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vengeance

Trois fois par semaine je vais prendre ma femme dans le centre-ville en rentrant du boulot. Elle sort plus tôt que moi et elle en profite toujours pour voir ses copines ou faire des courses. Ma femme n'est jamais arrivée une seule fois à l'heure à ces rendez-vous. A chaque fois, elle me fait poireauter entre dix et quinze minutes. J'ai fait le calcul, depuis que nous sommes ensemble, j'ai attendu ma femme 16 224 minutes. Un soir je suis arrivé au rendez-vous pile à l'heure, comme à l'habitue, et comme c'était à prévoir, elle n'était pas là. Alors je suis parti. Je suis rentré onze jours, six heures et vingt-quatre minutes plus tard. On est quittes.

Auteur: Thomas David

Info: La Patience des buffles sous la pluie

[ humour ] [ retard ]

 

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gamines

Les seules à l’émouvoir un peu, ce sont les petites qui passent, en sortant du primaire, en bande de moineaux. Quand elle les voit sautiller comme ça, pattes maigres et torses plats, Maud se souvient de son enfance comme un paradis perdu. Le goût des BN à quatre heures, qu’elle commençait à manger par les coins, en regardant les dessins animés. L’odeur particulière de la gomme au fond de la trousse, celle des fraises Tagada. Les jeux dans la cour de récré, les amitiés exclusives, jalouses. Les vacances, si longues. Les cadeaux de Noël, mal cachés dans l’armoire, cent fois palpés d’un doigt léger, inquisiteur. Les tours de vélo sur le parking, entre copines, aux soirs d’été. Elle se souvient sans conviction, sans certitude.

Auteur: Roger Marie-Sabine

Info: Un simple viol

[ enfance ] [ nostalgie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

humour

Anakawa : Viens chez moi je fais une teuf en impro y'a pas mes parents ! Bières à volontés et tout ! :P
Chh : Je peux pas je suis avec ma copine...
Anakawa : Putain mec t'es sérieux ! En plus tu m'as pas dis qu'elle était malade ?
Chh : Si, mais justement. Faut que je passe du temps avec elle, que je sois là pour elle. Elle a besoin de moi en ce moment, elle est mal dans sa peau, elle stresse pour ses exam's, ses parents lui foutent la misère... Elle est vraiment pas bien. Tant pis si elle est malade, je serais toujours là pour elle. C'est toute ma vie, je la laisserai pas tomber pour une vieille soirée de merde.
Anakawa : ...
Chh : Non je déconne, j'arrive.

Auteur: Internet

Info:

[ femmes-hommes ] [ adolescent ] [ dialogue-web ]

 

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nostalgie

J'aimerais voyager dans le temps pour revenir à la décennie pendant laquelle la drogue et moi étions copines et se défoncer servait à quelque chose. (... ) D'une minute à l'autre, comme dans un conte de fées, la réalité devient malléable. Ce génie est séduisant. Sans quoi je ne lui aurais pas consacré ma vie. Mais maintenant, je dirais plutôt que je suis comme possédée. Ça n'a plus de sens. Je le sais. Je m'ennuie aussi quand je me défonce. Je le fais quand même. La partie de moi qui veut se droguer est semblable à une région luttant pour prendre le pouvoir sur tout le pays. Elle ne lutte pas pour son autonomie, elle lutte pour l'indexation. C'est une instance dictatoriale. Mais c'est aussi mon pays. Et c'est ma guerre, de toute façon.

Auteur: Despentes Virginie

Info: Cher connard, pp 113-114

[ addiction ] [ routine maîtresse ] [ introspection ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

existence

Si tu veux essayer, va jusqu'au bout. Sinon, ne commence même pas. Ça pourra signifier perdre des copines, des épouses, des parents et peut-être même ton esprit. Ça pourra signifier ne pas manger pendant trois ou quatre jours. Te geler sur un banc dans un parc. Ça pourra signifier la prison. La dérision. Ce sera peut-être la moquerie... l'isolement. L'isolement est un cadeau. Toutes les autres configurations sont un test de ton endurance, de ta volonté de faire. Et tu le feras, malgré le rejet et les pires obstacles. Et ce sera mieux que tout ce que tu peux imaginer. Si tu veux essayer, vas-y à fond. Aucun autre sentiment n'est comparable. Tu seras seul avec les dieux, et les nuits seront enflammées. Tu chevaucheras la vie jusqu'au rire parfait. Voilà l'unique combat valable.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Factotum

[ injonction ] [ sacrifice ] [ lutte ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mondanités

Doté d'un esprit et d'une plume acérés Truman Capote connaissait toutes les célébrités de son temps et particulièrement la haute société new-yorkaise où il avait une coterie d'amies - ses "cygnes" : la sœur de Jackie Kennedy, Lee Radziwill, Gloria Guinness, etc.

À propos de la princesse Margaret, il dira un jour: "C'est une fille très nerveuse qui aimerait bien être en même temps hippie et royale."

Il décrira Mick Jagger et sa manière de se mouvoir comme "un genre de parodie à mi-chemin entre une majorette et Fred Astaire".

De sa copine Elizabeth Taylor dont il dressa le portrait pour un magazine, il la la peignit avec des yeux "tels des liquides de vie" mais   "souffrant d'un complexe d'infériorité si extraordinaire qu'elle n'arrivait pas à le surmonter". 


