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auto-évaluation

Jusqu'à présent, la science a progressé sans être guidée par une théorie rationnelle de la logique, et elle a certainement fait de bons progrès. Elle procède comme un ordinateur qui suit une méthode d'approximation arithmétique. Même si elle commet parfois des erreurs de chiffrement, celles-ci se rectifieront d'elles-mêmes si le processus est bon. Mais elle progresserait beaucoup plus rapidement si elle ne commettait pas ces erreurs ; et à mon avis, le temps est venu de doter la science d'une logique. Ma théorie me satisfait, je n'y vois aucun défaut. Selon cette théorie, l'universalité, la nécessité, l'exactitude, au sens absolu de ces mots, sont inaccessibles pour nous, et n'existent pas dans la nature. Il y a une loi idéale dont la nature se rapproche ; mais pour l'exprimer, il faudrait une série infinie de variations et de remaniements, tout comme les décimales peuvent exprimer l'irrationnel. Ce n'est que pour que la continuité ne soit pas impliquée, qu'une réponse parfaitement exacte peut être obtenue.

Auteur: Peirce Charles Sanders

Info: Lettre à G. F. Becker, 11 juin 1893. Collection Merrill, Bibliothèque du Congrès. Cité dans Nathan Reingold, Science in Nineteenth-Century America : A Documentary History (1966), 231-2.

[ impatience ] [ insondable ] [ connaissances humaines ] [ limitation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vision

Sous la pluie, le vieux père danse, nu ; il va se tremper.
La pluie est éparse, mais il ne peut esquiver toutes les gouttes.

Il chante une chanson, mais pour moi, le langage en est étrange.

La mère compte son argent, comme une folle, au soleil.
Comme des navettes, ses doigts volent, et la somme est clairement astronomique.

Son souffle est doux comme violettes pilées, et son sourire se balance comme jonquilles reflétées dans un ruisseau.

La chanson du père dit, finalement, qu'il comprend.
C'est pourquoi, pour moi, le langage en est étrange.

C'est pourquoi les horloges à travers le continent se sont arrêtées.

L'argent que compte la vieille mère nue, ce sont les souvenirs dorés de l'amour.
C'est pourquoi je ne vois rien entre ses doigts, maniaquement occupés.

C'est pourquoi tous les vols ont été annulés, à Kennedy Airport.

Ça m'embête vraiment, mais je dois faire venir la police.
Pour leur propre bien, comme pour celui de la société, je dois les placer sous surveillance.

Ils doivent apprendre à rester dans leurs tombes. C'est pour ça que les tombes sont faites.

Auteur: Robert Penn Warren

Info: "Natural History", in "Or Else" - ma traduction

[ hantise ] [ parents ] [ poème ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

esthétisme

Les Grecs, dans la première phase de leur recherche de la vérité mathématique, à l'époque de Platon et peu après, ne s'étaient nullement bornés aux propositions qui avaient un rapport visible avec les phénomènes de la nature ; mais ils avaient suivi beaucoup de belles voies de recherche concernant diverses sortes de figures, pour l'amour de leur seule beauté ; comme par exemple dans leur doctrine des sections coniques, dont ils avaient découvert toutes les principales propriétés. Mais il est curieux de remarquer que ces recherches, poursuivies au début comme de simples questions de curiosité et de gratification intellectuelle, seraient destinées, deux mille ans plus tard, à jouer un rôle très important dans l'établissement du système des mouvements célestes qui a succédé au système platonicien des cycles et des épicycles. Si les propriétés des sections coniques n'avaient pas été démontrées par les Grecs et rendues ainsi familières aux mathématiciens des âges suivants, Kepler n'aurait probablement pas été en mesure de découvrir ces lois concernant les orbites et les mouvements des planètes qui ont été l'occasion de la plus grande révolution qui ait jamais eu lieu dans l'histoire de la science.

Auteur: Whewell William

Info: History of Scientific Ideas, Bk. 9, chap. 14, sect. 3.

[ géométrie ] [ diachronique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

fin de nuit

La lune descendait lentement, en beauté, elle s'enfonçait dans les profondeurs de l'horizon, et de longues ombres voilées glissaient dans le ciel, au  travers desquelles apparaissaient les étoiles. Bientôt, cependant, elles se mirent à pâlirent elles aussi devant une splendeur à l'est, et l'aube s'annonça dans le bleu naissant du ciel. La mer devint de plus en plus calme, aussi calme que la douce brume qui couvrait son sein et dissimulait ses troubles, tout comme dans notre vie tumultueuse les couronnes éphémères du sommeil recouvrent l'âme meurtrie et lui font oublier son chagrin. Les anges de l'Aurore s'élancèrent de l'orient à l'occident, d'une mer à l'autre, d'un sommet à l'autre, répandant la lumière sur leur poitrine et sur leurs ailes. Ils sortaient des ténèbres, parfaits, glorieux, et avançaient sur la mer calme, sur la basse côte, sur les marais au-delà, et sur les montagnes au-dessus ; sur ceux qui dormaient en paix et sur ceux qui se réveillaient dans la peine ; sur les méchants et les bons ; sur les vivants et sur les morts ; sur le vaste monde et sur tout ce qui y respire ou y a respiré.

Auteur: Haggard Henry Rider

Info: She: A History of Adventure

[ épique ] [ matin ]

 

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inspiration

Lors de ses premiers essais, Howe fabriquait des aiguilles avec un chas au milieu de la tige. Nuit et jour, et même pendant son sommeil, son cerveau était préoccupé par son invention. Une nuit, il rêva qu'une tribu de sauvages l'avait capturé, fait prisonnier et conduit auprès de leur roi.

"Elias Howe*, rugit le monarque, je vous ordonne, sous peine de mort, de finir cette machine immédiatement."

Une sueur froide inonda son front, ses mains se mirent à trembler de peur et ses genoux frémirent. L’inventeur avait beau essayer, il manquait toujours une figure au problème sur lequel il avait travaillé si longtemps. Toute la situation était à ce point réelle qu’il se mit à crier. Dans sa vision, il se voyait entouré de guerriers dont la peau foncée était peinte; ils formèrent un carré autour de lui et le conduisirent à son lieu d’exécution. Soudain, il remarqua qu’il y avait, près de l'extrémité des lances de ses gardiens, un trou en forme d’oeil! Ce dont il avait besoin, c’était d’une aiguille dont le chas serait près de la pointe! Il venait de découvrir le secret! Il sortit de son rêve, bondit hors de son lit et tailla sur-le-champ un modèle de l’aiguille à pointe percée qui devait finir et couronner de succès ses expériences.

Auteur: Harman Willis

Info: Créativité transcendante. Extrait original : W.B. Kaempffert, A Popular History of American Invention, vol. II, (Scribner’s, 1924). * Inventeur de la machine à coudre

[ rêve ] [ création ] [ songe ]

 

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neuro-psychologie

Le lithium régule les protéines qui contrôlent l'horloge interne du corps. Cette horloge fonctionne, bizarrement, sur l'ADN, à l'intérieur de neurones spéciaux au plus profond du cerveau. Des protéines spéciales s'attachent à l'ADN des gens chaque matin, et après un temps déterminé, elles se dégradent et disparaissent. La lumière du soleil réinitialise les protéines encore et encore, de sorte qu'elles tiennent beaucoup plus longtemps. En fait, les protéines ne disparaissent qu'à la tombée de la nuit, moment où le cerveau devrait "détecter" l'ADN mis à nu et arrêter de produire des stimulants. Ce processus se dérègle chez les maniaco-dépressifs parce que les protéines, malgré le manque de lumière du soleil, continuent à se fixer rapidement à leur ADN. Leur cerveau ne se rend pas compte qu'il devrait arrêter de tourner. Le lithium aide donc à séparer les protéines de l'ADN pour que les gens puissent se calmer. Remarquez que la lumière du soleil l'emporte toujours sur le lithium pendant la journée et réinitialise les protéines ; ce n'est que lorsque la lumière du soleil disparaît la nuit que le lithium aide l'ADN à se libérer. Loin d'être le soleil dans une pilule, le lithium agit donc comme un "anti-lumière du soleil". Sur le plan neurologique, il annule la lumière du soleil et ramène ainsi l'horloge circadienne à vingt-quatre heures, empêchant à la fois la formation d'une bulle maniaque et le plantage du mardi noir de la dépression.

Auteur: Kean Sam

Info: The Disappearing Spoon : And Other True Tales of Madness, Love, and the History of the World from the Periodic Table of the Elements.

[ médicament béquille ] [ cycle journalier ]

 
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évolution numérique

À ses débuts, Twitter fut largement raillé en tant que distraction frivole qui servait surtout à raconter à ses amis ce que l'on avait mangé au petit-déjeuner. Aujourd'hui, on l'utilise pour organiser et partager des informations sur les manifestations politiques en Iran, pour fournir un service d'assistance à la clientèle aux grandes entreprises, pour partager des informations intéressantes et pour un millier d'autres applications qui n'avaient pas effleuré l'esprit des fondateurs lorsqu'ils ont imaginé le service en 2006. Il ne s'agit pas seulement d'un cas d'exaptation culturelle : des personnes trouvent un nouvel usage à un outil conçu pour faire autre chose. Dans le cas de Twitter, ce sont les utilisateurs qui ont redessiné l'outil lui-même. La convention consistant à répondre à un autre utilisateur avec le symbole @ fut inventée spontanément par la base d'utilisateurs de Twitter. Les premiers utilisateurs de Twitter ont repris une convention de la plate-forme de messagerie IRC et commencèrent à regrouper un sujet ou un événement via le "hash-tag", comme dans "#30Rock" ou "inauguration". La possibilité de rechercher un flux de tweets en direct - qui devrait s'avérer cruciale pour le modèle économique final de Twitter, grâce à son potentiel publicitaire - fut développée par une toute autre start-up. Grâce à ces innovations, suivre un flux de tweets en direct sur un événement - débats politiques ou épisodes de Lost - devint un élément central de l'expérience Twitter. Mais pendant la première année d'existence de Twitter, ce mode d'interaction aurait été techniquement impossible avec Twitter. C'est comme inventer un four grille-pain et découvrir un an plus tard que tous vos clients ont, de leur propre chef, trouvé un moyen de le transformer en micro-ondes.

Auteur: Johnson Steven Berlin

Info: Where Good Ideas Come from : The Natural History of Innovation

[ créatives égrégores ]

 

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revenants

Les zombies sont "la projection paranoïaque" de toutes nos hantises, à commencer par la peur de l’"autre", explique le professeur de littérature Roger Luckhurst dans Zombies : A Cultural History. Ils sont le reflet à peine déformé de nous-mêmes, avec ce que nous avons de pire.
Mais loin de sortir des cimetières du fin fond de des États-Unis, les zombies trouvent leur origine dans la culture afro-antillaise, notamment en Haïti, rappelle Luckhurst. Les esclaves croyaient que ceux d’entre eux qui se suicidaient étaient condamnés à rôder dans les plantations pour l’éternité, tels des corps sans âme. Le "zombi" intègre ensuite le folklore vaudou de l’île. Et c’est là que les Américains le dénichent au début du XXe siècle, et le récupèrent en lui ajoutant un " e".
Le premier à populariser la figure du "zombie" est l’écrivain William Seabrook avec son best-seller L’île magique, paru en 1930. Les premiers morts-vivants de la culture populaire ont un relent colonialiste et raciste (qui transparaît encore parfois aujourd’hui).
Après la Seconde Guerre mondiale, les zombies prennent une nouvelle signification politique et psychologique et déferlent désormais par vagues, comme des signes annonciateurs de l’apocalypse. Lockhurst y voit un effet un effet des deux grands traumatismes de l’époque : la Shoah et Hiroshima.
C’est dans les années 1960 et 1970 qu’apparaît au cinéma et à la télévision le zombie tel que nous le connaissons aujourd’hui. En 1968, dans La Nuit des morts-vivants, de George A. Romero, il devient notre propre reflet, l’homme aliéné par la modernité ; l’humain tellement dépersonnalisé qu’il n’est plus qu’un amas de chair voué à dévorer ou à être dévoré. Toutes les nobles vertus humaines – le courage, l’amour, le sacrifice – sont piétinées et anéanties.

