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racisme

En voyant leurs visages noirs avec leurs lèvres épaisses et leurs dents grimaçantes, la laine sur leur tête, leurs genoux fléchis, leurs mains allongées, leurs grands ongles courbes et surtout la couleur livide de leurs paumes, je ne pouvais détacher mes yeux de leurs visages afin de leur dire de s’éloigner (...) Quel malheur pour la race blanche d’avoir, dans certains pays, lié si étroitement son existence à celle des Noirs! Que Dieu nous préserve d’un tel contact!

Auteur: Agassiz Louis

Info: lettre à sa mère, en 1846, il raconte sa première rencontre avec des esclaves noirs à Philadelphie

[ irraisonné ] [ instinctuel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

volapük

Nous avons dit et nous ne saurions trop répéter que la science du langage, considérée comme langue universelle est DEUX FOIS plus facile à apprendre que la plus simple de toutes les langues imaginées jusqu'à nos jours... Expliquons par un exemple :

   Qui sert bien son pays n'a pas besoin d'aïeux.

Dans la théorie du langage, ce vers se transforme ainsi :

   Dùa gibêli ji pié ivaé jé gali jéb ibâé té elgai.

Auteur: Letellier Charles Louis Augustin

Info: in "Etablissement immédiat de la langue universelle", 1861 - cité dans le "Dictionnaire de la bêtise", éd. Robert Laffont, p.452 - personne ne semble savoir qui était l'auteur, C.L.A. Letellier...

[ traduction ] [ pédagogie ] [ espéranto ] [ projet ambitieux ] [ idiomes ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

dépaysement

La paresse c'est presque aussi fort que la vie. La banalité de la farce nouvelle qu'il faut jouer vous écrase et il vous faut somme toute encore plus de lâcheté que de courage pour recommencer. C'est cela l'exil, l'étranger, cette inexorable observation de l'existence telle qu'elle est vraiment pendant ces longues heures lucides, exceptionnelles dans la trame du temps humain, où les habitudes du pays précédent vous abandonnent, sans que les autres, les nouvelles, vous aient encore suffisamment abruti.

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Voyage au bout de la nuit

[ voir ]

 

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dépaysement

La paresse c’est presque aussi fort que la vie. La banalité de la farce nouvelle qu’il faut jouer vous écrase et il vous faut somme toute encore plus de lâcheté que de courage pour recommencer. C’est cela l’exil, l’étranger, cette inexorable observation de l’existence telle qu’elle est vraiment pendant ces longues heures lucides, exceptionnelles dans la trame du temps humain, où les habitudes du pays précédent vous abandonnent, sans que les autres, les nouvelles, vous aient encore suffisamment abruti.

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Voyage au bout de la nuit

[ éphémère ] [ distanciation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

zen

Tout ce que nous appelons richesse est comme un fardeau sur nos épaules, un voile devant notre regard. La connaissance de soi nous apprend à ne rien posséder afin de devenir présent à tout ce qui est et à tout ce qui peut être. Il faut qu'elle se réduise à un acte d'attention pure qui n'est au fond de nous-mêmes qu'une sorte de participation consentie à cet acte éternel et toujours recommencé, qui est l'acte même de la création.

Auteur: Lavelle Louis

Info:

[ détachement ]

 

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femmes-hommes

La plupart de ces nymphes étaient nues, car les hommes et les vieilles qui les accompagnaient leur avaient ôté le pagne dont ordinairement elles s'enveloppent. Elles nous firent d'abord, de leurs pirogues, des agaceries où, malgré leur naïveté, on découvrit quelque embarras ; soit que la nature ait partout embelli le sexe d'une timidité ingénue, soit que, même dans les pays où règne encore la franchise de l'âge d'or, les femmes paraissent ne pas vouloir ce qu'elles désirent le plus.

Auteur: Bougainville Louis-Antoine de

Info: Voyage autour du monde

[ Polynésie ] [ historique ]

 

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psychose

Le soleil baissait de plus en plus derrière quelque construction et, au fur et à mesure, ma paranoïa (plus ou moins iatrogène*) se ravivait et gagnait de plus en plus d'emprise sur moi. Je jetai un coup d'oeil sur ma montre. A juger de l'oeil de ma mère, elle avait même semblé remarquer mon geste peu ou prou hystérique. Tout de même j'étais assez surpris d'entendre celle-ci aussitôt après mon regard voulu furtif me dire:
- Tu peux rentrer, L.

Auteur: Wolfson Louis

Info: Ma mère, musicienne, est morte de maladie maligne à minuit, mardi à mercredi, au milieu du mois de mai mille977 au mouroir memorial à Manhattan, *effet indésirable du au médecin, au traitement ou a un acte médical

[ crépuscule ]

 

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sculpture

(...) je savais qu'un jour pris au travail ne me rendais pas heureuse. J'ai juste l'impression d'être en accord avec les bonnes vibrations de l'univers quand je suis en train de travailler. Je me suis toujours bien quand j'étais juste ici. Et même si je ne voulais pas composer, alors je composais, ou j'empilais des morceaux ou quelque chose. Dans mon studio je suis aussi heureuse qu'une vache dans son étable. C'est le seul endroit où tout est OK.

Auteur: Nevelson Louise

Info:

[ création ]

 

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ascétisme

Jamais plus tu ne toucheras les peaux blanches de tes soeurs épuisées de douleur
L'Amour est un fil de soie ou qu'on noue ou qu'on coupe
Souffrance seule vérité
L'Âme qui s'en va du seuil des fleurs au cycle des pierres noires
Ta joie sera dans l'étude... dans la mansarde nue, propre de bois, faite de solitude, vêtue
Rouge du soleil couchant, blanche de la lune calme, pourpre aux tourbillons des passions intérieures
L'Art commence où fuit la vie [...]

Auteur: Soutter Louis

Info: Extraits d'un poème relevé au dos d'un de ses dessins, non daté

[ quête ] [ création ] [ refuge ] [ poème ]

 

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comptabilité

Il n’y a jamais de fête véritable que pour le commerce et en profondeur encore et en secret. C’est le soir qu’il se réjouit le commerce quand tous les inconscients, les clients, ces bêtes à bénéfices sont partis, quand le silence est revenu sur l’esplanade et que le dernier chien a projeté enfin sa dernière goutte d’urine contre le billard japonais. Alors les comptes peuvent commencer. C’est le moment où le commerce recense ses forces et ses victimes, avec des sous.

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Voyage au bout de la nuit

[ épicerie ]

 

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