Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 180
Temps de recherche: 0.0476s

canevas

On voit d’abord Arletty, jeune fille dauphinoise… de ce pays où l’on fabrique des petites jeunes filles jolies et fanatiques et huguenotes encore… Et puis allant à Paris… gagner sa vie… Et puis fréquentant les milieux protestants de Paris… un jeune élève pasteur, Jérôme, protestant, l’adore… Le jeune ménage genre Armée du Salut… mais elle est mutine, sex-appeal du tonnerre… on joue de l’orgue, elle chante à ravir, les jeunes bourgeois et les ouvriers et les coquins et les harengs viennent l’admirer et lui faire des atteintes au Temple de Courbevoie-la-Garenne… Elle est vertueuse mais le diable est après elle… malgré elle… ce satané charme !...  


Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: "Arletty, jeune fille dauphinoise", scénario de 1948, jamais produit, monté ni adapté. La trame retrace la vie d’un couple parti évangéliser les "sauvages" en Afrique puis les gangs de Chicago, en passant par le harem d’un maharadjah. Pour finir au Tour du Monde, à Montrouge, un bouge tenu par le Diable, dans lequel Arletty danse et chante, pendant que son mari pasteur, Jérôme, oublie ses sermons dans l’alcool.

[ esquisse ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

Om

L’écriture sanscrite de cette syllabe se dessine en quatre courbes, et chacune d’entre elles pour la tradition indienne symbolise un monde.
Celle du bas, la plus grande, à gauche, représente le monde matériel. Lui est accolée à droite une petite aile qui désigne le domaine de la pensée qui mène au rêve. Et celle qui se trouve en haut, à gauche, symbolise l’inconscient. Puis, détaché du corps de ces trois courbes liées entre elles, légèrement plus haut à droite, comme surplombant le tout dans une légère oblique, un croissant de lune loge en son point la Conscience [absolue].
Exemple sonore de la syllabe sacrée

Auteur: Berthelet-Lorelle Christiane

Info: Dans "La sagesse du désir" page 424

[ signification ] [ Soi ] [ son originel ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

euthanasie

Striglitz s'arrête devant le premier lit. Il examine la courbe de température, sort discrètement son browning et en approche le canon du front du malade : - Voilà qui est fait. Tu ne souffriras plus, petit frère - prononce-t-il avec une tendresse qui n'est pas feinte. Il continue sa promenade, suivi du sergent. Un jardinier massif, et son aide, frêle, élancé, plein de confiance en son maître. Tous deux semblent accomplir un rite muet. Les déclics sont à peine perceptibles. Les malades attendent, longues poupées emplâtrées et blanches. Leurs yeux - des hannetons lourds, noirs et brillants, s'envolent vers le plafond et retombent, plus bas, toujours plus bas, les ailes coupées.

Auteur: Rawicz Piotr

Info: Le Sang du ciel

[ littérature ]

 

Commentaires: 0

nature

Le sentier n’est plus entretenu depuis des années. Au bout de cinquante mètres, les ronces et les fougères y ont repris leurs droits. Mais Laurent continue sa route, griffe le cuir neuf de ses chaussures de cérémonie, nage à pleine brasse dans les vagues végétales, fonce tout droit, tête vide, souffle sonore. Rien d’autre à penser que les feuilles, les branches et les épines. S’enfoncer là-dedans comme en soi-même, loin du cirque pitoyable des hommes.
(...)
Ralentis, Laurent. Au milieu de cette forêt qui n'en finit pas, les virages ont pris des formes de sourire narquois. Regarde-les se courber comme des lames de ressort pour te propulser dans le décor.

Auteur: Salmon François

Info: Rien n'arrête les oiseaux, p. 40, SUR LE CHAMPIGNON

[ refuge ] [ fuite ] [ perdu ]

 

Commentaires: 0

théorie de la relativité générale

Ce que l’on ne manquera pas de louer particulièrement dans les puissantes théories d’Einstein, c’est la cohésion de leur ensemble. Grâce à elles, notre univers devient merveilleusement ordonné et équilibré : il se replie sur lui-même en forme d’œuf, puisque les rayons lumineux eux-mêmes étant tous courbes, parce que soumis à l’inertie, reviennent à leur point de départ. Aucune inconnue ne subsiste, puisque le temps et l’espace sont reliés entre eux, comme le sont les deux plateaux d’une balance par le fléau, au moyen de la théorie suprême de l’intervalle, chef-d’œuvre et clef de voûte du système qui remplace avantageusement à elle seule les vieilles notions périmées d’espace fixe et de temps absolu.

