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prolétariat

L'ouvrier est placé dans son être social immédiatement et complètement du côté de l'objet : il s’apparaît immédiatement comme objet et non comme acteur du processus social du travail. (...)
Le caractère spécifique du travail comme marchandise, qui sans cette conscience est un moteur inconnu de l'évolution économique, s'objective lui-même par cette conscience. Mais en se manifestant, l'objectivité spéciale de cette sorte de marchandise, qui, sous une enveloppe réifiée, est une relation entre hommes, sous une croûte quantitative, un noyau qualitatif vivant, permet de dévoiler le caractère fétichiste de toute marchandise, caractère fondé sur la force de travail comme marchandise.

Auteur: Lukàcs Georg

Info: Histoire et conscience de classe

[ exploitation ]

 

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extraterrestres

Le développement de la presse des Etats-Unis dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle reste comme un exemple extraordinaire d'exploitation de la crédulité populaire. La montée en neige de personnages comme Calamity Jane, Wild Bill Hickock ou Buffalo Bill à partir de RIEN devrait nous inciter à réfléchir un peu plus à fond quant au pouvoir promotionnel des médias. Et nous rappeler que dès la moitié du vingtième siècle la montée du phénomène OVNI coïncida avec l'arrivée d'une TV qui multiplia l'efficacité médiatique. Espérons que tout ceci ne se retrouve modéré en début de troisième millénaire par Internet et son info illimitée.

Auteur: Mg

Info: 12 octobre 2014

[ commerce ] [ propagande ]

 

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valeurs néolibérales

La culture moderne et l'imaginaire politique ont mis l'accent sur les vertus que sont la jeunesse, la passion et l'énergie, l'agressivité et la croissance. Le capitalisme repose sur l'exploitation de l'énergie physique, et le sémiocapitalisme sur l'assujettissement de l'énergie nerveuse de la société. La notion d'épuisement a toujours été anathème dans le discours de la modernité, du Sturm und Drang romantique, de la pulsion faustienne d'immortalité, jusqu'à l’inassouvissable soif de croissance économique et de profits, et le déni des limites physiques. La croissance n'est pas qu'un phénomène économique, c'est aussi un concept culturel lié à la vision du futur comme une expansion infinie.

Auteur: Berardi Franco "Bifo"

Info: Tueries : Forcenés et suicidaires à l'ère du capitalisme absolu, 2016

 

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Ajouté à la BD par miguel

argyrocratie

En Russie, il y a les "oligarques". Ce sont des milliardaires qui se sont enrichis sur l'exploitation brutale de travailleurs sous-payés, par des prises d'intérêts illégales, et la collusion avec des Etats au mieux peu regardants quand ils ne les ont pas ouvertement financés. Ce sont des méchants.

En Occident, nous avons les "entrepreneurs". Ce sont des milliardaires qui se sont enrichis sur l'exploitation brutale de travailleurs sous-payés, par des prises d'intérêts illégales, et la collusion avec des Etats au mieux peu regardants quand ils ne les ont pas ouvertement financés. Ce sont des gentils.

On évitera de confondre, merci.

Auteur: Marot Thierry

Info:

[ distinguo ] [ cynisme ] [ manipulation sémantique ]

 
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colonialisme

Même s'il est évident que la traite et le commerce triangulaire sont liés à l'ordre colonial exercé sur les Amériques, il n'en demeure pas moins que la désignation de l'esclavage comme crime unique et spécifique contre l'humanité produit une grille de lecture historique où le colonialisme des XIXe et XXe siècles est en quelque sorte minoré par rapport à l'horreur de l'esclavage. L'exigence du droit de réparation apparaît désormais comme un levier politique et un instrument légitime des peuples pour sortir de ce faux débat. Le colonialisme et l'esclavage sont les deux facettes d'un même état d'exception, fondé sur l'exploitation du travail forcé des hommes, le pillage des ressources et l'idéologie raciste.

Auteur: Tin Louis-Georges

Info: De l'esclavage aux réparations : les textes-clés d'hier et aujourd'hui

[ finances ] [ oppression ] [ nord-sud ] [ exploitation ]

 

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femmes-par-femme

Mais il y a aussi des femmes qui prennent leur indépendance, qui vivent de leurs efforts, sans avoir besoin de "supporter des types". Mais ça, c'est dans d'autres pays, où la culture a fait un pas de géant; où la femme a cessé d'être un objet de plaisir et d'exploitation; où les universités ouvrent leurs portes aux ouvrières et aux paysannes les plus modestes. Ici, les seules femmes qui pourraient s'émanciper grâce à la culture ce sont les filles des grands propriétaires, des banquiers, des commerçants prospères; et ce sont précisément les seules femmes qui se moquent complètement de leur émancipation, parce qu'elles n'ont jamais porté de souliers usés, n'ont jamais connu la faim qui engendre des rebelles.

