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mental

C'est étrange comme l'esprit humain oscille et fait le va-et-vient d’un extrême à l’autre. La vérité se trouve-t-elle à un certain point de l'oscillation du pendule, à un point où il ne se repose jamais, pas au sens d'une terne perpendiculaire au bout de laquelle il pendrait tel un drapeau flasque parce que sans vent, mais à un angle, plus près d'un extrême que d'un autre ? Si seulement un miracle pouvait arrêter le pendule à un angle de soixante degrés, on pourrait croire que la vérité est là.

Auteur: Greene Graham

Info: La fin d'une liaison

[ pilote instable ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

insomnie

Arrivé à ce stade de l'ouvrage, le lecteur doit retenir une chose essentielle, véritable moteur de ma motivation à écrire, le mot "somnifère" comme le mot "hypnotique" reposent sur un abus de langage, pour ne pas dire une escroquerie intellectuelle: l'état d'inconscience dans lequel on est plongé quand on prend des somnifères ou des hypnotiques ressemble plus à une anesthésie légère qu'à du sommeil réparateur. Pour que le sommeil soit vraiment du sommeil, il doit être naturel, sinon, au bout de quelques semaines, on ne fait qu'oublier qu'on ne dort pas.

Auteur: Lemoine Patrick

Info: Dormir sans médicaments... ou presque

[ thérapie ]

 

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gratitude

Je me souviens encore du plaisir avec lequel je m’étendis entre ces draps blancs comme la neige. Je pensais à tous les lieux solitaires où j’avais couché à la belle étoile et je demandai à Dieu de me faire la grâce de ne plus me trouver sans asile et de ne jamais oublier ceux qui n’avaient pas un toit où reposer leur tête. Je me souviens qu’ensuite je crus, petit à petit, descendre dans le monde des rêves par ce sentier de lumière qui jetait sur la mer un éclat mélancolique.

Auteur: Dickens Charles

Info: David Copperfield, 1850. Traduit de l’anglais par Pierre Leyris

[ sommeil ] [ confort ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

quotidien

Ces temps-ci, je suis tout simplement idiot, je dors pendant les analyses l’après-midi ; il ne me vient absolument plus rien à l’idée. Je crois vraiment que mon mode de vie, les huit heures d’analyse, huit mois par an, ont sur moi un effet dévastateur. Malheureusement, mon esprit insouciant, qui me conseillerait de me reposer de temps en temps, ne résiste pas devant les revenus médiocres de cette période, ni devant les perspectives de revenus encore plus médiocres. Je continue donc de travailler comme un vieux cheval de fiacre, dit-on chez nous.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Lettre à Wilhelm Fliess du 15 mars 1898, trad. Françoise Kahn et François Robert, éditions P.U.F., Paris, 2006

[ fragment autobiographique ] [ gagne-pain ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

films X

...Ce qui est en jeu, c'est la civilisation et l'humanité, rien de moins. L'idée que tout est permis, comme le disait Nietzsche, repose sur le principe du nihilisme et a des implications nihilistes. Je ne prétendrai pas que plaider contre le nihilisme et pour la civilisation est facile à faire. Nous sommes ici en train d'affronter les questions philosophiques les plus fondamentales, aux niveaux les plus profonds. En résumé, la question de la pornographie et de l'obscénité n'est pas triviale, et seuls les esprits superficiels peuvent en avoir une vision fade et sans trouble.

Auteur: Kristol Irving

Info:

[ rhyparographie ] [ rhopographie ] [ problématique ] [ éthique ] [ morale ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

sépulture

Quand tu seras là-bas, offre-lui un berceau décent. Fais tapisser le fond de vert pour qu'elle y repose comme sur la terre de la steppe, et l'intérieur du couvercle d'un tissu bleu comme le ciel sur la plaine. Et tu feras aussi coller sept petites boules de coton blanc sur le tissu bleu du ciel, au-dessus de sa tête, pour que les sept divinités de la Grande Ourse portent bonheur à son âme pendant son voyage. N'oublie pas : tu l'as arrachée à la terre, la tradition exige que tu la conduises au ciel. 

Auteur: Manook Ian Patrick Manoukian

Info: Yeruldelgger, p. 25

[ transition ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vivre

Prends le large!

La barque que l'on retient au port
n'apprend pas à naviguer.
Et les bords du quai la grugent peu à peu!
Laissons-la donc prendre le large et,
entre carènes et récifs, mâtures et vents,
la lutte s'engagera
usant les clous et fendant la peau,
mais la rendant fière et forte et libre!

Gardons-lui cependant un coin de grève,
pour le jour où, blessée au flanc et voiles fendues,
la solitude qui repose et guérit est désirée!

Relançons-la vers le large par la suite
et sans regrets!
Les bords du quai la meurtriraient à jamais.

Auteur: Maër Jean

Info: laissa ce poème comme message peu avant sa mort

[ oser ]

 

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rêve

Il y avait le corps d'un homme. Mort ? Non. Inanimé. En réparation plutôt ; un robot rond chatoyant de petit taille s'affairait autour de lui. Étonnamment il pouvait voir nettement les organes internes de l'être humain, tous au repos, à l'exception du sexe, du coeur et du cerveau, reliés par un fin fil lumineux, chacun pulsant une lumière violette de même intensité même si la source d'origine avait une forme différente. C'était étrange. Avec parfois comme un frisson lumineux qui montait en descendait faisant scintiller le long filament.
Et puis il réalisa que c'était son propre corps...

Auteur: Mg

Info: 22 déc. 2014

[ onirisme ]

 

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clarté

Il faudrait un interrupteur pour éteindre les villes, le soir à heure dite tout le pays serait plongé dans le noir comme lorsqu'on éteint la lumière dans la chambre des enfants en leur souhaitant bonne nuit et qu'au plafond sont révélées les étoiles phosphorescentes invisibles en journée. À neuf heures bonsoir, comme disait l'allumeur de réverbères, la nuit serait rendue à la nuit. Mais la consigne a changé. Le monde reste allumé jour et nuit. Il n'y a plus ni repos, ni noir, ni silence et quelque chose même en dormant dans la tête continue de grésiller.

Auteur: Collongues Anne

Info: Ce qui nous sépare

[ incessante ] [ mégapole ] [ artificielle ] [ pollution lumineuse ]

 

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attente

Et comme c’était un jour long et beau qu’il devait passer dans la chaleur de cette maison et près de cette soupe odorante qui clapotait sur le poêle et après le déjeuner peut-être retourner dans le lit, comme le village, en bas, était baigné par le soleil et que des toits ruisselait l’eau de la neige qui fondait, comme le blé de mars, dans la prairie au pied de la maison, sortait de terre et pointait vers le soleil, comme la nuit où il devait retourner dans le Pohorje était encore loin, il se reversa un autre verre.

Auteur: Jancar Drago

Info: Et l'amour aussi a besoin de repos

[ ennui ] [ alcool ]

 

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