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écologie

La vérité est qu'il est absolument irresponsable de chercher à accroître davantage le développement économique, mais il reste encore l'objectif incontesté de presque tous les gouvernements du monde d'aujourd'hui et aucun gouvernement n'a même suggéré qu'il en soit autrement.
La société industrielle dans laquelle nous vivons et que nous considérons comme normale, souhaitable et permanente, est en fait aberrante, destructrice et nécessairement de courte durée. Au lieu d'accroître encore notre dépendance à son égard, nous devrions au contraire réduire cette dépendance et systématiquement l'éliminer.
Nous devons faire quelque chose et il ne semble pas y avoir d'autre alternative que d'éliminer cette société monstrueuse et de la remplacer par une capable de résoudre ses problèmes - qui puisse se soutenir sans anéantir le monde naturel dont il dépend pour sa subsistance.

Auteur: Goldsmith Edward

Info:

[ nécessaire ] [ décroissance ]

 

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rite chrétien

Deux auxiliaires sont nécessaires au baptême, le parrain et la marraine. Dans notre dialecte suisse, nous leur donnons le nom de Dieu, Götti et Gotte. Götti est la forme masculine, qui veut dire le créateur. Gotte est la forme féminine. Le mot anglais God n’a rien à voir avec good, car en réalité, il signifie le Créateur. Le baptême et les parents spirituels que sont le parrain et la marraine expriment le mystère d’être deux fois nés. […]

Le baptême symbolise donc le détachement de l’enfant de ses parents naturels et de l’influence toute-puissante des images parentales. Dans ce but, les parents biologiques sont remplacés par les parents spirituels : le parrain et la marraine représentent l’intercessio divina par le médium de l’Eglise, qui est la forme visible du royaume spirituel.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: "Sur les fondements de la psychologie analytique", trad. Cyrille Bonamy et Viviane Thibaudier, éd. Albin Michel, Paris, 2011, pages 220-221

[ rôle psychologique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

pleine conscience

Le Zen est, dans son essence, l’art de voir dans la nature de son être. Il indique la voie de l’esclavage à la liberté. Nous pouvons dire que le Zen libère toutes les énergies accumulées normalement et naturellement en chacun de nous, et qui, dans les circonstances ordinaires, sont contractées et déformées au point de ne pouvoir trouver une voie qui leur permette d’agir. L’objectif du Zen est donc de nous sauver de la paralysie et de la folie. C’est ce que je veux exprimer par cette liberté qui donne libre jeu à toutes les impulsions créatrices et bienfaisantes innées en notre cœur. Généralement, nous restons aveugles à ce fait que nous sommes en possession de toutes les facultés nécessaires pour être heureux et pleins d’amour les uns pour les autres.

Auteur: Suzuki Daisetz Téitaro

Info: Essais sur le bouddhisme Zen, traduction Jean Herbert

[ défini ] [ état de conscience non ordinaire ] [ expansion de soi ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

écologie

[…] ce projet [le Club de Rome] prétend sauver la planète des "crises" dues à la croissance anarchique de l’industrie : crises alimentaires et épidémies, surpopulation, raréfaction des ressources naturelles, pénuries, conflits militaires, croissance des inégalités, augmentation de la consommation, globalisation de l’économie, etc. Ce chaos ne demande qu’à être organisé […].
Pour cela, ces experts font appel à la puissance de calcul des ordinateurs, divisent la planète en dix régions à administrer, modélisent le monde en systèmes, les populations et les "ressources naturelles" en autant de "variables statistiques" nécessaires à une gestion la plus rationnelle possible. Précurseurs de la "planification écologique" du Front de gauche et des Verts, ils proposent ni plus ni moins que la rationalisation centralisée de la production industrielle et agricole mondiale pilotée informatiquement par les décideurs […].

Auteur: Tomjo

Info: Dans "L'enfer vert", page 21

[ moyens frelatés ] [ méthodes de l'ennemi ] [ reconduite tacite ] [ sous-fifres ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

extension conceptuelle

J’ai l’impression que vous devriez prendre très au sérieux ces doutes et éviter d’élargir trop le domaine "psychique". Lorsque vous dites que "la psyché est en partie de nature matérielle", ces propos ont pour moi, en tant que physicien, la forme d’un énoncé métaphysique. Je préfèrerais dire que la psyché et la matière sont marquées par des principes ordonnants communs neutres et "non constatables en soi". […]

Je tiens cependant à souligner que mon espoir de vous voir rallier ce point de vue général est basé sur l’impression qu’il serait nécessaire de délester votre psychologie analytique. Elle me fait l’effet d’un véhicule fonctionnant avec des soupapes abîmées (la tendance du concept de "psyché" à s’étendre provoque une surpression) ; c’est pourquoi j’ai envie d’enlever des poids et de lâcher de la vapeur.

Auteur: Pauli Wolfgang

Info: Lettre à C. G. Jung du 7 mars 1953

[ conseils ] [ critique ] [ confusion ] [ recentrement ] [ chair-esprit ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

arborescences intriquées

Chaque "branche" occupera alors une bande de papier de cette immense feuille fictive, annoncée par des signes initiaux de couleur vive et séparée de la bande (branche) suivante par une ligne entière de blanc absolu. Chaque fois qu'une "insertion" est annoncée dans la prose, un fil de couleur partirait, qui rejoindrait (pas nécessairement vers le bas d'ailleurs) le point du texte appelé par l'insertion. Il y aurait des fils de couleurs différentes indiquant une certaine classification des insertions, leur répartition en espèces, selon leur nature, leur tonalité affective, narrative, formelle.
J'imagine un lecteur devant ce "grand incendie de londres" mural. Je le vois choisir un itinéraire de lecture, s'approcher. J'aime penser à une telle bande de papier écrit, tissu de prose, avec ses "figures" de fils, les "insertions", sur un mur nu, blanc, et silencieux.

Auteur: Roubaud Jacques

Info: In "le grand incendie de londres", éd. Seuil, p. 42 (écrit en 1989 ?)

[ code chromatique ] [ projet littéraire ] [ pensée ] [ plans-schémas ] [ carrefours-bifurcations ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

continuité de la vie

La signification de la sélection naturelle peut être résumée avec cet épigramme de "la survie du plus fort". Ici, "survie" ne signifie pas, bien sûr, le progrès corporel d'un seul individu qui dépasserait Mathusalem. Elle implique, dans son interprétation actuelle, la perpétuation en tant que source pour les générations futures. L'individu "survit" qui laisse le plus de descendance. Encore une fois, parler d'un animal comme étant "le plus en forme" ne signifie pas nécessairement qu'il est plus fort ou en meilleure santé, ou qu'il gagnerait un concours de beauté. Essentiellement, il ne s'agit rien de plus que de laisser le plus de progéniture. En fait le principe général de la sélection naturelle revient simplement à affirmer que l'individu qui laisse le plus de descendants est celui qui laisse le plus de descendants. C'est une tautologie.

Auteur: Waddington Conrad Hal

Info: The Strategy of the Genes: A Discussion of Some Aspects of Theoretical Biology. Chapter 3 (pp. 64–65). George Allen & Unwin Ltd. London, England. 1957

[ plasticité ] [ adaptation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

nature humaine

"Les lois sont des rapports nécessaires qui dérivent de la nature des êtres." [Montesquieu]

Il y a, dans cette définition adoptée par Bonald, un mot, le mot nature que l’on retrouve souvent dans le vocabulaire révolutionnaire, et notamment chez Rousseau. Mais ce mot a chez Rousseau et chez Bonald des acceptions absolument différentes, et même contradictoires.

[...] J.-J. Rousseau, "le romancier de l’état sauvage, le détracteur de l’état civilisé", écrit Bonald, "place l’état naturel de l’homme individu ou social, dans l’état natif ou imparfait. De là sa prédilection affectée pour les enfants, au moins pour ceux d’autrui, et son admiration insensée pour l’état sauvage."

Pour Bonald, au contraire, l’état naturel est opposé à l’état natif ou imparfait, l’état naturel est l’état parfait, et l’état parfait est l’état de société.

Auteur: Montesquiou Léon de

Info: Dans "Le réalisme de Bonald", La délégation des siècles, 2021, page 28

[ bien-mal ] [ vacherie ] [ conceptions philosophiques opposées ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

questions

Où commence la destinée? Où finit la nature? Quelle différence y a -t-il entre un événement et une saison, entre un chagrin et une pluie, entre une vertu et une étoile? Une heure, n'est-ce pas une onde?  Les engrenages en mouvement continuent, sans répondre à l'homme, leur révolution impassible. (...) On se voit dans l'engrenage, on est partie intégrante d'un Tout ignoré, on sent l'inconnu qu'on a en soi fraterniser mystérieusement avec un inconnu qu'on a hors de soi. Adhérer à l'infini, être amené par cette adhésion à s'attribuer à soi-même une immortalité nécessaire, qui sait? une éternité possible, sentir dans le prodigieux flot de ce déluge de vie universelle l'opiniâtreté insubmersible du moi! regarder les astres et dire: je suis une âme comme vous! regarder l'obscurité et dire: je suis un abîme comme toi!

Auteur: Hugo Victor

Info: Les Travailleurs de la mer

[ contingences ] [ perdu ] [ monades ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

frustration

Primitivement l'individu fort traite, non seulement la nature, mais encore la société et les individus faibles comme des objets de proie : il les exploite tant qu'il peut, puis continue son chemin. Parce qu'il vit dans une grande incertitude, alternant entre la faim et l'abondance, il tue plus de bêtes qu'il ne peut en consommer, pille et maltraite plus d'hommes qu'il ne serait nécessaire. Sa manifestation de puissance est en même temps une expression de vengeance contre son état de misère et de crainte ; il veut, en outre, passer pour plus puissant qu'il n'est, voilà pourquoi il abuse des occasions : le surcroît de crainte qu'il engendre est pour lui un surcroît de puissance. Il remarque à temps que ce n'est pas ce qu'il est, mais ce pour quoi il passe qui le soutient ou l'abat : voilà l'origine de la vanité.

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: Humain, trop humain, 181 p.897

[ arrogance ]

 

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