Auteur: Pawlowski Gaston de

Info: Voyage au pays de la quatrième dimension, Flatland éditeur, 2023, page 21

[ physique ] [ éloge ] [ efficacité ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

personnage

C'est un homme de taille moyenne, très laid, d'une laideur comique d'Anglais, et dont le nez démesurément long a des courbes doublement royales et qui oscillent entre la courbe sémitique et la courbe bourbonienne... Les lèvres, très courtes et retroussées, montrent, entre les dents gâtées, des trous noirs. Son teint s'est éclairci dans la gamme des jaunes, relevé aux pommettes de quelques hachures de laque vive. Sans être obèse, comme les majestueux cochers de l'ancien jeu, il est maintenant doué d'un embonpoint confortable et régulier, qui rembourre de graisse les exostoses canailles de son ossature. Et il marche, le buste légèrement penché en avant, l'échine sautillante, les coudes écartés à l'angle réglementaire.

Auteur: Mirbeau Octave

Info: Le journal d'une femme de chambre, p 432

[ moche ]

 

Commentaires: 0

déclaration d'amour

La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur,
Un rond de danse et de douceur,
Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
Et si je ne sais plus tout ce que j'ai vécu
C'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu.

Feuilles de jour et mousse de rosée,
Roseaux du vent, sourires parfumés,
Ailes couvrant le monde de lumière,
Bateaux chargés du ciel et de la mer,
Chasseurs des bruits et sources de couleurs,

Parfums éclos d'une couvée d'aurores
Qui gît toujours sur la paille des astres,
Comme le jour dépend de l'innocence
Le monde entier dépend de tes yeux purs
Et tout mon sang coule dans leurs regards.

Auteur: Eluard Paul

Info: La courbe de tes yeux... extrait de : Capitale de la douleur, 1926

[ poème ]

 

Commentaires: 0

épuisement

Pendant les années où ma mère a eu mon frère, ma soeur et moi à charge, elle n'était pas assez robuste pour travailler à l'extérieur car elle était atteinte de bronchite aiguë. Elle s'est tirée d'affaire comme elle l'a pu en dépensant avec discernement et minutie les vingt shilings et quelques que lui versait hebdomadairement l'Assistance publique (une partie de cette somme était constituée par des coupons négociables chez certains épiciers). Bien qu'elle eût été, aux dires de ceux qui l'avaient connue, une jeune fille gaie et pétulante, elle avait à cette époque perdu tout son entrain. L'adversité l'avait atteinte à l'âge où l'on n'est plus capable d'apprendre les courbettes de la pauvreté.

Auteur: Hoggart Richard

Info: La culture du pauvre

[ humiliation ] [ misère ]

 

Commentaires: 0

guerre

L'apothéose de la guerre continue dans les journaux avec tous les dithyrambes à propos du Maréchal Foch. Les hommes sont serviles incurablement. Ils ont besoin d'admirer et de se courber. Le "chef" en quelque domaine que ce soit, surtout dans le domaine militaire, est pour eux d'une essence supérieure à la leur et ils vont, dans cette vénération, jusqu'au sacrifice. Ces discours, ce cortège, cette apothéose sur des milliers de morts, ces anciens combattants fiers de s'exhiber et avides de saluer la dépouille de leur chef, il n'y a pas à dire, il y a là une idolâtrie digne des peuplades les plus sauvages. La vraie civilisation est encore loin, si elle vient jamais.

Auteur: Léautaud Paul

Info: Journal, Mercure de France 1986 <27 mars 1929 II p.233-234>

[ hiérarchisée ]

 

Commentaires: 0

concessions amoureuses

Il avait toujours semblé à Selden que l’existence avait beaucoup à offrir en dehors de l’aventure sentimentale, et pourtant il avait une conception très vive d’un amour qui s’élargirait et s’approfondirait jusqu’à devenir le fait central de la vie. Ce qu’il ne pouvait accepter pour lui-même, c’était le pis-aller d’une alliance inférieure à cet idéal, qui laisserait certaines parties de sa nature non satisfaites, tandis qu’elle imposerait à d’autres un effort excessif. Il ne voulait pas s’abandonner au développement d’une affection qui ferait appel à sa pitié, mais laisserait son intelligence intacte : la sympathie ne le duperait pas plus qu’un jeu de prunelles, la grâce de la faiblesse pas plus que la courbe d’une joue.

Auteur: Wharton Edith

Info: Dans "Chez les heureux du monde" page 211

[ sentiment total ] [ absolu ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson