Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 318
Temps de recherche: 0.0586s

rapports humains

Elise entra dans notre vie et fut une merveilleuse thérapeute, faisant faire des sauts de géant à Ruben dans de nombreux domaines.
Elle était formée à plusieurs méthodes et avait vécu au Canada.
Elle était curieuse de tout et recherchait sans cesse de nouveaux outils adaptés ; lorsqu'elle n'en trouvait pas, elle les fabriquait elle-même.
Elle avait une drôle d'allure pour une psy, avec ses dreadlocks sur la tête et son rire communicatif, mais c'est cela aussi que j'aimais chez elle, son côté non conventionnel.
J'aimais surtout cette étincelle que je voyais dans ses yeux à chaque fois que Ruben progressait. Elle mettait beaucoup d'elle-même et s'impliquait.

Auteur: Cattan Olivia

Info: D'un monde à l'autre, Autisme : Le combat d'une mère

[ femmes-par-femmes ] [ thérapie ] [ gratitude ]

 

Commentaires: 0

mort

Un deuil ne se borne pas, comme on le dit souvent, à envahir les sentiments ; il consiste plutôt en une fréquentation ininterrompue du disparu, comme si ce dernier devenait plus proche. Car la mort ne le rend pas seulement invisible : elle le rend aussi plus accessible à notre regard. Elle nous le vole, mais elle nous le complète également d'une manière inédite. Dès le moment qui fige pour nos yeux ces contours mouvants qui traduisent l'action et les changements constants d'une physionomie, celle-ci nous révèle souvent pour la première fois sa quintessence, l'élément que le déroulement de l'existence ne nous donnait pas le loisir de percevoir complètement.

Auteur: Andréas-Salomé Lou

Info: Rainer Maria Rilke, Maren Sell & Cie, 1989, p. 11

[ émotion ]

 

Commentaires: 0

émerveillement

On n'a même pas la certitude que l'idée d'un ordre où toutes les obligations seraient compatibles ne soit pas une fiction. Quand le devoir descend au niveau des faits, un si grand nombre de relations indépendantes entrent en jeu que l'incompatibilité semble bien plus probable que la compatibilité.

Mais nous avons tous les jours sous les yeux l'exemple de l'univers, où une infinité d'actions mécaniques indépendantes concourent pour constituer un ordre qui, à travers les variations, reste fixe. Aussi aimons-nous la beauté du monde, parce que nous sentons derrière elle la présence de quelque chose d'analogue à la sagesse que nous voudrions posséder pour assouvir notre désir du bien.

Auteur: Weil Simone

Info: L’enracinement

[ hyper-complexité miraculeuse ] [ rationalisme impuissant ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

pensée-de-femme

Oui, j'avais envie de rire... Et, cependant, une émotion chantait dans mon coeur... quelque chose--comment exprimer cela?...--de maternel... Bien sûr que Monsieur ne me plairait pas pour coucher avec... Mais, un de plus ou de moins, au fond qu'est-ce que cela ferait?... Je pourrais lui donner du bonheur au pauvre gros père qui en est si privé, et j'en aurais de la joie aussi, car, en amour, donner du bonheur aux autres, c'est peut-être meilleur que d'en recevoir, des autres... Même lorsque notre chair reste insensible à ses caresses, quelle sensation délicieuse et pure de voir un pauvre bougre dont les yeux se tournent, et qui se pâme dans nos bras?...

Auteur: Mirbeau Octave

Info: Le journal d'une femme de chambre

[ sexe ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

virtualité

Si la loi des amours saintement nous assemble,
Avec un seul esprit nous faisant respirer,
L'outrage du malheur se peut-il endurer,
Qui si cruellement nous arrache d'ensemble ?

Je ne vous vois jamais, mon coeur, que je ne tremble,
Appréhendant l'effort qui nous doit séparer :
Et n'ose bien souvent vos regards désirer,
Tant l'éclipse qui suit ténébreuse me semble !

Toutefois quand les corps n'ont moyen de se voir
L'âme pourtant n'est serve, et peut à son vouloir
Voleter invisible où la guide ses flammes.

Chassons donc notre angoisse, ô seul bien de mes yeux,
Et vivant désormais comme l'on vit aux cieux,
Sans plus penser aux corps, faisons l'amour des âmes.

Auteur: Desportes Philippe

Info: In "Anthologie de la poésie amoureuse de l'âge baroque", éd. Le livre de poche, p. 166

[ liberté ] [ absence ] [ contraste ] [ poème ] [ sonnet ] [ couple ] [ platonique ]

 
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par Benslama

narcissisme

notre désir de plus belles créatures est infini



pour que rose la beauté ne meure jamais 



et qu'une fois mûre et tuée par le temps 



son fragile héritier porte sa mémoire 



mais toi attaché à tes seuls yeux brillants 



tu nourris ta flamme de ta propre substance 



créant la famine au royaume de l'abondance 



ennemi de toi-même trop cruel amour de toi



tu es le vif ornement de ce monde neuf



l'unique héraut du printemps criard



tu es le fossoyeur de ton propre bonheur 



tendre chien ta mesquinerie te ruine



 



si tu n'as pitié du monde toi glouton



et la tombe mangerez ce qui au monde est dû 



 

Auteur: Shakespeare William

Info: Sonnet 1 - éd. P.O.L. - p. 15 - trad. Frédéric Boyer

[ parcimonie ] [ procréation ] [ dépit ] [ poème ]

 
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par miguel

colonialisme

J'assiste avec tristesse au déclin de notre noble race. Nos pères étaient forts et leur pouvoir s'étendait sur tout le continent américain. Mais nous avons été réduits et brisés par la ruse et la rapacité de la race à peau blanche. Nous sommes maintenant obligés de solliciter, comme une aumône, le droit de vivre sur notre propre terre, de cultiver nos propres terres, de boire nos propres sources. Il y a de nombreux hivers, nos sages ancêtres ont prédit qu'un grand monstre aux yeux blancs viendrait de l'Est, et qu'eu fur et à mesure qu'il avancerait il dévorerait la terre. Ce monstre, c'est la race blanche, et la prédiction est proche de son accomplissement.

Auteur: Chef O'no'sa

Info: sagesse amérindienne

[ usa ]

 

Commentaires: 0

éloge

Lorsqu'on étudie ces notes et mémoires, on voit surgir un Churchill plus grand encore que l'image qu'on s'en fait aujourd'hui. Churchill ne se préoccupait pas uniquement d'étudier de vastes plans stratégiques et de composer des discours aux fortes résonances, il s'occupait sans cesse des difficultés quotidiennes qui tracassaient les gens de Londres. Un jour que des Londoniens, récemment sinistrés, lui faisaient un chaleureux accueil, les larmes lui montèrent aux yeux et une femme s'écria: "II se préoccupe de notre sort !".

Certes, c'était la vérité.

A travers les fracassantes phrases de ses discours, les gens de Londres discernaient des sentiments humains. Cet aristocrate raffiné savait comprendre les pensées et les soucis quotidiens de chacun.

Auteur: Middleton Drew

Info: Londres première victoire

[ le vieux lion ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

déclaration d'amour

Bientôt, coeur chéri, plus d'obstacles ! Nous serons libres d'être l'un à l'autre, chaque jour, à chaque heure, à chaque moment, toujours ! Nous pourrons rester, pendant toutes les journées de notre vie, heureux comme nous le sommes furtivement en de rares instants ! Nos sentiments si purs, si profonds, prendront les formes délicieuses des mille caresses que j'ai rêvées. Ton petit pied se déchaussera pour moi ! Tu seras toute à moi ! Aucun sentiment humain ne troublera plus notre amour. Je pourrai regarder au fond de tes yeux pour deviner la chère âme qui s'y cache et s'y révèle tour à tour, pour y épier tes désirs ! Je t'aime de tous les amours.

Auteur: Balzac Honoré de

Info: Louis Lambert 1832

 

Commentaires: 0

femmes-par-homme

Lorsqu'on sodomise systématiquement les jeunes filles, pour se procurer le plaisir de voir en elles le reflet de la pureté se revêtir en nous d'une fraîcheur qui est en elles des étoiles et se faire jour ainsi à travers notre chair jusqu'aux profondeurs où elles ont été prises : il est doux, alors, de parcourir avec les yeux l'astre éclatant où notre corps boit avec sa chair la lumière dont il a été précipité ; il est doux de sentir entrer dans l'unité la transparence des soleils dans une larme que la terre nous prend et dont elle fait une force de plus pour élever le feu des âmes mortes jusqu'à la lumière des visages pensés.

Auteur: Bousquet Joë

Info: In "Le cahier noir", éd. Albin Michel, p. 161

[ érotique ] [ extase ] [ fantasme ] [ cosmiques ]

 
Commentaires: 3
Ajouté à la BD par Benslama