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physique élémentaire

Classer les nombres, les formes, les observations, les niveaux d'énergie, ... pour en comprendre le sens, en résoudre les énigmes, voilà le travail que la quantification du monde nous impose. Tant que tous étaient possibles comme dans "l'ancienne Physique" rien n'importait vraiment. Maintenant que l'on sait que la nature ne varie pas continûment, l'énigme des nombres devient la Question.

Depuis toujours cette idée de mettre en parallèle, d'ordonner, de rechercher des régularités, des similitudes, des périodicités a été un des moteurs de la connaissance et de la compréhension. Un des plus étonnants exemples est sans nul doute l'idée de Mendéleiev d'identifier des récurrences dans les comportements des éléments chimiques. En regroupant ainsi la (petite) centaine d'éléments connus en quelques familles aux propriétés chimiques voisines, il donna un sens à une multitude d'observations. Mais son classement empirique prit tout son sens avec la mécanique quantique. Les propriétés chimiques découlent directement de la forme des ondes et du nombre d'électrons qui les occupent. La périodicité observée par Mendéleiev révèle en fait les caractéristiques et en particulier les symétries et les formes des ondes des électrons dans l'atome. 

Auteur: Chomaz Philippe

Info: Symétrie et brisure de symétrie en mécanique quantique, p. 20. Sur  https://www.iaea.org

[ échantillonnage ] [ étalonnage ] [ sciences ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

solipsismes orthogonaux

Le monde sous jacent, bytié, neutre... mystère d'où nous surgissons... est nécessairement insaisissable et indéterministe.

Prérequis indispensable pour permettre l'apparition de nous autres, idiosyncrates singuliers... dotés de libre arbitre.

Si le mystère créateur qui nous fait exister était totalement déterministe cette liberté, ou marge de manoeuvre de chacun d'entre nous, ne serait pas possible.

Conséquence, même si la source est véritablement neutre et donc déterministe, ce qui est manifesté, la réalité - priméité, réel, univers commun, etc. - ne pourra jamais générer un cosmos anthropique totalement consensuel dans la mesure où chaque émergence-singularité biologique dont nous sommes un exemplaire, étant miroir-original-unique de son environnement (un peu comme un flocon de neige), ne peut témoigner autrement de ce réel admis qu'en le modifiant, plus ou moins légèrement, par une diffraction qui marque son individualité. 

C'est peut-être en ce sens que la recherche du consensus scientifique absolu, sur lequel semblent butter bien des quêtes de théoriciens quantiques, ressemblera pour bien longtemps encore à un cul-de-sac. 

Il se pourrait que pour en sortir une nouvelle approche spirituelle (sur base d'égoïsmes métaphysiques ?) soit nécessaire.

Auteur: Mg

Info: 23 mai 2023

[ spéculation ] [ perspectivisme ] [ non subatomique ] [ autonomie personnelle ] [ croyance propre ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

savoirs

Les "sciences humaines" ne sont des sciences que par une flatteuse imposture. Elles se heurtent à une limite infranchissable, car les réalités qu'elles aspirent à connaître sont du même ordre de complexité que les moyens intellectuels qu'elles mettent en oeuvre. De ce fait, elles sont et seront toujours incapables de maîtriser leur objet.

Jusqu'au XIXe siècle au moins, la chance des sciences "dures" a été que leurs objets furent considérés comme moins complexes que les moyens dont l'esprit dispose pour les étudier. La physique quantique est en train de nous apprendre que cela n'est plus vrai et qu'à cet égard une convergence apparaît entre les différentes sciences (ou prétendues telles). Seulement, même si les réalités dernières du monde physique sont inconnaissables, le physicien parvient à découvrir entre elles des rapports exprimables en termes mathématiques, et dont des expériences lui permettent de démontrer l'exactitude.

Pour nous autres des sciences humaines, ces expériences sont hors de portée. Aussi, quand nous nous efforçons - et c'est le sens de l'entreprise structuraliste - de substituer, à la connaissance illusoire de réalités impénétrables, la connaissance - possible, celle-ci - des relations qui les unissent, nous en sommes réduits aux tentatives maladroites et aux balbutiements. 