Auteur: Meunier Amandine

Info: Newsletter de "Books" du 18.05.19

[ évolution ] [ horreur ] [ vodoun ] [ historique ] [ spectres ]

 

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complotisme

Il existe aussi un reportage réalisé par Marco Capuzzo Dolceta et Massimo Fortuna pour le deuxième épisode de la série documentaire Les Tabous de l’Histoire diffusé sur History Channel. Le reportage s’intitule lui aussi Les sept tours du diable et relie celles-ci à l’affaire du 11 septembre et au World Trade Center ; il est consultable sur Dailymotion en version française.

Mais ce film est – délibérément ? – truffé de confusions lorsqu’il aborde la question des cultes antagonistes chiites et wahhabites auxquels il assigne les mêmes visées de conquête du monde, surtout en ce qui concerne leurs fractions combattantes, milices du Hezbollah pour le monde chiite et djihadistes d’Al Qaida pour le monde sunnite. Les réalisateurs vont même parfois jusqu’à établir des liens qui n’existent pas en réalité entre les doctrines ésotériques des Soufis "fous de Dieu" et les djihadistes Takfiris, eux aussi qualifiés de "fous de Dieu" mais selon une signification opposée puisque ces derniers sont dévoués à une doctrine toute autre, engluée dans les écorces mortes de la religion littérale au point d’en inverser ses principes mêmes. Malgré ces pirouettes et des incohérences mineures dues à une grille de lecture géopolitique qui manque clairement d’objectivité, le reportage, lorsqu’il aborde l’aspect ésotérique, cible très bien le rôle des tours du diable décrites comme "des centres où confluent les influences démoniaques qui s’opposent aux "lieux saints" de la géographie sacrée qui rapprochent l’homme de Dieu, au contraire des " maqams noirs*" qui en incarnent la notion inverse".

Au fil de l’exploration du mystère des tours proposée au spectateur, celles-ci sont ensuite présentées comme "les centres de projection des coupoles cosmiques qui diffusent des forces malfaisantes sur terre et marquent une ramification sur la carte du monde figurant une ligne géomantique qui délimite dans le monde les territoires se réclamant de l’Islam du reste du monde". Le reportage soulève un point essentiel lorsqu’il parle de la présence répétée de pétrole sur les sites en question qui s’apparentent très souvent à des ruines d’anciens édifices délabrés. Le pétrole est créé par la putréfaction des substances de la terre tandis que les influences corrosives qui émanent des vestiges d’anciens centres sacrés sont des écorces mortes, l’analogie symbolique qui rattache le pétrole aux klippoth est ici évidente.

Les réalisateurs de ce documentaire laissent d’ailleurs sous-entendre que la relation entre les intérêts financiers du pétrodollar et l’émergence du terrorisme au XXe siècle est due à la même " influence noire " qui agit à différents degrés sur la géopolitique mondiale. Il s’agit donc bien, dans l’esprit de nos reporters, d’une Magie noire pratiquée à grande échelle contre le monde occidental.

Auteur: Anonyme

Info: Dans "Les magiciens du nouveau siècle". *Les théoriciens soufis ont élaboré une psychologie extrêmement raffinée décrivant les " séances " (maqamat) et les " états " (ahwal) de la progression mystique vers l'union avec Dieu. Les séances sont les divers niveaux ascendants que le mystique peut progressivement atteindre par ses propres efforts, au prix d'une grande discipline ; les états sont des grâces données par Dieu lorsque le mystique a atteint la limite de ses propres possibilités spirituelles.

