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paresse

Krystal : Putain
Krystal : Ma mère est trop forte..
Naminé : Krystal : Tu sais, ma chambre c'est dans le grenier, et la toiture, c'est d'la merde alors il fait hyper froiKrystal : normal quoi
Krystal : J'avais un pétrole, super, il chauffait et moi je restais pépère sur l'ordi toute la journée, mais il est tombé en panne, alors on m'a commandé un radiateur
Naminé : Bah, c'est cool =)
Krystal : Pas du tout
Krystal : Le machin a un détecteur de mouvement, si y détecte rien, bah il chauffe plus
Krystal : Et ce con est à l'autre bout de ma chambre
Krystal : ça veut dire que pour avoir du chauffage, je suis obligée de me lever toutes les demi-heures et danser devant le radiateur
Krystal : La merde quoi
Naminé : La minute sport du geek \o/.

Auteur: Internet

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[ dialogue-web ]

 

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vie intérieure

"Si tu as un pouvoir, dis-moi ce qu'il y a en moi. J'ai marché en moi, je crains qu'il n'y ait quelque chose, je ne vois rien, ni ne touche, ni n'écoute."
"Voilà ce que j'entendais dire lorsque je disais : si tu entres, tu peux sortir. Entre à nouveau. Ainsi."
"Je ne vois rien."
"Hurle."
Je hurle, et remarque un bruit d'ailes de cuir là où devrait être mon coeur qui bât. Une douce et lisse bave me touche, je suis dégoûté par quelque chose qui n'est pas en moi-même.
"Il y a quelque chose", dis-je d'une voix forte ; ma voix tremble. "Sais-tu de quoi il retourne ?"
"Tu ne connais pas les métamorphoses. Tu crois peut-être que la poupée les ignore ?"
"Donc, ce qui vole en moi, c'est la poupée. Est-ce une chauve-souris ?"
"C'est un animal repoussant et pourvu d'ailes, de bave aussi."

Auteur: Manganelli Giorgio

Info: In "Dall'inferno", éd. Denoël, p. 89

[ dialogue ] [ découverte ] [ introspection ] [ soliloque ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

coïncidence

<minimoi> tin aujourd'hui, un de ce sboulets qui est venu acheter un PC là où je bosse, le mec il y connaisait rien, keu dalle de rien, je lui ai vendu un PC super cher et trop de la merde. le mec il zozotai, et sa meuf, trop grosse habillée tout en rose, elle faisait genre elle s'y connaissait mais rien... trop marrant quoi
<nérix> Très interessant tes journées toi...
<minimoi> mais t'étais aps là, c'est pour ça, sinon c'était trop marrant !!!!!!!!!!!!
<guest58094> le mec, c'était pas un petit blond assez fort mal rasé avec un pull violet ?
<minimoi> si, pk ?
<guest58094> tu travailles à auchan plaisir ?
<minimoi> vi et alors ?
<guest58094> c'est moi le mec. alors je vais imprimer tout ce que t'as marqué, et j'vais en parler à ton chef on va voir comment il va réagir. à demain
*** minimoi has left plaisir-78.

Auteur: Internet

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[ humour ] [ réparties ] [ dialogue-web ]

 

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drague

Pingouinor: Ah? Raconte :) Lokelani: Oh 3 fois rien. Juste 2 mecs qui passaient, et un qui m'a dit "très joli entrejambe", normal. Pingouinor: Ah ouais, sympa comme phrase, je la ressortirai Lokelani: C'est flatteur j'ai adoré Pingouinor: j'essayerai à la plage, avec un maillot un peu petit : "Mademoiselle vous avez des lèvres pulpeuses, et je parle pas de votre bouche" Lokelani: Bah oui, c'est ça qu'on veut entendre... Pingouinor: Et vous le dites que maintenant ? Pingouinor: Mais comment voulez vous qu'on devine Pingouinor: Tu devrais toutes les noter et une fois que tu en as un bon paquet, tu publies un livre Lokelani: Je pourrais à force... Pingouinor: J'imagine bien "Salut, je souffre d'hypertrophie testiculaire, si je les vide pas toute les 4 heures je risque de mourir, et là ça fait 3h55, tu voudrais pas que je porte plainte pour non assistance à personne en danger?"

Auteur: Internet

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[ sexe ] [ dialogue-web ] [ vulgarité ] [ humour ]

 

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gêne

- Le roi du baby-foot, dit Beatriz Gonzalez en appuyant son petit doigt sur la toile cirée. Qu'est-ce qu'on vous sert ?
Mario demeura le regard rivé sur ses yeux et pendant une demi-minute il tenta d'obtenir de son cerveau qu'il lui donne les informations minimales pour survivre au choc qui l'anéantissait : qui suis-je, où suis-je, comment fait-on pour respirer, comment fait-on pour parler ?
La fille eut beau répéter : "Qu'est-ce qu'on vous sert ?" en tambourinant sur la table toute la gamme de ses doigts fragiles, Mario Jimenez ne parvint qu'à s'enfoncer dans son silence. Alors Beatriz Gonzalez dirigea son regard impérieux vers son compagnon et formula, d'une voix modulée par cette langue qui fulgurait entre les dents généreuses, une question que Neruda eût considérée comme de routine en d'autres circonstances :
- Et pour vous, qu'est-ce que ça sera ?
- La même chose que lui, répondit le barde.