Auteur: Lévi-Strauss Claude

Info: Le Monde, 8 octobre 1991.

[ rationalisme miroir ] [ limitation cognitive ] [ solipsisme anthropique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

science-fiction

Le multivers quantique d'Everett avait fait une autre grande apparition littéraire, à nouveau sans être cité par son nom, dans le roman 'Feu pâle' (1962) de l'écrivain russo-américain Vladimir Nabokov. Il y crée un -jeu des mondes- avec un couple du nom de Shade (ombre en anglais), qui meurt et survit simultanément dans des mondes différents qui s'influencent mutuellement. Toute une série d’œuvres de Nabokov se joue dans des mondes-miroirs déformés.
Le multivers apparaît également dans la littérature contemporaine. L'auteur américain Thomas Pynchon s'inspira de la théorie des cordes pour concevoir un multivers d'un complexité déconcertante dans lequel se déroule son opus de mille pages 'Contre-jour' (2006). Les personnages de Pynchon font des allers-retours entre les mondes comme entre des continents, d'antiterre à antiterre comme de Cambridge au Colorado. Les lois de la physique varient d'un monde à l'autre, comme dans le multivers de la théorie des cordes.
[...] Le maître parmi les auteurs de multivers est l'Anglais Michael Moorcock. Sa trilogie 'Le champion éternel' se déroule dans un immense multivers qui contient d'innombrables Terres de tailles et d'anciennetés différentes aux différentes préhistoires. Le héros est parfaitement adapté à son habitat, sa personnalité multiple convient aux très nombreuses dimensions de l'espace.
Et maintenant, les scientifiques affirment que ce n'est peut-être pas pure invention. Que ces autres mondes sont peut-être réels.

Auteur: Hürter Tobias

Info: Les Univers parallèles : Du géocentrisme au multivers

[ écriture ] [ complexité ] [ spéculations ]

 

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sciences

Premièrement, nous devons reconnaître l'Univers comme un sous-système d'une méta-réalité de structures d'informations, tout est structure d'information et tout est simultané. Je ne parle pas d'une base de données, je ne parle pas de notre technologie brute actuelle, c'est quelque chose d'évidemment beaucoup plus gros, beaucoup plus complexe, mais vous saisissez l'idée. Nous devrions reconnaître les dimensions comme un artefact culturel: nous créons des dimensions parce que nous avons de petites bibliothèques et que nous avons besoin de x, y et z, mais nous n'en avons pas besoin en physique, aussi nous devrions prendre du recul par rapport au concept de dimensions dans la physique du futur.

Le présent est surdéterminé. Comme le dit Guillemant, il est déterminé par le passé et il est déterminé par le futur.

Et finalement, la conscience engendre notre impression de l'espace et du temps, c'est elle l'espace et le temps. Il s'agit de conscience au travers d'associations faites dans ce monde d'information et créant l'illusion de l'espace et du temps.

Aussi, la proposition que je vous fais est de laisser les physiciens continuer de faire de la physique de l'énergie, ils font ça très bien, ils trouveront éventuellement un moyen de réconcilier la relativité et la mécanique quantique.

Continuons nous aussi et cherchons la soeur manquante. Merci beaucoup.

Auteur: Vallée Jacques

Info: Bruxelles, 22 novembre 2011

[ spéculation ] [ quête ]

 

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nombre mystérieux

La véritable tâche de la métaphysique n’était pas, contrairement à ce que d’aucuns prétendaient, d’expliquer la nature de la réalité. Cela ne pouvait être. Les dix dernières années avaient amplement démontré que la réalité avait une composante irrationnelle extrêmement forte. Non, la tâche de la physique était d’expliquer les valeurs de ces constantes. En dernier ressort, la mécanique quantique devait expliquer la relation entre c, h et e, quand les trois étaient combinés dans l’inverse constante de la structure fine de Sommerfeld.
(hc) / (2πe²)
qui avait la valeur de 137. Un nombre pur, dépourvu de dimension. Un entier – presque. Mais maintenant, pourquoi 137 plutôt que n’importe quel autre nombre ? Qu’est-ce que 137 avait de si spécial pour devoir être au fondement de tout l’univers ?

