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rappel

Le passage décisif se trouve dans Eph. 1, 10. Paul, qui vient d'exposer le projet divin de la rédemption messianique, écrit : "Pour l'économie du plérôme des temps, toutes les choses se récapitulent dans le messie, aussi bien les choses célestes que les choses terrestres." Ce verset est vraiment lourd de sens, à tel point qu'il en explose presque et que certains textes fondamentaux de la culture occidentale - la doctrine de l'apocatastase* chez Origène et Leibniz, celle de la reprise chez Kierkegaard, l'éternel retour chez Nietzsche et la répétition chez Heidegger - ne sont que des fragments de cette explosion.

Auteur: Agamben Giorgio

Info: In "Le Temps qui reste", éd. Rivages poche, p. 132-133. *restauration finale de toutes choses en leur état d'origine

[ transmission ] [ théologie ] [ philosophie ] [ Christ symbole ] [ réinitialisation historique ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

inférences

Certaines hypothèses peuvent satisfaire à tant de phénomènes et si facilement qu’elles peuvent être tenues pour certaines. Parmi d’autres possibles, il faut choisir celles qui sont plus simples et les utiliser en attendant à la place des vraies causes. La méthode conjecturale a priori procède par des hypothèses, en supposant certaines causes sans aucune preuve et en montrant que, si elles sont posées, on peut en déduire que les choses qui arrivent en ce moment arriveront. Une telle hypothèse est semblable à une clé cryptographique, et elle est d’autant plus probable qu’elle est plus simple et qu’un nombre plus grand de choses peuvent être expliquées par elle.

Auteur: Leibniz Gottfried Wilhelm

Info: "Cogitationes de physica nova instauranda" (1678-1682), Akademie Ausgabe, VI, 4, p. 633.

[ statistiques ] [ polarités ] [ science dure ] [ méta-moteurs ] [ contexte ] [ sciences ] [ mathématiques ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

verge

Un jour, Cunégonde, en se promenant auprès du château, dans le petit bois qu'on appelait parc, vit entre des broussailles le docteur Pangloss qui donnait une leçon de physique expérimentale à la femme de chambre de sa mère, petite brune très-jolie et très-docile. Comme Mlle Cunégonde avait beaucoup de disposition pour les sciences, elle observa, sans souffler, les expériences réitérées dont elle fut témoin ; elle vit clairement la raison suffisante du docteur, les effets et les causes, et s'en retourna tout agitée, toute pensive, toute remplie du désir d'être savante, songeant qu'elle pourrait bien être la raison suffisante du jeune Candide, qui pouvait aussi être la sienne.

Auteur: Voltaire

Info: Candide, Chapitre I, 4 terme philosophique de Leibniz qui signifie que chaque chose a une utilité du fait même de son existence

[ fesse ] [ humour ]

 

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entité autonome

...bien qu'il n'y ait qu'une seule pure priméité, on en trouve d'impures (ou pseudo Primans), tout comme des pseudo Secundans. Par exemple, une monade Leibnizienne est représentée comme  tout ce qu'elle est en elle-même, par elle-même et pour elle-même. Mais c'est contradictoire. Si la monade n'était véritablement que pour elle-même, on ne pourrait en avoir plus de conception que celle de la vie intérieure d'un galet sur la plage. Ce ne serait simplement rien pour nous. Je dis donc que la monade possède une Priméité "imputée", ou qu'elle est pseudo-priman. Elle est représentée comme étant de l'ordre de la priméité ; mais, en tant que représentation, elle est en réalité une tiercité.

Auteur: Peirce Charles Sanders

Info: Letters to Mario Calderoni, 1905, Manuscript, MS [R] L67:29-30. From the Robin Catalogue

[ décrite ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

savoirs

On peut même dire que les sciences s’abrègent en s’augmentant, [ce] qui est un paradoxe très véritable car plus on découvre des vérités et plus on est en état d’y remarquer une suite réglée et de se faire des propositions toujours plus universelles dont les autres ne sont que des exemples ou corollaires, de sorte qu’il se pourra faire qu’un grand volume de ceux qui nous ont précédés se réduira avec le temps à deux ou trois thèses générales. Aussi plus une science est perfectionnée, et moins a-t-elle besoin de gros volumes ; car selon que ses Éléments sont suffisamment établis, on y peut tout trouver par le secours de la science générale ou de l’art d’inventer.

Auteur: Leibniz Gottfried Wilhelm

Info: Discours touchant la méthode de la certitude et l’art d’inventer, A VI, 4-A, 959.

[ concision ] [ retour au principe ] [ multiplicité-unité ] [ méta-moteurs ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

création

L'alternative entre l'oeuvre et la sexualité apparaît clairement dans le projet de vie des très grands créateurs. Nietzsche le confirme qui dit : "Un philosophe marié est un personnage de comédie." Lombroso en fait une liste impressionnante : Schopenhauer, Descartes, Leibniz, Malebranche, Kant, Spinoza, Michel-Ange, Newton, Foscolo, Alfieri, Meyerbeer, Léonard de Vinci, Voltaire, Chateaubriand, Mazzini, Beethoven, Haendel... furent célibataires. Et Cocteau, dans Opiul, nous en donne une lecture limpide : " L'art naît du coït entre l'élément mâle et l'élément femelle qui nous composent tous, plus équilibrés chez l'artiste que chez les autres hommes. Il en résulte une sorte d'inceste, d'amour de soi avec soi, de parthénogenèse. C'est ce qui rend le mariage si dangereux chez les artistes, chez qui il représente un pléonasme, un effort de monstre vers la norme."