Auteur: Skármeta Antonio

Info: Une ardente patience

[ humour ] [ dialogue ]

 

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répartie

Cecile : Vous êtes dispo pour un shooting ? pour faire un book de plusieurs tenues ?
Dark Photo : J'ai un agenda un peu plus libre. Ça dépend des dates que vous voulez, et aussi du prix ! :)
Cecile : sais payant ?
Dark Photo : Hélas non, il y a encore des gens peu scrupuleux comme moi qui considère qu'un travail durement accomplit mérite salaire
Cecile : N'importe quoi ! Je vais pas payer pour faire mon book ! Sa va la photo c'est une passion pas un travail !!!!
Dark Photo : Sinon on peut s'arranger. On couche ensemble, et l'affaire est conclu. Juste avant de faire les photos. Ça vous va ?
Cecile : C'est quoi cette blague ????
Cecile : Vous me prenez pour une pute ???
Dark Photo : N'importe quoi ! Je ne vais quand même pas payer pour faire l'amour. C'est une passion pas un travail !!!!

Auteur: Internet

Info:

[ femmes-hommes ] [ prostitution ] [ dialogue-web ]

 

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durée

— Annette… écoute moi. Je voudrais te dire quelque chose. À bien y réfléchir nous avons tous les deux une histoire pas si courte, très longue même à cause d’un court moment très plein. Le temps se mesure avec un mètre élastique. Je n’ai pas arrêté d’y penser, depuis…
— Stop !
— Quoi ?
— Ne touche pas à ce qui s’est passé hier, que de toute façon nous avons oublié, trahi, depuis lors, en continuant à vivre, en rajoutant des événements qui n’ont aucun rapport. Qu’est-ce que tu te mets à parler de ça ? Parler de ça ne sert à rien. C’est de quoi on ne peut justement pas parler. Ce n’est pas ton capital. Hier ne t’appartient pas en propre. D’ailleurs tu ne dis rien quand tu parles. Il vaut mieux te taire clairement. C’est plus sûr.
— Annette…
— Et n’utilise pas mon nom comme une plainte sans mon autorisation !

Auteur: Jouet Jacques

Info: Anette et l'Etna

[ femme-par-homme ] [ autonomie ] [ lendemain ] [ dialogue ] [ couple ]

 
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Ajouté à la BD par Plouin

absurde

Quand on regarde des photos de la Terre prises depuis l'espace, on a l'impression que c'est pas habité, et si ça se trouve c'est pas habité, en fait on vit pas sur la Terre, on vit sur une autre planète que la Terre, et du coup sur les photos de la Terre, c'est vrai, elle est pas habitée, et d'abord comment savoir si on est vraiment sur la Terre, on a toujours habité là, c'est pas comme si on était arrivé un jour et qu'on avait vu un panneau, pas du tout, on n'a pas vu de panneau, et pour commencer qui c'est le mec qui a dit qu'on habitait sur la Terre ?! Comment il le sait, lui, d'abord ?
- En tout cas c'est pas moi.
- On pourrait très bien être sur la Lune, et c'est la Lune qui est en fait la Terre.
- Et après ?
- T'as raison, on s'en branle.

Auteur: Anonyme

Info: brèves de comptoir attrapées dans les bars par J-M Gourio

[ dialogue ]

 

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retrouvailles

La première conversation téléphonique, celle que lança Pelletier, démarra laborieusement, même si Espinoza attendait cet appel, comme si tous deux avaient eu du mal à se dire ce que tôt ou tard ils devaient se dire. Les premières vingt minutes eurent un ton tragique, le terme de destin fut employé dix fois et celui d'amitié vingt-quatre fois. Le nom de Liz Norton fut prononcé cinquante-neuf fois, dont neuf fois pour rien. Le nom de Paris fut avancé en sept occasions. Madrid en huit. Le mot amour fut prononcé deux fois, une fois par chacun d'eux. Horreur fut prononcé en six occasions et bonheur une fois (c'est Espinoza qui l'employa). Résolution fut dit en douze occasions. Solipsisme, sept. Euphémisme, dix. Catégorie, au singulier et au pluriel, neuf. Structuralisme, une (par Pelletier). Les termes de littérature nord-américaine, trois. Les mots dîner, nous dînons, petit déjeuner et sandwich, dix-neuf. Yeux, mains et cheveux, quatorze. Puis la conversation devint plus fluide.

Auteur: Bolaño Roberto

Info: 2666

[ dissection ] [ dialogue ]

 

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préjugés

Nous passons notre temps à préférer les idées que nous avons du monde au monde même. L'égoïsme n'est qu'une forme, et très particulière, de cette préférence totale. Ce qui m'empêche de lire dans la pensée d'autrui, ce n'est pas le silence d'autrui, ou même ses mensonges. C'est le bruit que je fais, dans ma tête, à son sujet. Avant d'aller à lui, je calcule, je pèse et contre-pèse les mérites et les torts, je tire déjà ma conclusion. Cette conclusion, je la crie dans mes propres oreilles. Je m'enivre d'elle, je m'endors déjà sur elle. Comment pourrais-je m'étonner ensuite de ne pas voir cet homme que j'ai enseveli dans mon vacarme? Je me suis dressé dans mon armure d'habitudes, dressé moi-même entre lui et moi. Je vais donc me tromper, être trompé, m'établir enfin dans ma solitude - une solitude hostile. Ah! L'artificielle misère, et comme il serait plus simple de faire attention! Comme cela nous rendrait heureux!

Auteur: Lusseyran Jacques

Info: Le monde commence aujourd'hui

[ fermeture ] [ rapports humains ] [ dialogue ]

 

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