Auteur: Internet

Info: https://www.dailymail.co.uk/, 28 janvier 2021. Comment Truman Capote capota : Après Breakfast At Tiffany's, il devint chouchou des riches et des célèbres. Mais il dévoilà ensuite leurs petits secrets de sexe il fut ostracisé et mourut en épave droguée.

[ états-unis ] [ écrivain ] [ vacheries ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

humiliation

Dès son retour, à la fin des émeutes de Mai [1968], ma mère devient féministe. […] Ses nouvelles copines s’assoient en tailleur sur le tapis du salon ; buvant et fumant, elles discutent jusque tard dans la nuit. J’entends souvent un mot, le mot "phallocrate". J’ignore ce qu’il signifie. Un jour, une des copines de ma mère m’apostrophe : "Tu as déjà baisé ?" J’ai treize ans. Qu’est-ce que ça veut dire "baiser" ? Je me réfugie dans ma chambre.
Un soir, la même copine s’amène avec son partenaire du moment, un jeune avocat trotskiste déjà chauve. De la poche de sa veste, il sort un tube de pommade. "c’est une pommade pour mieux bander", explique-t-il en riant. Toutes les copines rient avec lui. Se tournant vers moi, il me dit : "Tu veux essayer ?" Elles rient de plus belle. Je les déteste. Je déteste ma mère.

Auteur: Pajak Frédéric

Info: Dans "Le manifeste incertain, tome 6", pages 88-89

[ émancipation sexuelle ] [ enfant-parent ] [ souvenir ] [ intrusion ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

prison

- Je ne vais plus pouvoir aller à l'école, gémit-elle, je ne reverrai plus Lolotte, ma meilleure copine...
- Lolotte n'était pas une bonne fréquentation pour toi, ma puce, décréta P'pa. Quand on se met du rouge à lèvres avant d'avoir de vrais nichons, c'est qu'on est destiné à tourner pas comme il faut. Quant à l'école, avec les notes que tu y collectionnais, ce ne sera pas une grosse perte. M'man et moi, on se chargera de t'apprendre ce qui est vraiment utile dans la vie.
Florentin, lui, n'était pas fâché de ne plus avoir à se rendre au collège. Beaubec, le prof de maths, lui en avait fait voir de toutes les formules, aussi se plaisait-il à l'imaginer écrabouillé sous une lourde plaque de béton, une calculette enfoncée dans chacun de ses orifices naturels. Ça avait du bien, la fin du monde, au bout du compte, même si çà ôtait tout espoir de constituer une équipe de foot.

Auteur: Tarvel Brice

Info: Enfin l'Apocalypse

[ lycée ]

 

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nostalgie

Gwenn, pilleuse d'épaves, allait à la marée glaner sur le sable jaune des vieux morceaux de bois blanchis et rongés par le sel, mille fois poncés par le ressac, en ramassait un, examinait sa forme à la lumière hivernale. On se foutait d'elle, qui vidait ses poches pleines de cailloux bizarres et de débris de verre tintinnabulant dans ses mains. Elle encombrait la table de la cuisine de pieuvres de bois mort alors qu'on prenait l'apéro au retour de la plage. Imaginez le tableau, des os de goélands, c'était cradingue, elle nous les mettait sous le nez, et les plumes avec, ça schlinguait la marée et c'était Bysance

Oh, petite fille de la mer, ma sirène aux cheveux d'or, aux yeux trempés dans le ciel défiant le Grand Astre, obstinée, espiègle, ma sœur des après-midi d'été, quand je te vois arpenter la grève blanche à marée basse, penchée sur le sable, ma complice des tapages nocturnes et des danses barbares, je viens te dire adieu.

Auteur: Bellec Hervé

Info: La nuit blanche

[ enfance ] [ deuil ] [ copine ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

Justification non voulue pour police routière

Nous étions des adolescent et ma cousine Tanya me conduisait à une party. Il faut savoir que Tanya est une vraie blonde. Nous roulions donc et arrive une voiture de police derrière nous. Tanya alors accélère et dépasse une voiture. La bagnole des flics nous suit. Alors Tanya accélère de plus belle et dépasse une nouvelle voiture. Puis une troisième. Maintenant nous sommes la voiture de tête sur la route. Alors la bagnole des flics nous dépasse, nous coince et on les voit maintenant marcher vers nous, flingue à la main. Alors Tanya n'ouvre pas sa fenêtre mais sa porte. Le flic la bloque violemment avec son pied et lui indique de rester dans la voiture. Nous sommes maintenant faces contre terre. Alors ma copine explique à l'officier de police que quand elle l'a vu derrière elle a pensé que c'était parce qu'il poursuivait la voiture devant elle. Et que quand ils ont aussi dépassé elle avait pensé que ce devait être la voiture suivante qui était en cause. Et que, finalement, qu'ils étaient simplement pressés, probablement à la chasse de quelque bandit... c'est pourquoi ils devaient la dépasser. Nous sommes toujours au sol. Ils y a maintenant au moins 10 policiers autour de nous... tous morts de rire. Ils nous ont dé menottées et laissé partir. Je vous jure qu'elle était vraiment sincère.

Auteur: Internet

Info:

 

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