[ interprétation ] [ ésotérisme musulman ] [ 11/9 2001 ]

 

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savoir

"Nous savons combien d'erreurs nous avons faites" dit le Dr. Weinberg qui est irrité par ces affirmations que les gens sans foi religieuse sont sans boussole morale. Quoi qu'il arrive, ajoute-t-il "l'expérience d'être scientifique fait apparaître la religion comme peu pertinente... la plupart des scientifiques que je connais ne pensent simplement pas beaucoup à cela. Ils ne pensent pas assez à la religion pour qu'on puisse les qualifier d'athées pratiquants." La plupart des scientifiques qu'il connaît et qui croient en Dieu, ajoute-t-il, croient en un "Dieu qui est derrière les lois de la nature mais qui n'intervient pas." Kenneth R. Miller, professeur de biologie à Brown, indique que ses étudiants sont souvent étonnés de constater qu'il est religieux, particulièrement quand ils se rendent compte que sa foi n'est pas une sorte de vague théisme mais un catholicisme romain véritable. Le Dr. Miller dont le livre "trouver le Dieu de Darwin" explique sa réconciliation de la théorie d'évolution avec sa foi religieuse, dit qu'il fut habituellement défié dans ses classes de biologie par des étudiants dont les religions n'acceptent pas l'évolution, ils demandèrent quelle serait l'importance de cette la théorie dans le cours. "Ce qu'ils me demandaient vraiment c'était " dois-je croire dans cette histoire pour avoir un A ?... Lui leur disait que la croyance n'est jamais utile en science. Je ne m'inquiète pas si tu crois aux cycles de Krebs" dit-il, parlant du processus par lequel l'énergie est utilisée dans la cellule "je veux juste que tu saches ce que c'est et comment ça fonctionne. Mon sentiment au sujet de l'évolution est identique." Pour le Dr. Miller et d'autres scientifiques, la recherche n'est pas faite de croyance. La "foi est une chose que tu crois dans ton coeur" dit Joseph E. Murray, prix Nobel de médecine en 1990 pour son travail sur les transplantations d'organes. Mais dans la recherche scientifique dit-il "ce sont les résultats qui comptent." Le DR. Murray se décrit comme "catholique dès le berceau" qui a rarement manqué la messe hebdomadaire et qui prie chaque matin, il dit que quand il se préparait à la première greffe humaine d'organe, un rein qu'un jeune homme avait donné à son jumeau identique, lui et ses collègues consultèrent un certain nombre de chefs religieux pour savoir s'ils faisaient la bonne chose. " C'était normal" dit-il. Utiliser chaque outil "Quand tu cherches la vérité tu devrais employer chaque chemin, y compris la révélation," dit le Dr. Murray, qui est membre de l'académie pontificale qui conseille le Vatican sur les questions scientifiques, et qui a décrit l'influence de sa foi sur son travail dans son mémoire "Chirurgie de l'âme" (Science History Publications, 2002). Lors de sa participation au jury d'une université il fut consterné par la réception très tiède sur ses remarques quant à l'incompatibilité de la bonne science et de la croyance religieuse. Le Dr. Hauptman dit qu'il a discuté de ceci avec ses collègues à Buffalo où il est président de l'institut de recherche Hauptman-Woodward. "je pense que presque sans exception les scientifiques à qui j'ai parlé croient en l'existence d'un être suprême" dit-dit. "Si on me demandes de l'expliquer - je ne le peux pas." Mais Richard Dawkins, théoricien évolutionniste à Oxford, dit que même les scientifiques qui sont croyants ne réclament pas avoir de preuves pour cette croyance. " Le plus qu'ils diront est qu'il n'y a aucune preuve contre... Ce qui est pathétiquement faible. Cependant il n'y a aucune preuves contre toutes sortes de choses mais nous ne perdons pas notre temps à croire en elles." Le DR. Collins indique qu'il croit que les scientifiques sont peu disposés à professer leur foi en public "parce que la prétention du scientifique est qu'on y a pas besoin d'une action surnaturelle" ou peut-être en raison de cette fierté qu'il y a dans l'idée que la science est la source ultime pour toute signification intellectuelle. Mais il dit croire que les scientifiques sont souvent simplement peu disposés à affronter les grandes questions auxquelles les religions ont essayé de répondre. " On ne comprendra jamais ce que signifie être un être humain par l'observation naturaliste.... on ne comprendra pas pourquoi on est ici et quelle en est la signification. La science n'a aucun pouvoir vis-à-vis de ces questions. Et sont-elles les questions les plus importantes que nous ayons à nous poser ?

Auteur: Dean Cornelia

Info: 23 Août 2005

[ religion ]

 

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