Auteur: Brenot Philippe

Info: Le Génie et la Folie en peinture, musique, littérature

[ mariage ] [ castrateur ] [ vieux garçons ] [ historique ]

 

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pessimisme

Quand Ken Wilber dit que la vérité est que Leibniz, ridiculisé par Voltaire, avait raison parce que nous vivons probablement dans le meilleur des mondes possibles, je suis assez d'accord, reconnaissant que le monde d'aujourd'hui est la somme totale des pensées, efforts, actions d'une humanité qui est en gros pleine de bonne volonté.
Ceci étant mon intellect a bien de la peine a imaginer comment, maintenant que nous avons pu bénéficier des largesses de notre planète que ses ressources tendent à s'épuiser et que notre prolifération peine a diminuer, nous pourrons ne serait-ce que "conserver" l'essentiel de tout ce confort. Je n'y arrive pas. Malgré les optimistes (généralement proches du pouvoir) qui viennent nous expliquer comment la techno science va mettre tout ceci en ordre grâce à je ne sais quelles découvertes. Non, j'ai trop de peine à y croire.

Auteur: Mg

Info: 26 fév. 2013

[ économie ]

 

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évolutionnisme

C'est sûr que si on veut s'amuser à comprendre le monde et les choses - en général en les formulant (un des buts de FLP) - on se retrouve à mettre en évidence des principes de bases, universels, à la source de la complexité du vivant et de nous autres humains. 

Pareille vision mécaniste, post-cybernétique... Leibnizienne... épigénétique de nos jours... de par les extraordinaires compliquations qu'elle présente, nous émerveille par effet retour. Effet retour d'une admirative incompréhension qu'une telle chose soit possible. A savoir l'émergence, à partir de rien (ou du néant, du big-bang, d'atomes rassemblés gravitationnnellement, etc), de nous autres bestioles malines et calculatrices.

Il y a là la représentation d'un processus vertigineux, qui ramène à notre insignifiance. Une futilité qui s'amplifie de jour en jour au vu des résultats écologiques qui découlent du cul-de-sac d'un anthropocentrisme frivole et inconséquent.

Auteur: Mg

Info: 15 mars 2023

 

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Ajouté à la BD par miguel

question

La monade de Leibniz est bien intéressante, très utile aussi en tant que concept métaphysique totalisant.

Reste que sa propriété de perception - univers et miroir de l'univers - permet de distinguer deux types de monades : les premières, dénommées "entéléchies" ou "monades brutes", sont réduites à la perception et à l’appétit ; les secondes, nommées "âmes" ou "monades spirituelles", joignent la mémoire à la perception, si bien qu’elles possèdent "la connaissance des vérités nécessaires et éternelles […] qui fait avoir la raison et les sciences" (Monadologie). Cette combinaison signifie plus profondément que les "âmes" sont capables d’avoir conscience de leur perception, quand les "monades brutes" perçoivent sans avoir conscience de le faire.

N'étant pas spécialiste de la chose monadologique j'ai cette interrogation, proche de la problématique organique vs organique. 

- A partir de quand émerge une monade spirituelle ? 

Un peu comme si je demandais : où se situe la frontière entre l'abiotique et le biotique ?

Auteur: Mg

Info: 5 août 2023

[ philosophie ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

mathématiques

Méthodes pas fixées, symboles insuffisants. Les signes + et – se rencontrent sans doute en 1489 dans l’arithmétique commerciale de Jean Widman, d’Eger – mais comme abréviations, non comme symboles d’opérations. En 1484, le Parisien Nic. Chuquet, travaillant à Lyon pour les marchands, utilisait encore dans son Triparty les notions p et m pour abréger plus et minus. Au vrai, Viète est le premier auteur vraiment connu qui ait utilisé ces signes de façon constante, à partir de 1591, et peu à peu lancé leur emploi. Le signe d’égalité = introduit en 1557 par Robert Recorde dans un traité longtemps demeuré manuscrit, ne fut d’usage courant, lui aussi, qu’au XVIIe siècle. Le "multiplié par" X, employé par Oughtred en 1631, ne l’emporta pas tout de suite ; Leibniz désigne encore la multiplication par le signe ᵔ ; quant au signe : (divisé par) il date lui aussi de 1631. Faut-il ajouter que les logarithmes ne furent inventés qu’en 1614 par Neper – et que, de tout cela, les contemporains de Rabelais n’avaient pas le plus léger soupçon ?

Auteur: Febvre Lucien

Info: "Le problème de l'incroyance au 16e siècle", éditions Albin Michel, Paris, 1968, page 364

[ calcul ] [ historique ] [ renaissance ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson