année un brouet pédagogique dilué, accompagné d'un savoir émietté. Le rabâchage les accablait. C'était pour tuer le temps qu’ils s'envoyaient des messages sur leur téiéphone portable pendant les cours. Je ne perdais pas mon calme, je leur parlais des nuages.
C'était suffisant pour que la classe écoute. Victoire et Fatoumata, Pierre, Chloé et Cameron, Thomas et Matiss, Antoine-Alexandre et Quoc-han. La terminale L1, ma classe préférée au cours de l'année scolaire 2013-2014. Les garçons et les filles qui la composaient m'avaient souvent donné l'occasion de vérifier ma théorie sur les élèves : tout ce qui était nouveau les attirait, tout ce qui était rebouilli les écœurait. Leur esprit critique devait être stimulé. Aimais-je encore mon métier ? Peut-être pas tous les jours, mais j'aimais mes élèves. Et je n'affectionnais pas cet enseignement qui semblait conçu pour les faire bâiller. Tout cela ne devait probablement rien au hasard. Le capitalisme total avait tout intérêt à ce que l'école devienne une fabrique de crétins. Une vérité que la plupart de mes collègues ne voulaient pas entendre.
Auteur:
Lapaque Sébastien
Années: 1971 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: romancier, essayiste et gastronome, critique au Figaro littéraire
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Ce monde est tellement beau
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exigence
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[
apprentissage
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[
dépaysement éducateur
]
projections
Et à la mauvaise habitude de parler de soi et de ses défauts il faut ajouter, comme faisant bloc avec elle, cette autre de dénoncer chez les autres des défauts précisément analogues à ceux qu'on a. Or, c'est toujours de ces défauts-là qu'on parle, comme si c'était une manière de parler de soi, détournée, et qui joint au plaisir de s'absoudre celui d'avouer. D'ailleurs il semble que notre attention, toujours attirée sur ce qui nous caractérise, le remarque plus que toute autre chose chez les autres. Un myope dit d'un autre : "Mais il peut à peine ouvrir les yeux" ; un poitrinaire a des doutes sur l'intégrité pulmonaire du plus solide ; un malpropre ne parle que des bains que les autres ne prennent pas ; un malodorant prétend qu'on sent mauvais ; un mari trompé voit partout des maris trompés ; une femme légère des femmes légères ; le snob des snobs.
Auteur:
Proust Marcel
Années: 1871 - 1922
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
A la recherche du temps perdu, tome 2 : A l'ombre des jeunes filles en fleurs
[
rapports humains
]
[
miroirs
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