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religion

[…] il y a quelque paradoxe à aboutir à cette position d’exclure pratiquement du débat, de la discussion, de l’examen des choses, des termes, des doctrines qui ont été articulées dans le champ propre de la foi, comme restant dès lors en quelque sorte d’un domaine qui serait réservé aux croyants. […]

Je crois au contraire qu’il n’y a nul besoin de donner cette forme d’adhésion, quelle qu’elle soit, sur laquelle je n’ai pas même à entrer ici, dont l’éventail peut se déployer dans l’ordre de ce qu’on appelle la foi, pour que se pose pour nous analystes, je veux dire pour nous qui prétendons, dans des phénomènes qui sont de notre champ propre, vouloir aller au-delà de certaines conceptions d’une pré-psychologie, à savoir aborder ces réalités humaines sans préjugé, je considère que nous ne pouvons pas non seulement les laisser, mais nous ne pouvons pas ne pas nous intéresser de la façon la plus précise, à ce qui s’est articulé - j’entends ce qui s’est articulé comme tel, dans ces propres termes - dans l’expérience religieuse, sous les termes par exemple du conflit entre la liberté et la grâce.

Une notion aussi articulée, aussi précise, et aussi irremplaçable que celle de la grâce, quand il s’agit de la psychologie de l’acte, est quelque chose dont nous ne trouvons ailleurs - je veux dire dans la psychologie académique classique - rien d’équivalent. Et je considère donc que non seulement les doctrines, mais le texte historique, l’histoire des choix, c’est-à-dire les hérésies qui ont été faites, qui sont attestées au cours de l’histoire dans ce registre, la ligne des emportements qui ont motivé un certain nombre de directions dans l’éthique concrète des générations, est quelque chose qui non seulement appartient à notre examen, mais qui requiert, j’insiste, dans son registre propre, dans son mode d’expression, toute notre attention.

Il ne suffit pas, parce que de certains thèmes ne sont usités, mis en usage, que dans le champ des gens dont nous pouvons dire qu’ils croient croire - après tout qu’en savons-nous ? - que ce domaine leur reste réservé. Pour eux, ce ne sont pas des croyances. Si nous supposons qu’ils y croient vraiment, ce sont des vérités. Ce à quoi ils croient, qu’ils croient, qu’ils y croient ou qu’ils n’y croient pas, rien n’est plus ambigu que la croyance, il y a une chose certaine, c’est qu’ils croient le savoir.

C’est un savoir comme un autre, et à ce titre cela tombe dans le champ de l’examen que nous devons accorder, du point où nous sommes, à tout savoir, dans la mesure même où, en tant qu’analystes, nous pensons qu’il n’est aucun savoir qui ne s’élève sur un fond d’ignorance. C’est cela qui nous permet d’admettre comme tels bien d’autres savoirs que le savoir scientifiquement fondé.

[…]

Je crois qu’il n’y a pas de préjugé plus courant, sinon que FREUD parce qu’il a pris sur le sujet de l’expérience religieuse la position la plus tranchante, à savoir qu’il a dit que tout ce qui dans cet ordre était d’appréhension sentimentale, cet ordre, littéralement ne lui disait rien, que c’était littéralement pour lui aller jusqu’à la lettre morte. Seulement si nous avons ici, vis-à-vis de la lettre, la posture qui est la nôtre, cela ne résout rien, parce que toute morte qu’elle est cette lettre, elle peut néanmoins avoir été une lettre bel et bien articulée et articulée précisément au moins dans certains champs, dans certains domaines, précisément de la même façon que l’expérience religieuse l’a articulée.

Auteur: Lacan Jacques

Info: 16 mars 1960

[ psychanalyse ] [ actualité ] [ inconscient ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

discours analytique

[...] un psychanalyste qui parle devant un auditoire non introduit, prend toujours un sens de propagandiste.

Auteur: Lacan Jacques

Info: 16 mars 1960

[ prérequis ] [ adresse ] [ réception ] [ psychanalyse ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

sexualité

Mais chez lui [l’homme] l’instinct de reproduction, en tant que contenu de la conscience, est inexistant ; le moment "génésiaque" ne figure pas du tout dans le désir sexuel comme expérience, ni dans les développements de ce désir. La conscience du fait que le désir sexuel et l’érotisme, lorsqu’ils conduisent à l’union de l’homme avec la femme, peuvent donner lieu à la procréation d’un nouvel être, n’est qu’une conscience a posteriori […]. Entre autres confirmations de ce que nous avançons, on peut signaler que certaines populations primitives, qui n’ont pas entrepris cet examen, ont attribué la naissance d’un nouvel être à des causes n’ayant aucun rapport avec l’union sexuelle.

Auteur: Evola Julius

Info: Métaphysique du sexe, traduit de l’italien par Philippe Baillet, éditions L'âge d'homme, Lausanne, 2005, page 23

[ phénomènes indépendants ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

corps-esprit

Lorsque la pulsion sexuelle s’éveille sous l’effet de l’ "attirance" physique, les couches les plus profondes de l’être, couches existentiellement élémentaires par rapport au simple sentiment, se mettent en mouvement. L’amour le plus élevé entre deux êtres de sexe opposé est, d’une certaine façon, irréel sans cette espèce de court-circuit, dont l’expression la plus grossière est le climax de l’orgasme sexuel ; mais ce n’en est pas moins celui-ci qui renferme la dimension transcendante, non individuelle, de la sexualité. […] Répétons-le : dans le domaine dont nous parlons, les profondeurs de l’être ne sont touchées et mises en mouvement que par l’union effective des sexes.

Auteur: Evola Julius

Info: Métaphysique du sexe, traduit de l’italien par Philippe Baillet, éditions L'âge d'homme, Lausanne, 2005, page 20

[ immanent-transcendant ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-par-femme

Autrefois, sa mère lui avait révélé ce qu'elle appelait 'le secret des femmes' : 'On croit que, par nature, nous sommes plus fidèles que les hommes, mais il n'en est rien. C'est que, généralement, nous nous satisfaisons de nos rêves et que nous ne passons pas à l'acte. Mais nous rêvons constamment d'une autre vie, ne t'y trompe pas ! Celles qui ne sont pas infidèles s'inventent des passions et couchent chaque nuit avec un homme différent. Et puis, il y a celles comme moi qui ont compris que mieux vaut s'offrir des passions réelles et remplacer par des feux nouveaux ceux qui se sont éteints. Comme le font les hommes.'

C'était la vie que sa mère s'était choisie. Mais son père ne voyait pas les choses de la même manière : le jour où il l'avait surprise avec un voisin, il avait décroché son fusil de chasse [...]. 






Auteur: Piersanti Gilda

Info: Illusion tragique, pp 34-35

[ libres ] [ curieuses ] [ dépaysement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rapports humains

Pour être avec l’autre, il faut avoir compris des choses en soi. Si tu n’as rien compris en toi, si, comme dit Simone Weil, tu ne t'es pas élucidé un minimum , qu’est-ce que tu vas comprendre de l’autre ?

Tu ne comprendras de l’autre que ce que tu as vaguement compris de toi.

Je ne peux jouir de l’autre qu’en ayant de l’empathie, pour avoir de l’empathie il faut que je le comprenne.

Pour le comprendre, au sens premier (le prendre avec) il faut que je comprenne des choses en moi pour que ce qu’il est, résonne en moi.

Et pour que ça résonne en moi comme un , il faut quand même que je m’y sois colleté à ce que je suis (qui est minable, médiocre, chaotique, inconséquent), mais tant que tu n’as pas un début d’élucidation de ce que tu es, qu’est-ce que tu vas recevoir de l’autre ?!

Tu ne vas rien comprendre de l’autre parce que pour comprendre l’autre et bien il faut avoir compris soi.

Tu n’as de sympathie avec l’autre que ce que tu as accepté de sympathie avec toi. Une véritable sympathie pas une relation mondaine, c’est autre chose, ça c’est une ivresse.

Ce que je peux dire modestement, c’est que mon affection pour l’autre, ne peux pas ne pas dépendre , de ce que j’ai accepté d’aimer un peu en moi.

Car si je ne connais rien du tout de moi et si je ne sais pas qui je suis, je vais être dans un tel état d’incertitudes, de non présence, que je ne vais rien voir dans l’autre, et, ici, la phrase de Nietzsche est admirable : " je ne vais voir dans l'autre qu’une confirmation de moi, je vais l’utiliser, l’instrumentaliser, pour en faire un spectateur et non pas une rencontre."

Auteur: Luchini Fabrice

Info:

[ psychanalyse ] [ recul sur soi ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-par-femme

Une femme abandonnée et blessée peut parfois être dangereuse. Une mère abandonnée et blessée l'est toujours.

Auteur: Piersanti Gilda

Info: Illusion tragique

[ mamans seules ] [ mères isolées ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

comparaisons

La science, comme toutes les institutions de l'humanité, pousse chaque année comme une mauvaise herbe. L'art est soumis à des modes arbitraires, les religions sont repliées sur elles-mêmes et ne cherchent qu'à se maintenir, et la loi fait la navette entre liberté et esclavage.

 

Auteur: Mullis Kary Bank

Info:

[ beaux-arts ] [ législation ] [   spiritualités ] [ dualité ] [ continuité rationaliste ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

psychanalyse

[…] pour l’anthropologie psychanalytique, c’est toujours un élément prépersonnel et infrapersonnel – le monde de l’inconscient, de l’instinct, de l’Es, des archétypes archaïques renvoyant à une ancestralité primitiviste – qui constitue le fond de l’homme. Et c’est en fonction de ce fond ou arrière-plan que les psychanalystes croient pouvoir expliquer tout ce qui, chez l’homme, était précédemment considéré comme vie psychique autonome ; surtout quand il s’agit, d’ailleurs, de l’amour et du sexe.

Auteur: Evola Julius

Info: Métaphysique du sexe, traduit de l’italien par Philippe Baillet, éditions L'âge d'homme, Lausanne, 2005, pages 17-18

[ critique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

carence affective

On ne meurt pas par manque d'amour, il en était là preuve. On survit, plus ou moins infirme.

Auteur: Piersanti Gilda

Info: Les Somnambules

 

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Ajouté à la BD par miguel