[Après un rêve où Pauli rencontre un rabbin qui le regarde furieusement avant de disparaître]

Il se réveilla en sueur. Sans essuyer son front, il se leva et alla jusqu’à son bureau en titubant. Il écarta quelques papiers et alla pêcher un livre au bas d’une pile. Il feuilleta le volume jusqu’à un tableau qui donnait la valeur numérique de chaque lettre de l’alphabet hébreu. Comme les règles de la gématrie l’exigeaient, il ajouta la valeur de chaque consomme du mot kabbalah.
ק, ב, ל, ה
100, 2, 30 et 5.
Il pâlit quand, incrédule, il vit le résultat.
137.

Auteur: Keve Tom

Info: Dans "Trois explications du monde", pages 458-460

[ question ] [ arbitraire ] [ nombre premier ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

contrintuitif

On s'empêtre donc dans des contradictions si l'on parle de la position probable de l'électron sans tenir compte de l'expérience utilisée pour la déterminer... Il faut également souligner que le caractère statistique de la relation dépend du fait que l'influence de l'appareil de mesure est traitée d'une manière différente que l'interaction des différentes parties du système les unes sur les autres. Cette dernière interaction entraîne également des changements dans la direction du vecteur représentant le système dans l'espace de Hilbert, mais ceux-ci sont complètement déterminés. Si l'on considérait l'appareil de mesure comme une partie du système - ce qui nécessiterait une extension de l'espace de Hilbert - alors les changements considérés ci-dessus comme indéterminés apparaîtraient déterminés. Mais cette déterminité ne pourrait être utilisée que si notre observation de l'appareil de mesure était exempte d'indétermination. Pour ces observations, cependant, les mêmes considérations sont valables que celles données ci-dessus, et nous devrions être obligés, par exemple, d'inclure nos propres yeux dans le système, et ainsi de suite. L'enchaînement des causes et des effets ne pourrait être vérifié quantitativement que si l'univers entier était considéré comme un système unique - mais alors la physique disparait et il ne reste qu'un schéma mathématique. La partition du monde en système d'observation et système observé empêche une formulation précise de la loi de cause à effet. (Le système d'observation ne doit pas toujours être un humain ; il peut également s'agir d'un appareil inanimé, tel qu'une plaque photographique).

Auteur: Heisenberg Werner Karl

Info: Les principes physiques de la théorie quantique, trad. Carl Eckart et Frank C. Hoyt (1949), 58.

[ machines humaines tiercités ] [ contre-intuitif ] [ paradoxe ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

pur esprit

Maintenant il était... poussière. Pour un observateur extérieur, ces dix secondes avaient été décomposées en dix mille instants, non corrélés et dispersés en temps réel - et en temps modélisé le monde extérieur avait subi un sort équivalent. Pourtant, le schéma de sa conscience restait parfaitement intact : d'une manière ou d'une autre, il se retrouvait, "reconstitué lui-même" à partir de ces fragments brisés. Il avait été démonté comme un puzzle, mais cette dissoution et son brassage restaient transparents pour lui. D'une manière ou d'une autre - selon leurs propres termes - les parties demeuraient reliées. Imaginez un univers entièrement sans structure, ni forme ou connexions. Un nuage d'événements microscopiques, comme des fragments d'espace-temps... sauf qu'il n'y a ni espace ni temps. Qu'est-ce qui caractérise un point dans l'espace, pour un instant ? Juste les valeurs des champs de particules fondamentales, juste une poignée de chiffres. Maintenant, enlevez toutes les notions de position, de configuration et  d'ordre, qu'est-ce qu'il en reste ? Un nuage de nombres aléatoires. Mais si le modèle qui est le mien pouvait se dégager de tous les autres événements qui se déroulent sur cette planète, pourquoi le modèle que nous considérons comme "l'univers" ne pourrait-il pas s'assembler, voire se définir, exactement de la même manière ? Si je peux reconstituer mon propre arrangement espace et temps cohérent à partir de données tellement dispersées qu'elles pourraient tout aussi bien faire partie d'un nuage géant de nombres aléatoires, qu'est-ce qui vous fait penser que vous n'êtes pas constitué de la même manière ? 

Auteur: Egan Greg

Info: Permutation City. Trad Mg

[ assemblage quantique ]

 

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néospiritualisme

Kastrup propose une ontologie idéaliste qui donne un sens à la réalité de manière plus parcimonieuse et rigoureuse sur le plan empirique que le physicalisme (=matérialisme) classique, le panpsychisme ascendant et le cosmopsychisme. L'ontologie qu'il propose avec quelques collègues parait offrir un meilleur pouvoir explicatif que ces trois alternatives, au sens où elle n'est pas tributaire du "difficile problème de la conscience", ou des problématique soit de combinaison, soit de décombinaison.

Sa thèse peut être résumée ainsi : Il n'existe qu'une conscience cosmique.

Nous, comme tous les autres organismes vivants, ne sommes que des versions dissociées de la conscience cosmique, environnés de ses pensées. Le monde inanimé que nous voyons autour de nous est l'apparence extrinsèque de ces pensées. Les organismes vivants avec lesquels nous partageons le monde sont les apparences extrinsèques d'autres versions (alters) dissociées.

La particularité de Kastrup est qu'il argumente de manière précise et logique, point par point, et qu'il ne fait pas seulement appel à une compréhension générale a priori ou à des convictions métaphysiques. Il attache une grande importance au fait que sa théorie explique les résultats empiriques de la physique quantique et de la recherche neurophysiologique. Il présente ce point de vue de manière suffisamment claire, logique et argumentée qu'on pourra en déduire que le matérialisme (ou physicalisme) et toutes ses variantes, encore actuellement considérés comme "scientifique" dans le discours idéologique dominant, est fondamentalement réfuté - ou que son adéquation en tant que principe explicatif scientifiquement significatif pour une compréhension globale du monde est réfutée.

Auteur: Internet

Info: https://www.freewiki.eu/en/index.php?title=Bernardo_Kastrup. Trad Mg avec DeepL

[ anti-matérialisme ] [ philosophie ] [ post-cybernétique ] [ unicité ] [ désir de conclure ]

 

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réflexion communautaire

Ce "moteur de recherche-base de données collaboratif" a une ambition quasi au-delà de la mégalomanie. Il aimerait supprimer les egos pour tenter de faire émerger quelques bribes de discernement collectif. Ne s'appuyer QUE sur le(s) sens du langage.

Quête qui passe par une discussion constante sur la signification des symboles de base, les mots, afin de préciser ces axiomes de la réflexion. Particulièrement pour l'étiquetage. (Internet est ici très utile).

Ainsi allons-nous peut-être esquisser ensembles quelques chaines de raisonnement ; points d'appuis, monades à facettes, algorithmes quantiques... qui préciseront un peu mieux - allons savoir - ce qui est offert à nos sens avant d'être formulé ; verbalisé.

Réflexives aussi, ces maths idiomatiques communautaires et ludiques, puisque ce mode de lecture FLP nous révèle, il nous aide à formuler des noeuds personnels, agrandit notre monde intérieur, dilate nos frontières, ces limitations d'être incarnés, comme exprimé par David Deutsch : "La réalité contient non seulement les preuves, mais aussi les moyens (nos esprits et nos outils) de la comprendre. Il existe des symboles mathématiques dans la réalité physique. Le fait que ce soit nous qui les ayons mis ici ne les rend pas moins physiques."

L'univers produit nos petites personnes, elles-même engendrent des myriades de symboles partagés : hyper structures que les intellects humains ne cessent de modeler, de transformer, d'affiner... Descriptifs de nos expériences au sein de ces carrefours, consensus partagés, que sont les mots (signifiants) et les langages.

Vous êtes ici au sein d'un grand jeu littéraire, celui de la verbalisation de notre réel et des "mondes possibles" que l'imaginaire sémantico-linguistique nous permet de développer.

Auteur: Mg

Info: 27 juillet 2017

[ approfondissement ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ mémétique ]

 

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