Auteur: Carnés Luisa

Info: Tea Rooms : Femmes ouvrières, 1934. p 153

[ prolétaires ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

question

Outre ces nombreuses similarités, Darwin soulignait quelques exceptions, dont le rougissement et le froncement de sourcils, qui n'existeraient que chez les hommes. Il avait raison pour le rougissement. Je n'ai jamais vu ni entendu parler d'autres primates dont le visage rougirait en quelques secondes. C'est un mystère de l'évolution, surtout pour les cynique qui pensent que notre vie sociale se résume à l'exploitation égoïste des autres. Si c'était le cas, on vivrait mieux sans avoir le sang qui affleure aux joues et au cou malgré nous et permet de nous repérer comme un phare en pleine mer.  En admettant que ces rougeurs soient un signe d'honnêteté, pourquoi l'évolution nous a-t'elle doté, nous, et pas les autres espèces, d'un signal aussi évident.

Auteur: Waal Frans de

Info: La dernière étreinte, p 75

[ émoi ] [ sincérité ] [ langage corporel ] [ animal particulier ]

 

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exploitation

- Ça veut dire quoi collec-tivi-sation ? demanda Moro Soll.
- Ça veut dire, ignorant, que les biens de la terre et ce qu'on produit avec le travail sont à tout le monde et non pas aux patrons et au gouvernement, lui répondit son frère Toni. Aujourd'hui il y a ceux qui vivent des intérêts des capitaux et du travail des autres et ils mangent du pain blanc tous les jours, de la viande tous les jours, et ils ont toujours du bon vin sur leur table. Nous, si on veut aller chez les Forti boire un verre de vin, il faut qu'on y pense à deux fois. On va y arriver à sept à se payer un litre ? C'est pas croyable...

Auteur: Rigoni Stern Mario

Info: Les Saisons

[ communisme ] [ injustice ]

 

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paysan

Cette visite à Gilles Roch et son exploitation donne du baume au coeur. Rencontrer des gens qui trouvent des solutions conciliant éthique, écologie, qualité de la vie et durabilité, ça fait plaisir. Des maraîchers cultivateurs qui ont compris quelques trucs : valeur du temps, respect, organisation, abnégation, patience... Un travail qui concilie aussi tout ça avec une quête nécessaire de la performance - mais pas à tout prix-, c'est à dire en évitant certaines recettes suicidaires de la production agricole de masse (chimiques en particulier).
Au final un dur labeur qui s'occupe de gérer la production de végétaux comestibles via une adaptation constante à l'incroyable équilibre en mouvement qui définit le vivant. Et générer ainsi une agriculture qui respecte autant le sol, les consommateurs... que l'avenir.

Auteur: Mg

Info: 13 déc. 2016, à propos du domaine des Biolettes, à Ballens, dans le canton de Vaud

[ bio ] [ nature ]

 

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peur créative

Beaucoup plus que le paradis, l’enfer se prête à une exploitation par l’imaginaire de l’homme. Autant l’embarras des artistes, des moralistes, des prédicateurs, est manifeste lorsqu’il s’agit d’évoquer les félicités éternelles dont peuvent jouir les purs esprits, autant ils sont prolixes et inventifs pour décrire les souffrances. C’est que, dans le cas du paradis, toute jouissance qui serait trop charnelle est jugée inconvenante et hors de propos, ce qui limite considérablement les possibilités. Les délices des élus donnent bien souvent l’impression d’un ennui mortel, et en dépit des efforts des prédicateurs, la vision béatifique est plutôt soporifique. 

L’avantage de l’enfer est que tous les débordements imaginatifs sont permis, puisque tous les supplices décrits ne sont que des images, toujours inférieures à la réalité, destinées à suggérer une souffrance en elle-même inimaginable.

Auteur: Minois Georges

Info: Que sais-je ? Histoire de l'enfer

[ extrapolation ] [ angoisse moteur ] [ géhenne ] [ douleur ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste