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censure

Les chaînes de télé préfèrent programmer des comiques morts parce qu'elles sont sûres de ce qu'ils vont dire.

Auteur: Ruquier Laurent

Info: Le tout bon

 

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censure

Jamais n'ai-je lu de pornographie plus obscène que le discours d'un censeur.

Auteur: Archet Anne

Info: Aphorismes

 

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censure

Publier ce que l'auteur a supprimé est donc le même acte de viol qu'interdire ce qu'il a décidé de garder.

Auteur: Kundera Milan

Info: Les testaments trahis, p.321, Folio no2703

 

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muselage

Les idées impopulaires peuvent être passées sous silence et les faits gênants rester dans l'ombre sans aucun besoin d'interdiction officielle.

Auteur: Orwell George

Info: Introduction de La Ferme des animaux 1950 décrivant comment la censure dans les sociétés libres est infiniment plus sophistiquée et minutieuse que dans les dictatures

[ boycott ] [ démocraties ]

 

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censure

C'est tout de même avoir une bien mince opinion de sa propre valeur que de chercher à étouffer toute parole qui tendrait à la mettre en doute.

Auteur: Schopenhauer Arthur

Info: Philosophie de l'existence. Ed France Loisirs

[ faiblesse ]

 

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censure

Ce n'est pas parce qu'elle a mauvaise haleine qu'on interdit à la hyène de bailler.

Auteur: Proverbe africain

Info:

 

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cénacle

Au fil des journées Emma devenait toujours plus critique, surtout avec ses amis locaux, principalement la bande d'André, un musicien, ami de Miguel, pivot d'une clique d'artistes quadragénaires, tous issus de la bourgeoisie. Elle les analysait, les jaugeant maintenant comme de tristes êtres, qui se croyaient métamorphosés parce qu'après avoir vécu ces expériences - par lesquelles ils avaient eu l'impression de se faire peur - ils étaient simplement intégrés. Des petits bourgeois, ridicules par cette mise en place progressive et étudiée de façades plus ou moins réussies, plus ou moins souriantes, assorties de quelques petites excentricités d'habillement, de tournures verbales supposément originales. Elle voyait à présent des cadres moyens du fin tissu social helvétique, un de ces rassemblement de gens qui craignent toute forme de marginalité. Sérail dérisoire ou l'on se fait la bise comme les stars de la télévision pour marquer sa différence, pour montrer son appartenance à un cercle qui serait plus humain, plus averti, éclairé, mais qui, quand il existe, elle ne le savait que trop, n'a que le fonctionnement d'un groupe de pression. Elle riait presque en se remémorant qu'ils avaient créé une structure à but artistique baptisée "Les gars sympas " c'était à n'y pas croire.

Telle était donc l'intelligentsia, les révoltés de cet endroit ?... en était-ce de même pour la culture occidentale en général ?... Etaient-ce eux les artistes ?... Emma se surprenait à fulminer intérieurement. Traumatisée par l'enfant elle ne voyait plus chez eux qu'une forme d'élitisme atroce, imbécile, soumis aux conventions, aux diplômes, loin de la vie, la vraie, celle avec des excréments, des bleus, du sang, des cris. Elle aurait préféré ne pas les juger mais c'était impossible, elle les voyait si distants, si étriqués, prenant brusquement conscience qu'elle n'en n'avait jamais vu un plaisanter ou simplement discuter avec une caissière édentée ou un clodo en pleine cuite. Oui, c'était ça, égoïstes : lors des fêtes qui réunissaient les familles, elle voyait bien que leurs enfants leur cassaient les pieds, comme s'ils ne les avaient pondus que par convention, par simple peur de la mort, ou pire, par ennui. Pas comme dans son pays où la jeunesse était synonyme de joie, de plaisir... de folie qui se développe.

Elle les dépréciait, ils étaient froids, pédants. Elle analysait leurs postures, leurs attitudes - vues par elle comme un mélange de classe et de réserve étudiées - des limitations quoi, y voyant pour preuve que l'humour grossier, même sciemment provocateur, les faisaient se raidir immédiatement. Comprenant aussi qu'il fallait bien qu'ils conservent la cohérence de leur statut social. Ils étaient carrément bridés, oui, c'était ça : sans ouverture... s'auto bombardaient non racistes... tolérants... ne semblaient pas supporter par ailleurs qu'on fasse part de la moindre forme de non allégeance à leur endroit, empêtrés dans leurs représentations, leur foutu confort. Mais stop. Il fallait revenir sur terre, être positive. Qu'avaient-ils de différents des autres humains, somme toute ?... N'était-elle pas comme eux ?.

Auteur: MG

Info: In Jean-Sébastien, 1999

[ sociologie ] [ suisse ]

 

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cénacles

Les intellectuels sont comme la mafia. Ils ne s'assassinent qu'entre eux.

Auteur: Allen Woody

Info:

[ tensions ] [ castes ]

 

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cénacle

Mercredi 19 novembre 1997, sous le titre "Les perroquets du pouvoir", Philippe Val consacrait la quasi-intégralité de son éditorial de "Charlie Hebdo" à l'enthousiasme délirant que lui inspirait la parution des "Nouveaux chiens de garde" de Serge Halimi. Il y évoquait les "BHL, Giesbert, Ockrent, Sinclair", etc., tous "voguant dans la même croisière de milliardaires qui s'amusent", et qui "n'ont aucune envie de voir tarir le fleuve de privilèges qui prend sa source dans leurs connivences ou leurs compromissions". Il jugeait certains passages "à hurler de rire", en particulier le chapitre "Les amis de Bernard-Henri", qu'il conseillait de "lire à haute voix entre copains".

Auteur: Chollet Mona

Info: Périphéries

[ parisianisme ]

 

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cénacle

Laissez-moi vous dire quelque chose : il y a toujours eu dans le monde plus de gens bien que de salauds. Beaucoup plus. Les salauds ont toujours été surpassés en nombre. Ce qui se passe donc, c'est que les salauds se rassemblent dans certains endroits, au sein de certaines professions. Les salauds préfèrent la compagnie des salauds, ils aiment faire des affaires avec d'autres salauds, comme ça tout le monde se comprend.

Auteur: Boyd William

Info: Armadillo, Trad. C Besse

[ richesse ]

 

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