Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info
Rechercher par n'importe quelle lettre



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 1107
Temps de recherche: 0.0533s

naïveté

Au tranquille quartier numéro trois, j’avais rencontré les types classiques du persécuté, du raisonneur, de l’halluciné, de l’asthénique, du maniaque, du délirant et de l’obsédé. Mais je n’en avais rien appris ; je n’avais observé que les apparences. J’avais vu des fous, et maintenant je voudrais voir… comprendre… la folie ! – Avec votre raison ? – Oui, docteur, avec ma raison. – Il y avait un enfant, sourit M. Courtois, qui voulait vider l’océan avec une coquille de noix…

Auteur: Roubaud Louis

Info: Démons & déments, page 51

[ répartie ] [ psychiatrie ]

 

Commentaires: 0

littérature

Il y aura toujours des romans parce que la vie des hommes changera toujours, et qu’elle exigera donc des hommes à venir qu’ils expliquent ces changements, car c’est une nécessité impérieuse pour l’homme de faire le point dans un monde toujours variant, de comprendre la loi de cette variation : au moins, s’il veut demeurer l’être humain, dont il a, au fur et à mesure que sa condition se complique, une idée toujours plus haute et plus complexe.

Auteur: Aragon Louis

Info: préface de 1964 aux Cloches de Bâle

[ renouvellement continu ] [ transformations ]

 
Commentaires: 3
Ajouté à la BD par Coli Masson

racisme

En voyant leurs visages noirs avec leurs lèvres épaisses et leurs dents grimaçantes, la laine sur leur tête, leurs genoux fléchis, leurs mains allongées, leurs grands ongles courbes et surtout la couleur livide de leurs paumes, je ne pouvais détacher mes yeux de leurs visages afin de leur dire de s’éloigner (...) Quel malheur pour la race blanche d’avoir, dans certains pays, lié si étroitement son existence à celle des Noirs! Que Dieu nous préserve d’un tel contact!

Auteur: Agassiz Louis

Info: lettre à sa mère, en 1846, il raconte sa première rencontre avec des esclaves noirs à Philadelphie

[ irraisonné ] [ instinctuel ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

volapük

Nous avons dit et nous ne saurions trop répéter que la science du langage, considérée comme langue universelle est DEUX FOIS plus facile à apprendre que la plus simple de toutes les langues imaginées jusqu'à nos jours... Expliquons par un exemple :

   Qui sert bien son pays n'a pas besoin d'aïeux.

Dans la théorie du langage, ce vers se transforme ainsi :

   Dùa gibêli ji pié ivaé jé gali jéb ibâé té elgai.

Auteur: Letellier Charles Louis Augustin

Info: in "Etablissement immédiat de la langue universelle", 1861 - cité dans le "Dictionnaire de la bêtise", éd. Robert Laffont, p.452 - personne ne semble savoir qui était l'auteur, C.L.A. Letellier...

[ traduction ] [ pédagogie ] [ espéranto ] [ projet ambitieux ] [ idiomes ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Benslama

dépaysement

La paresse c'est presque aussi fort que la vie. La banalité de la farce nouvelle qu'il faut jouer vous écrase et il vous faut somme toute encore plus de lâcheté que de courage pour recommencer. C'est cela l'exil, l'étranger, cette inexorable observation de l'existence telle qu'elle est vraiment pendant ces longues heures lucides, exceptionnelles dans la trame du temps humain, où les habitudes du pays précédent vous abandonnent, sans que les autres, les nouvelles, vous aient encore suffisamment abruti.

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Voyage au bout de la nuit

[ voir ]

 

Commentaires: 0

dépaysement

La paresse c’est presque aussi fort que la vie. La banalité de la farce nouvelle qu’il faut jouer vous écrase et il vous faut somme toute encore plus de lâcheté que de courage pour recommencer. C’est cela l’exil, l’étranger, cette inexorable observation de l’existence telle qu’elle est vraiment pendant ces longues heures lucides, exceptionnelles dans la trame du temps humain, où les habitudes du pays précédent vous abandonnent, sans que les autres, les nouvelles, vous aient encore suffisamment abruti.

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Voyage au bout de la nuit

[ éphémère ] [ distanciation ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

zen

Tout ce que nous appelons richesse est comme un fardeau sur nos épaules, un voile devant notre regard. La connaissance de soi nous apprend à ne rien posséder afin de devenir présent à tout ce qui est et à tout ce qui peut être. Il faut qu'elle se réduise à un acte d'attention pure qui n'est au fond de nous-mêmes qu'une sorte de participation consentie à cet acte éternel et toujours recommencé, qui est l'acte même de la création.

Auteur: Lavelle Louis

Info:

[ détachement ]

 

Commentaires: 0

femmes-hommes

La plupart de ces nymphes étaient nues, car les hommes et les vieilles qui les accompagnaient leur avaient ôté le pagne dont ordinairement elles s'enveloppent. Elles nous firent d'abord, de leurs pirogues, des agaceries où, malgré leur naïveté, on découvrit quelque embarras ; soit que la nature ait partout embelli le sexe d'une timidité ingénue, soit que, même dans les pays où règne encore la franchise de l'âge d'or, les femmes paraissent ne pas vouloir ce qu'elles désirent le plus.

Auteur: Bougainville Louis-Antoine de

Info: Voyage autour du monde

[ Polynésie ] [ historique ]

 

Commentaires: 0

psychose

Le soleil baissait de plus en plus derrière quelque construction et, au fur et à mesure, ma paranoïa (plus ou moins iatrogène*) se ravivait et gagnait de plus en plus d'emprise sur moi. Je jetai un coup d'oeil sur ma montre. A juger de l'oeil de ma mère, elle avait même semblé remarquer mon geste peu ou prou hystérique. Tout de même j'étais assez surpris d'entendre celle-ci aussitôt après mon regard voulu furtif me dire:
- Tu peux rentrer, L.

Auteur: Wolfson Louis

Info: Ma mère, musicienne, est morte de maladie maligne à minuit, mardi à mercredi, au milieu du mois de mai mille977 au mouroir memorial à Manhattan, *effet indésirable du au médecin, au traitement ou a un acte médical

[ crépuscule ]

 

Commentaires: 0

sculpture

(...) je savais qu'un jour pris au travail ne me rendais pas heureuse. J'ai juste l'impression d'être en accord avec les bonnes vibrations de l'univers quand je suis en train de travailler. Je me suis toujours bien quand j'étais juste ici. Et même si je ne voulais pas composer, alors je composais, ou j'empilais des morceaux ou quelque chose. Dans mon studio je suis aussi heureuse qu'une vache dans son étable. C'est le seul endroit où tout est OK.

Auteur: Nevelson Louise

Info:

[ création ]

 

Commentaires: 0