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proto-dinosaure

Gaiasia jennyae est une fascinante créature préhistorique récemment découverte, qui vivait il y a environ 280 millions d'années, soit 40 millions d'années avant l'apparition des dinosaures.Voici ses principales caractéristiques :

1. Anatomie : Longueur totale d'environ 2,5 mètres, Crâne impressionnant de plus de 60 cm de long, Tête plate en forme d'abattant de toilette, Mâchoires entrelacées adaptées à la chasse. Membres relativement petits

2. Habitat et comportement : Vivait dans les marais et les lacs du sud de la planète, dans l'actuelle Namibie. Prédateur aquatique, chassant à la manière des crocodiles. Probablement le superprédateur de son écosystème. 

3. Classification : Considéré comme un prototétrapode ou tétrapode à tige, Lié aux colosteids, un groupe d'animaux amphibiens éteints, Présente des caractéristiques intermédiaires entre les poissons et les premiers tétrapodes

4. Importance scientifique : sa découverte pourrait forcer les chercheurs à reconsidérer l'histoire évolutive des quadrupèdes. Offre de nouvelles perspectives sur l'évolution précoce des tétrapodes. Sa présence dans l'hémisphère sud (Gondwana) est particulièrement intéressante pour les scientifiques.

Gaiasia jennyae représente donc une découverte majeure qui enrichit notre compréhension de la vie sur Terre bien avant l'ère des dinosaures.

Auteur: perplexity.ai

Info: juillet 2024

[ hybride ] [ monstre des marais ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

hommes-femmes

Selon ce dernier [l’enseignement traditionnel extrême-oriental], il suffit que deux individus de sexe opposé se fréquentent, sans même qu’il y ait entre eux un contact corporel, pour que s’éveille, dans l’être le plus profond de chacun, une énergie spéciale, ou "fluide" immatériel, appelé tsing. Celui-ci dérive de la polarité du yin et du yang […]. Cette énergie tsing est une spécification de la force vitale la plus enfouie, tsri, et croît en proportion du degré de sexualisation de l’homme et de la femme, du degré de yang et de yin présents chez l’un et l’autre en tant qu’individus.

Auteur: Evola Julius

Info: Métaphysique du sexe, traduit de l’italien par Philippe Baillet, éditions L'âge d'homme, Lausanne, 2005, page 36

[ attirance sexuelle ] [ magnétisme ] [ complémentarité ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

sexualité

[…] le désir sexuel est un phénomène complexe, dont le fait physiologique n’est qu’une partie ; l’excitation sexuelle, essentiellement psychique, constitue l’élément premier qui, sous certaines conditions, provoque l’excitation physique et déclenche progressivement tous les phénomènes physiologiques qui accompagnent cette excitation, mais qui souvent sont absents avant celle-ci. Sur ce plan, un meilleur éclairage ne pourra venir que d’une métaphysique du sexe, non d’une psychologie ou d’une physiologie du sexe. Mais on peut d’ores et déjà pressentir que l’union des corps, prise en elle-même, n’est que le mécanisme sur lequel s’appuie et dans lequel se canalise un processus d’ordre supérieur, qui transporte cette union et pour qui celle-ci n’est que la partie d’un tout.

Auteur: Evola Julius

Info: Métaphysique du sexe, traduit de l’italien par Philippe Baillet, éditions L'âge d'homme, Lausanne, 2005, pages 34-35

[ immanence-transcendance ] [ iniatique ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

prophète

Tout repose donc sur la notion de Moïse l’Égyptien et de Moïse le Midianite. Moïse l’Égyptien est le Grand Homme, le Législateur, et aussi le Politique, le Rationaliste, celui dont FREUD prétend découvrir la voie dans l’apparition historique à une date précise, au XIVème siècle avant JÉSUS-CHRIST de la religion d’AKHÉNATON attestée par des découvertes récentes. C’est à savoir quelque chose qui promeut la fonction unique, l’unitarisme de l’énergie d’où rayonne, si l’on peut dire, la distribution du monde symbolisée par l’organe solaire. 

