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individuation

Que chaque homme construise sa propre cathédrale. Pourquoi se contenter des œuvres des autres et de celles du passé ?


Auteur: Borges Jorge Luis

Info: Cité par Mario Paoletti et Pilar Bravo dans Borges verbal (1999).

[ égoïste ] [ question ]

 

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vocables

Les mots sont des symboles qui postulent une mémoire partagée.

Auteur: Borges Jorge Luis

Info: Le livre de sable, p 55

[ consensus ]

 

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rapports humains

Davantage que la personne elle-même, c'est une chose fabriquée par cette personne qui donne le sentiment de saisir d'elle quelque chose d'essentiel.

Auteur: Nashiki Kaho

Info:

[ objet souvenir ] [ émanation intime ] [ réalisation ]

 
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fils-père

Mon père est un grand enfant que j’ai eu quand j’étais tout petit.

Auteur: Guitry Sacha

Info:

[ complicité ] [ papa ]

 

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capitalisation

Ne va pas t'imaginer qu'un homme ne se soucie pas du sort d'une de ses chèvres parce qu'il en possède un millier [...]. S'il en possède un millier c'est parce qu'il se soucie plus de ses chèvres que du sort des membres de sa famille. En d'autres termes, ne t'attends pas à ce que les riches se montrent généreux.

Auteur: Hillerman Tony

Info: Le peuple de l'ombre

[ pingrerie ] [ accumulation ] [ avarice ]

 

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jeunes élites

J'ai été attiré, jusqu'à la fascination par un milieu intellectuel, celui des normaliens, un entourage, un type de culture qui m'étaient à la fois proches et pourtant étrangers. De jeunes gens brillants mais qui ne s'étaient jamais heurtés aux réalités les plus brutales de la vie et de l'époque, qui n'avaient pas vécu la peur au ventre, qui n'avaient rien vu des meurtres sauvages et des horreurs nazies. Et du même coup, cette culture apprise, suprêmement scolaire, d'une extrême sophistication, et comme hors-sol, planant dans les hauteurs d'une rhétorique, pour ne pas dire d'une mystique verbale, j'ai voulu férocement me l'approprier sans réussir à l'habiter.

Auteur: Nora Pierre

Info: Jeunesse

[ françaises ] [ déconnectées ] [ standardisation ]

 
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états limites

Il arrive que nous prenions des pré-psychotiques en analyse, et nous savons ce que cela donne - cela donne des psychotiques. […]

Ne touchons-nous pas là dans notre expérience même, et sans avoir à le chercher plus loin, à ce qui est au cœur des motifs d’entrée dans la psychose ? C’est ce qui peut se proposer de plus ardu à un home, et à quoi son être dans le monde ne l’affronte pas si souvent – c’est ce qu’on appelle prendre la parole, j’entends la sienne, tout le contraire dire oui, oui à celle du voisin. Cela ne s’exprime pas forcément en mots. La clinique montre que c’est justement à ce moment-là, si on sait le repérer à des niveaux très divers, que la psychose se déclare.

Quelque fois il s'agit d'une très petite tâche de prise de parole, alors que le sujet vivait jusque-là dans son cocon, comme une mite.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre III", "Les psychoses", éditions du Seuil, 1981, page 397

[ psychanalyse ] [ conter-indication ] [ élément déclencheur ] [ symbolisation impossible ]

 

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nature humaine

Je m’étonne que personne [...] n’ait jamais su bien traduire le mé phunaï que profère alors le chœur [qui accompagne les derniers pas d’Œdipe vers le petit bois de Colone]. On le réduit à la valeur d’un vers qui dit qu’il vaut mieux n’être pas né, alors que le sens est tout à fait clair – la seule façon d’en finir, ce serait de n’être pas né tel. C’est le sens même qui accompagne le geste du vieux Freud, au moment où il repousse de la main tout souhait que sa vie se prolonge.

Il est vrai que lui-même, quelque part dans son travail sur le Witz [...] nous indique une réponse. Mieux vaudrait n’être pas né – malheureusement, ça n’arrive qu’une fois sur 200 000. 

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre III", "Les psychoses", éditions du Seuil, 1981, page 387

[ péché originel ] [ traduction ] [ anti-progressisme ]

 
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culpabilité

Comment ce système du signifiant sans lequel il n’y a nulle incarnation possible, ni de la vérité, ni de la justice, comment ce logos littéral peut-il avoir prise sur un animal qui n’en a que faire, et qui n’en a cure ? – car cela n’intéresse à aucun degré ses besoins. C’est pourtant cela même qui fait la souffrance névrotique. 

L’homme est effectivement possédé par le discours de la loi, et c’est avec lui qu’il se châtie, au nom de cette dette symbolique qu’il ne cesse de payer toujours davantage dans sa névrose.

Comment cette prise peut-elle s’établir, comment l’homme entre-t-il dans cette loi, qui lui est étrangère, avec laquelle il n’a rien à faire comme animal ? C’est pour l’expliquer que Freud construit le mythe du meurtre du père.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre III", "Les psychoses", éditions du Seuil, 1981, page 385

[ vérité ] [ dimension métaphysique ] [ psychanalyse ]

 
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concept psychanalytique

Cette notion de la répétition nous embarrasse tellement qu’on essaye de la réduire à une répétition des besoins. Si nous lisons Freud au contraire, nous voyons que l’automatisme de répétition [...] est fondé sur la question que lui pose l’insistance d’une parole qui, chez le sujet, revient jusqu’à ce qu’elle ait dit son dernier mot, une parole qui doit revenir, malgré la résistance du moi qui est défense, c’est-à-dire adhérence au contresens imaginaire de l’identification à l’autre. La répétition est fondamentalement insistance d’une parole.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre III", "Les psychoses", éditions du Seuil, 1981, page 384

[ défini ] [ compulsion ] [ itération ]

 
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