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musique

C'est peut-être remplis d'envie et de sympathie triste que nous écoutons les oeuvres de Mozart. Elles représentent une pause bienvenue dans le tumulte de notre vie intérieure, une consolation et un espoir, mais nous les écoutons malgré tout comme des sons d'un autre temps, d'un temps passé, qui nous est en fait étranger. combat de tonalités, équilibre perdu, principes caducs, roulements de tambour inattendus, grandes interrogations, aspiration apparemment vaine, passion semble-t-il déchirée et nostalgie, chaînes et liens brisés, qui font un seul et plusieurs, contraires et contradictions - voilà ce qu'est notre harmonie.

Auteur: Kandinsky Vassili

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[ classique ]

 

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ego

Le soi devrait être considéré comme une sorte de citadelle de l'esprit, enrichie par, et contenant les trésors choisis en son sein. Alors que l'amour est une part qui est non répartie dans le reste de l'univers. Dans un esprit sain tout contribue à la croissance de l'autre : ce que nous aimons intensément ou depuis longtemps est susceptibles de venir dans notre citadelle, affirmé en tant qu'élément de nous-mêmes. Par ailleurs il est clair que c'est seulement sur la base d'un individu "solide" qu'on peut être capable de sympathie ou d'amour progressif.

Auteur: Cooley Charles Horton

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[ rapports humains ]

 

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réacclimatation

Une fois encore il fit l'expérience de lui-même redevenu simple "récepteur" comme lorsqu'il avait remarqué, recueilli en lui, les motifs polygonaux de la boue sur la rive du fleuve; or cette fois il ne concentrait plus ses forces mais il était tout au contraire capable de les dépenser jusqu'à la dernière, jusqu'à ce que la simple faculté d'admettre celui qu'on avait en face de soi (et jusqu'ici cela avait demandé de la sympathie et s'était limité à quelques cas isolés) devînt une force unanime et nouvelle : c'était sa seule force maintenant et qui lui suffisait.

Auteur: Handke Peter

Info: Lent retour

[ rapports humains ] [ sagesse ]

 

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dernières paroles

Cher Carrelli, j'ai pris une décision qui est devenue inévitable. Il n'y a aucun égoïsme en elle, mais je sais que ma disparition soudaine causera des ennuis à vous et aux étudiants. Pour cela aussi, je vous demande pardon, mais spécialement pour trahir la confiance, l'amitié sincère et la sympathie que vous m'avez données au cours des derniers mois. Je vous demande de me rappeler à tous ceux que j'ai appris à connaître et à apprécier dans votre Institut, surtout Sciuti: je vais garder un souvenir affectueux de tous au moins jusqu'à 23 heures ce soir, peut-être plus tard aussi.

Auteur: Majorana Ettore

Info: Le jour de sa disparition, Majorana envoya la note suivante à Antonio Carrelli, Directeur de l'Institut de Physique de Naples. En 1938

[ mystère ]

 

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grosse

Je suis sortie de la serre surchauffée, en frissonnant à cause de la brise. J'avais un peu le tournis. Trop de nouveautés pour une jeune fille qui vit là où ce n'est ni la ville ni la campagne. J'ai regardé mon reflet dans la vitre noire, qui amincissait un peu. Pourquoi pas? Je pourrais changer mon destin. Jusqu'à présent, je n'ai pu concourir que pour être élue Miss Sympathie, Miss Sourire et Miss Rigolote. Mais si un jour je défilais sur une passerelle de Miss Pouffiasse, Miss Belles Jambes ou Miss Sexe Effréné ? Peut-être au début d'une demi-finale, pour une vingtième place mais comme l'a dit Labella, on commence doucement...

Auteur: Benni Stefano

Info: Margherita Dolcevita

[ complexée ] [ obèse ]

 

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concessions amoureuses

Il avait toujours semblé à Selden que l’existence avait beaucoup à offrir en dehors de l’aventure sentimentale, et pourtant il avait une conception très vive d’un amour qui s’élargirait et s’approfondirait jusqu’à devenir le fait central de la vie. Ce qu’il ne pouvait accepter pour lui-même, c’était le pis-aller d’une alliance inférieure à cet idéal, qui laisserait certaines parties de sa nature non satisfaites, tandis qu’elle imposerait à d’autres un effort excessif. Il ne voulait pas s’abandonner au développement d’une affection qui ferait appel à sa pitié, mais laisserait son intelligence intacte : la sympathie ne le duperait pas plus qu’un jeu de prunelles, la grâce de la faiblesse pas plus que la courbe d’une joue.

Auteur: Wharton Edith

Info: Dans "Chez les heureux du monde" page 211

[ sentiment total ] [ absolu ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

subjonctif

Eût-il vraiment fallu que je vous rencontrasse Et que de vos beaux yeux vous me regardassiez Eût-il vraiment fallu que vous persistassiez Et qu'entre vos doux bras, seul, je m'abandonnasse ? Était-il nécessaire au fond que je restasse Sans qu'il fût jamais dit que vous me retinssiez ? N'eût-il pas convenu que vous me plaignissiez Avant qu'à vos appas inconscients je cédasse ? Vous fûtes mienne avant que la nuit ne finît Que le ciel s'éclairât et que le jour pâlît Quelque blasé coriace et fort que je me crusse Je ne pus regretter que nous nous connussions. Vous gagnâtes mon coeur presque et quoique j'en eusse Il s'en fallut de peu que nous nous aimassions. En toute sympathie.

Auteur: Peter J. C. contributeur

Info: Bouissière A., Le bar du s...

[ poème ]

 

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carnage

Les bruits étaient sympathiques et excellents : des grésillements de graisse chaude, des flonflons de bouilloire, des bruits en fusée de rôtis arrosés, le choc clair des casseroles et de la vaisselle, un glou-glou de bouteilles qui semblait parodier une cascadante série de baisers goulus.

Toute sa sympathie d’homme affamé serait allée vers les odeurs des viandes chaudes et des sauces épicées, si un effluve étrange, doux et terrible, n’était venu flotter autour de lui.

— Je connais cela, murmura-t-il.

Et, soudain, une cruelle fantasmagorie se déroula en film silencieux dans sa mémoire : il revit les boueuses tranchées où saignaient d’innombrables cadavres de Tommies et de Feldgrauen.

— Cela sent la mort, dit-il, le sang… Pouah !

Auteur: Ray Jean

Info: Les derniers contes de Canterbury

[ dégoût ] [ cuisine ] [ remémoration ] [ hémoglobine ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

masses

Les foules présentent un rapport docile de la force, et ne sont que peu impressionnés par la gentillesse, qui pour eux n'est guère différente d'une forme de faiblesse. Leurs sympathies n'ont jamais été accordées à des maîtres gentils et facile à vivre, mais aux tyrans qui les oppriment vigoureusement. C'est toujours à ces derniers qu'ils érigent les plus hautes statues. Il est vrai qu'ils marcheront volontiers sur le despote dépouillé de sa puissance, mais c'est parce qu'ayant perdu sa puissance il reprend sa place parmi les faibles qui sont à dédaigner, car ils ne sont pas à craindre. Le type de héros chéri par une foule aura toujours l'apparence d'un César, son aspect les attire, son autorité leur en impose, et son épée leur inspire la peur.

Auteur: Le Bon Gustave

Info: Psychologie des foules

[ comportement ] [ fascisme ]

 

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antisémitisme

En 1934, dans France la doulce, Paul Morand dénonçait déjà à mots couverts la "pègre" cosmopolite. Il est en 1943 ambassadeur de Vichy à Bucarest, puis à compter du 13 juillet 1944 à Berne. Parallèlement à sa carrière au sein de la diplomatie, il met sa plume au service des journaux de la Collaboration, tel Combats, l'organe de la Milice. (...)
Son nom figure dans la liste, incomplète, imparfaite, insatisfaisante, il est vrai, d'indésirables, rédigé par le Comité national des écrivains. Il est logiquement révoqué par le décret, sans pension ni indemnité. Paul Morand n'a jamais renié ses sympathies. En 1951, dans Le flagellant de Séville, décrivant l'Espagne occupée par les armées napoléoniennes, il justifie la Collaboration et brocarde les résistants. En 1953, le Conseil d'Etat n'en réintègre pas moins l'ancien diplomate dans son corps d'origine.

Auteur: Lecoq Vincent

Info: Les notaires sous l'Occupation (1940-1945) Acteurs de la spoliation des juifs.

[ compromission ] [ France ]

 

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