Le personnage qu’est Moïse l’Égyptien est pour FREUD au-delà des débris humains de cette première entreprise d’une vision entièrement scientifique, rationaliste du monde, qui est supposée dans cet unitarisme, qui est unitarisme du réel, unité substantielle du monde centrée dans le soleil, et dont vous savez que l’histoire de l’Égypte a démontré l’échec. À savoir qu’à peine disparu AKHÉNATON, le fourmillement des thèmes religieux, multipliés en Égypte plus qu’ailleurs, le pandémonium des dieux reprend le dessus et la barre, et réduit à néant toute la réforme d’AKHÉNATON. Un homme garde avec lui le flambeau de cette visée rationaliste, c’est Moïse l’Égyptien qui choisit un petit groupe d’hommes pour les mener à travers l’épreuve qui les rendra dignes de fonder une communauté acceptant à sa base ces principes. [...]

Et il y a Moïse le Midianite, le gendre de JETHRO, et c’est celui-là dont FREUD nous enseigne que la figure a été confondue avec celle du premier, Moïse le Midianite que FREUD appelle aussi celui du Sinaï, de l’Horeb. C’est en effet bien là la question. C’est celui-là qui entend surgir du buisson ardent la Parole, à mes yeux, tout à fait décisive, qui ne saurait être élidée en la matière. FREUD l’élide, cette parole fondamentale qui est celle-ci : "Je suis, non pas... comme toute la gnose chrétienne a essayé de le faire entendre, c’est-à-dire de nous introduire dans des difficultés concernant l’être qui ne sont pas près de finir, et qui peut-être n’ont pas été sans compromettre ladite exégèse ...celui qui est", mais "Je suis ce que je suis". [...]

Pour tout dire, Moïse le Midianite me paraît poser son problème propre, celui que je voudrais bien savoir : en face de qui, en face de quoi il était sur le Sinaï et sur l’Horeb.

Mais enfin, faute d’avoir pu soutenir l’éclat de la face de celui qui a dit "Je suis ce que Je suis", nous nous contenterons du point où nous sommes, de dire que le buisson ardent en somme c’était la Chose de MOÏSE et puis de la laisser là où elle est, quitte à supputer les conséquences qu’ont eu la révélation de ces choses.

Auteur: Lacan Jacques

Info: 16 mars 1960

[ judaïsme ] [ psychanalyse ] [ monothéisme ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

philosophie de la renaissance

L’ancienne dialectique, véritable et naturelle, fut cependant, dit Ramus*, altérée et corrompue par Aristote, qui y introduisit l’artifice et la fausseté. Pour Ramus, c’était sa mission que de faire retrouver à l’art dialectique sa forme "naturelle", sa nature préaristotélicienne, socratique et antique. Cette dialectique est l’image, dans la mens, de l’éternelle lumière divine. Ce retour à la dialectique est un retour de l’ombre à la lumière. C’est une voie pour monter et descendre des spéciaux aux généraux et des généraux aux spéciaux, comparable à la chaîne d’or d’Homère qui va de la terre au ciel, du ciel à la terre. […] il exalte sa dialectique vraie et naturelle comme une sorte de mystère néo-platonicien, une voie pour quitter les ombres et retourner à la lumière de la mens divine.

Rapportée à cet arrière-plan, la méthode dialectique commence à perdre une part de sa rationalité apparente. C’est un "savoir ancien" que Ramus renouvelle. C’est une vision de la nature du réel, à travers laquelle il peut unifier la multiplicité des apparences. En imposant l’ordre dialectique à chaque sujet, l’esprit peut monter et descendre des spéciaux aux généraux et vice versa. La méthode ramiste commence à apparaître comme une conception presque aussi mystique que l’Art de Raymond Lulle, qui impose à chaque sujet les abstractions des Dignités divines et qui accomplit aussi la montée et la descente.

Auteur: Yates Frances Amelia

Info: L'art de la mémoire, de l’anglais par Daniel Arasse, éditions Gallimard, 2022, pages 338-339 *Pierre de La Ramée

[ apparence rationnelle ] [ substrat occulte ] [ influences ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

philosophie de la renaissance

De tous les réformateurs des méthodes éducatives au XVIe siècle, le plus éminent – ou celui qui s’est le mieux mis en valeur – est Pierre de La Ramée, plus connu sous le nom de Pierre Ramus. […]

Le dialecticien français, qui fit tellement de bruit en simplifiant les méthodes d’enseignement, naquit en 1515 et mourut en 1572, assassiné comme huguenot lors du massacre de la Saint-Barthélemy. Cette mort le fit valoir auprès des protestants, qui accueillaient également avec plaisir ses réformes pédagogiques, car ils y voyaient un moyen d’échapper aux complications de la scolastique. Au rang des complications dont Ramus fit place nette, on trouve celle du vieil art de la mémoire. Ramus supprime la mémoire en tant que partie de la rhétorique et, du même coup, il supprime la mémoire artificielle. Ce n’est pas qu’il ne se souciât pas de la mémorisation. Au contraire, le mouvement ramiste en faveur de la réforme et de la simplification de l’éducation tendait en particulier à fournir une nouvelle et meilleure façon de mémoriser tous les sujets. Ce but devait être atteint grâce à une nouvelle méthode, selon laquelle chaque sujet serait disposé selon "l’ordre dialectique". Cet ordre était exprimé par un schéma où les aspects "généraux" ou globaux des sujets venaient en premier ; de là, on descendait, par une série de dichotomies classifiées, aux aspects "spéciaux" ou individuels. Une fois qu’un sujet était disposé selon cet ordre dialectique, il était mémorisé dans cet ordre et à partir de la présentation schématique : c’est le fameux résumé de Ramus.

Comme l’a dit Ong, la vraie raison pour laquelle Ramus pouvait se passer de la mémoire comme partie de la rhétorique c’est que "l’ensemble de son schéma des arts, fondé sur une logique topique, est un système de mémoire locale".

Auteur: Yates Frances Amelia

Info: L'art de la mémoire, de l’anglais par Daniel Arasse, éditions Gallimard, 2022, pages 328-329

[ résumé intellectuel ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

humour

- Tu sais ce que c'est l'amour ?

- Non

- C'est quand on peut faire des bisous entre les moments d'arrivée et de départ.

Auteur: Gondry Michel

Info: In "Le livre des solutions"

[ réplique de film ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

attirance sexuelle

[…] il n’y a pas de technique amoureuse qui puisse, dans le domaine même du "plaisir", mener à quelque chose d’intéressant, d’intense et de qualitativement différencié sans prémisses d’ordre interne, psychique. Lorsque celles-ci sont présentes, le seul contact d’une main peut parfois donner plus d’ivresse que toute activation savante des "zones érogènes".

Auteur: Evola Julius

Info: Métaphysique du sexe, traduit de l’italien par Philippe Baillet, éditions L'âge d'homme, Lausanne, 2005, page 30

[ excitation ] [ jouissance ]

 

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condition humaine

À cette place, je souhaite qu’achève de se consumer ma vie. C’est ceci. C’est cette interrogation, si je puis dire innocente, et même ce scandale qui, je crois, restera palpitant après moi, comme un déchet, à la place que j’aurai occupée et qui se formule à peu près ainsi :

parmi ces hommes, ces voisins, bons ou incommodes, qui sont jetés dans cette affaire auxquels la tradition a donné des noms divers, dont celui d’existence est le dernier venu dans la philosophie, – dans cette affaire, dont nous dirons que ce qu’elle a de boiteux est bien ce qui reste le plus avéré, comment se fait-il que ces hommes, support tous et chacun d’un certain savoir ou supporté par lui, comment se fait-il que ces hommes s’abandonnent les uns les autres, en proie à la capture de ces mirages par quoi leur vie, gaspillant l’occasion laisse fuir son essence, par quoi leur passion est jouée, par quoi leur être, au meilleur cas, n’atteint qu’à ce peu de réalité qui ne s’affirme que de n’avoir jamais été déçu ?

Voilà ce que me donne mon expérience, la question que je lègue, en ce point, sur le sujet éthique.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Conférence de Bruxelles sur l'éthique de la psychanalyse, 9 mars 1960

[ réel-imaginaire-symbolique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

évolutionnisme

[…] sur la base de cette théorie finaliste, on devrait avoir, en bonne logique, une sexualité réduite parmi les exemplaires les moins nobles de l’espèce humaine, alors qu’elle est justement plus forte chez eux, fût-ce sous ses formes les plus primitives, et que ce sont eux les plus féconds. On serait fondé à dire, par conséquent, que le "génie de l’espèce" se révèle en fait, malgré sa perspicacité secrète et ses pièges, très maladroit et qu’il devrait aller à l’école, puisque nous constatons qu’à cause de l’amour physique le monde est essentiellement peuplé de sous-produits de l’espèce humaine.

Auteur: Evola Julius

Info: Métaphysique du sexe, traduit de l’italien par Philippe Baillet, éditions L'âge d'homme, Lausanne, 2005, page 27

[ critique ] [ reproduction ] [ dégénérescence ] [ argument eugéniste ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson