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femmes-hommes

La musculature de l'homme est-elle plus importante que celle de la femme du fait de la nature ? Qui peut répondre concernant la nature dans la mesure où, socialement, hommes et femmes sont depuis plusieurs milliers d'années affecté-e-s à des tâches différentes. Chasse et pêche, travail salarié pour les uns, charge d'enfants, travail domestique pour les autres. Toutefois, nous pouvons empiriquement faire plusieurs constations. En dehors même de l'alimentation différenciée citée par Irène Lezine, tout est fait pour agrandir la différence "naturelle". Dans les sports, la règle est là aussi différente. Ce sont dans les sports où la mixité existe, tel le marathon, que les écarts de performance sont les plus faibles. Alors, dimorphisme culturel, produit de milliers d'années de ségrégation imposée, ou différences naturelles ? Tout se passe comme si la culture voulait à tout prix, sous des critères sociaux, esthétiques ou rationnels, nous imposer cette représentation sociale de la nature.

Auteur: Welzer-Lang Daniel

Info: Les Hommes violents

[ mâles-femelles ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

cognition

Lorsque Pribram pris connaissance des travaux de Bernstein, il en compris immédiatement les implications. Peut-être que la raison pour laquelle des motifs cachés apparaissaient après que Bernstein ait effectué une analyse de Fourier des mouvements de son sujet était du au fait que c'était ainsi que les mouvements sont stockés dans le cerveau. C'était une possibilité passionnante, car si le cerveau analysait les mouvements en les décomposant en leurs composantes fréquentielles, cela expliquait la rapidité avec laquelle nous apprenons de nombreuses tâches physiques complexes. Par exemple, nous n'apprenons pas à faire du vélo en mémorisant minutieusement chaque petite caractéristique du processus. Nous apprenons en saisissant l'ensemble du mouvement dans sa continuité. L'intégralité fluide qui caractérise l'apprentissage de tant d'activités physiques est difficile à expliquer si notre cerveau stocke les informations bit à bit. Mais elle devient beaucoup plus facile à comprendre si le cerveau effectue comme une analyse de Fourier de ces tâches et les absorbe dans leur ensemble.

Auteur: Talbot Michael Coleman

Info: L'univers holographique

[ réduction ] [ simplification ] [ modèles ] [ perception ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

question

Qu'est-ce que l'émotion ? Où nous conduit-elle ? Faut-il s'y ouvrir ? Faut-il s'y livrer ? s'y abandonner ou bien la contrôler, la maîtriser, la discipliner ?
Au final, à quoi sert l'émotion ? Est-elle vraiment utile ? Ne pourrait-on pas s'en passer ?
Pour le savoir, imaginons un instant sa disparition: que serait un être humain sans émotion ?
Il ferait certainement un travailleur modèle, discipliné, performant et efficace, accomplissant impeccablement les tâches qui lui sont assignées, appliquant rigoureusement les instructions reçues; mais il serait un humain effrayant, froid, rigide, sans état d'âme, prêt à tout pour atteindre ses objectifs, exécuter ce pour quoi il a été programmé, bref un véritable robot.
Aussi l'émotion apparaît-elle comme une fonction essentielle, un bienfait, une sauvegarde ou une protection contre les folies du monde, un signal intérieur nous indiquant notre propre chemin.
L'émotion est ainsi la manifestation de notre principe ou puissance de vie. C'est elle qui nous rend beau, sage et heureux. C'est par elle que nous pouvons aimer et être aimés.

Auteur: Thibaud Yann

Info: L'aventure émotionnelle ou la métamorphose du coeur: L'Écologie intérieure 2

[ émoi ]

 

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santé mentale

[...] toute la conception même de la souffrance psychique [...] se trouve affectée [par les modifications postmodernes de notre conception de la subjectivité]. La disparition, dans ce manuel [le DSM], en premier lieu des perversions, puis des névroses dans la dernière édition, n’est pas simplement un refus de "tout parti pris théorique", comme le soulignent les auteurs. Toute la psychopathologie se trouve repensée en termes de comportement, soit en termes d’acte posé par l’individu. Le comportement "normal" de l’individu est pensé en termes d’efficience, de capacité à réaliser les tâches qui lui incombent pour parvenir à la satisfaction, au  "bien-être". Devient pathologique tout ce qui entrave la réalisation de ce bonheur. Ainsi les phobies, classiquement comprises comme déplacement d’une peur interne sur un objet externe plus facilement maîtrisable, sont-elles considérées comme des incapacités corrigeables à affronter la réalité. La technique est alors celle de la reprogrammation de l’individu pour une meilleure maîtrise de son environnement. Le programmateur trouve ici son efficace.

Auteur: Lesourd Serge

Info: Dans "Comment taire le sujet ?", éditions Érès, 2010, pages 210-211

[ performance ] [ psychiatrie ] [ thérapie comportementale cognitive ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-hommes

Au cours de l'histoire de la Chine, la fonction des dames de cour a connu d'importantes évolutions. On note déjà leur présence sous les régimes féodaux (...) sous le nom de nu-che. Leurs tâches consistaient surtout à superviser les rapports sexuels du roi et de ses femmes. Elles "veillaient à ce que le roi les reçût aux bons jours du calendrier et selon la périodicité établie par les rites pour chacun des rangs." (...) Conduisant les femmes à la chambre royale, elles donnaient à la femme un anneau  d'argent qu'elle devait passer à la main droite quand on l'a conduisait en ce lieu, et demeuraient sur place pour observer la consommation de l'union et en noter le résultat. (...) Quand par la suite, il s'avérait que la femme avait conçu, la nu-che lui donnait un anneau d'or à porter. (...) Les eunuques furent, par la suite, chargés de cette fonction auprès de l'empereur; les dames de cour se consacrèrent à l'impératrice.

Auteur: He Rong Er

Info: Mémoires d'une dame de cour dans la Cité Interdite

[ harem ] [ reproduction ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

épicerie

Papa a emprunté de l'argent à la banque et il a fait des transformations. La petite réserve qui se trouvait derrière la boutique est maintenant dans la cave; du coup le magasin est deux fois plus grand qu'avant. Il faut encore un peu d'imagination pour parler de supermarché, parce qu'il n'y a pour l'instant ni paniers ni caddies. Mais les clients ont le droit de prendre eux-mêmes leurs marchandises sur les rayons et de les poser sur le comptoir, et puis il y en a plus qu'avant; il y a même une armoire réfrigérée avec de la charcuterie. Les paquets ont une date de péremption et quand elle est dépassée, nous mangeons les produits nous-mêmes. Le goût est le même, mais quand il y a des tâches vertes, moi je préfère manger autour. Papa, ça lui est égal, il mange même les bouts que je laisse. Il dit que la moisissure c'est la même chose que la pénicilline et qu'on la paye une fortune à la pharmacie.

Auteur: Jepsen Erling

Info: L'art de pleurer en choeur, p. 157

[ économiser ] [ justification ] [ moisissure ]

 

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hommes-femmes

Vous croyez qu’en agissant ainsi vous aidez leurs épouses, leurs filles et leurs sœurs ? Elles sont toutes destinées à être louées, encensées en public et rabaissées dans le privé. Les allégez-vous du poids de leur vie quotidienne ? Soulagez-vous leur esprit épuisé par la monotonie de leurs tâches triviales et par l’obligation de mettre au pas leur corps qui galopait, leur cœur qui avait appris à voler et leur âme qui s’amusait à des cabrioles ? Or plus l’homme agit au gré de ses caprices, plus il est considéré, plus il nous écrase, plus il semble généreux. Et puis il court à sa perte, plus il conquiert. Les femmes, en revanche, doivent composer avec un corps qui porte depuis toujours inscrit en lui des échéances, des prescriptions et toutes sortes de mesures de précaution. En vous faisant payer, vous croyez vraiment les défendre ? Vous ne faites que renforcer les barreaux de leur cage ; vous leur assignez une valeur marchande et les réduisez à une réalité purement tangible et contrôlable.

Auteur: Masino Paola

Info: Dans "La Massaia", page 152

[ femme-par-femme ] [ ménagère ] [ inégalité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

utopie

La durée de la semaine de travail était maintenant de vingt heures en moyenne mais ces vingt heures étaient une sinécure. Les tâches qui demeuraient encore étaient des besognes mécaniques de routine. L’intelligence humaine était trop précieuse pour être gaspillée alors que quelques centaines de transistors, une poignée de cellules photo-électriques et un mètre cube de circuits imprimés étaient parfaitement capables d’accomplir le même labeur. Certaines usines fonctionnaient des semaines entières sans recevoir la visite d’un seul être humain. On ne faisait appel à l’homme que pour dénouer les situations délicates, prendre les décisions, concevoir de nouvelles entreprises – les robots se chargeaient du reste.
Une pareille somme de loisirs aurait, un siècle plus tôt, créé d’énormes problèmes. L’éducation avait résolu la plupart d’entre eux, car un esprit bien meublé ignore l’ennui. Le niveau de culture existant aurait été inimaginable autrefois. Rien ne permettait de penser que l’intelligence de l’espèce eût progressé, mais pour la première fois, l’individu avait toutes les possibilités voulues pour utiliser au mieux ses capacités intellectuelles.

Auteur: Clarke Arthur C.

Info: Dans "Les enfants d'Icare", pages 127-128

[ automatisation ] [ temps libre ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

morale ascientifique

Ce n'est que dans la seconde moitié du XXe siècle qu'on a vraiment pris conscience qu'il existe une ligne de partage entre science et valeur, et ce constat a sournoisement modifié notre rapport à la science. Chez ceux qui l'apprécient pour ce qu'elle est, il a engendré une sorte de dégrisement salutaire, libérateur même. Mais chez les autres, ce dégrisement a pris la forme d'un sentiment de déception, dû à un malentendu : on avait chargé la science de tâches morales ou politiques qu'elle est impuissante à remplir. Les questions relatives à nos valeurs, m'a-t-on souvent expliqué à la fin de mes conférences, sont celles qui nous importent le plus, car c'est autour d'elles que nous déterminons nos actes, construisons nos aspirations, nos projets. Dès lors, si la science se montre incapable de nous fournir les références dont nous avons besoin, si elle éclaire le vrai mais sans pouvoir lui conférer un sens, il n'y a rien d'étonnant à ce que nous relativisions ses conquêtes, où n'y prêtions que peu d'attention.

Auteur: Klein Étienne

Info: Allons-nous liquider la science ? Galilée et les Indiens

[ irrationnelle éthique ] [ anthropocentrisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

fonctionnaire

Le passage du bourreau indépendant au bourreau professionnel à plein temps, comme l'évolution de la justice criminelle allemande, se fit sur plusieurs générations et n'était pas encore achevé quand Frantz Schmidt naquit en 1554. Dans certains régions, les officiels continuèrent de payer le bourreau pour chaque exécution jusqu'au dix-huitième siècle. Beaucoup de juridictions plus petites ne pouvaient payer un bourreau à plein temps, et d'autres suivaient la tradition médiévale : confier à un jeune homme de la communauté la tâche odieuse de l'exécution judiciaire ; ce scénario était bien connu de la famille Schmidt. Quelques localités plus isolées continuaient la coutume encore plus ancienne de confier l'administration de la justice finale à un membre de la famille de la victime. Dans la majorité des territoires allemands qui employaient un bourreau salarié au seizième siècle, la poursuite et la punition du crime n'étaient qu'une partie d'un poste qui comprenait aussi d'autres tâches disgracieuses, allant de la supervision des bordels au ramassage des ordures en passant par la crémation des corps des suicidés.

Auteur: Harrington Joel F.

Info: L'honneur du bourreau

[ exécutant ]

 

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Ajouté à la BD par miguel