Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 14
Temps de recherche: 0.0452s

épitaphe

Tu t'es éparpillée comme les miroirs de l'étang
et sur l'eau est demeuré
un oiseau mort.

Auteur: Samih al-Qâsim

Info: Je t'aime au gré de la mort, traduit de l'arabe par Abdellatif Laâbi

[ deuil ] [ poème ]

 

Commentaires: 0

poème

Quand la nuit est brillamment éparpillée
Lorsque la pensée est intouchable
Je dis fleur de montagne pour dire
Solitude
Je dis liberté pour dire désespoir
Et je vais bûcheron de mes pas
Egarer les mensonges
Dans une forêt de bois
Pleine de justice et de romances

Auteur: Schehadé Georges

Info:

[ perdu ] [ rêve ]

 

Commentaires: 0

écriture

La mélodie existe, mais elle est dispersée, éparpillée un peu partout comme de la poussière d'étoiles, comme le souffle du vent qui, soudain, tourne les pages d'un livre. Elle est jouée avec indolence, nonchalance, si bien que, d'une fragilité cristalline, elle semble inconstante, irréelle telles des lettres tracées sur le sable. Mais le son est clair pourtant.

Auteur: Colic Velibor

Info: Perdido

[ jazz ]

 

Commentaires: 0

philosophie

Tout comme l'introduction des nombres irrationnels... c'est un mythe commode qui simplifie les lois de l'arithmétique ... ainsi les objets physiques sont des entités postulées qui complètent et simplifient notre compte rendu sur le flux de l'existence.... Le système conceptuel des objets physiques est également un mythe commode, plus simple que la vérité littérale et contenant quand même cette vérité de manière éparpillée.

Auteur: Quine Willard Van Orman

Info: CIté par J. Koenderink, Solid Shape, Cambridge, MA, 1990

[ chair-esprit ] [ réalité ] [ métaphysique ] [ simplifications consensuelles ]

 

Commentaires: 0

énigme

Pendant des siècles, les mathématiciens avaient écouté les nombres premiers et n'entendaient que du bruit désorganisé. Ces nombres étaient comme des notes aléatoires sauvagement éparpillées sur une portée mathématique sans accord perceptible. Bernhard Riemann avait maintenant trouvé de nouvelles oreilles pour écouter ces sons mystérieux. Les ondes sinueuses que Riemann avait créées à partir des zéros dans son paysage zêta ont révélé une structure harmonique cachée.

Auteur: Sautoy Marcus du

Info: The Music of the Primes. Chapter 4 (p. 93) HarperCollins Publisher, Inc. New York, New York, USA. 2003

[ méta-moteur ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

traductions parallèles

"My thoughts are stars I cannot fathom into constellations."

Mes pensées sont des étincelles impossible à mettre en schémas.

Mes pensées sont des astres ne dessinant aucun système.

Mes idées sont des étoiles éparpillées.

Pensées, astres dispersés.

Et la version issue de l'édition française officielle :

"Mes pensées sont des étoiles qui ne veulent plus former de constellations."

Auteur: Mg

Info: 10 septembre 2016, variations à partir d'une phrase de John Green dans, Nos étoiles contraires - The Fault in Our Stars. Suggestions bienvenues !

[ interprétation ] [ difficulté ] [ transpositions comparées ] [ introspection ]

 
Mis dans la chaine
Commentaires: 2

surf web

Le temps passait et il ne faisait rien. Vingt et une heures, déjà. L’inspiration s’éteignait. Les angoisses se muaient en paresse, son travail n’avançait pas d’un pouce. En guise de climax, il atterrissait sur les pages des YouTubeurs. Souvent, l’écran lui suggérait de visionner des sketchs qu’il avait déjà vus. Vidé de toute son énergie, il les regardait quand même. D’une semaine à l’autre, il tournait ainsi en rond sur internet, torturé par des blagues.

Auteur: Devers Nathan

Info: Les liens artificiels

[ dérivations ] [ facilité ] [ attention captée ] [ éparpillée ] [ glandouille ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

crépuscule

Le dernier jour fut gris et rose, d'un gris d'ombre plate, d'un rose chancreux. L'année, minime fragment temporel, est maintenant éparpillée en un mouvement centrifuge d'étoile, en un motif qui ne peut être saisi que par la force de sa propre dispersion. 1er janvier. Chaque jour est un arbre qui tombe. Comme si une voix m'avait éveillée par ces mots. Ma propre voix, celle de mes plus secrètes cellules, celle des oracles et des rêves, celle qui clame dans les ivresses et chuchote dans les agonies. Chaque jour est un arbre qui tombe. Et j'ai vu le déclin du jour et la chute de l'arbre...

Auteur: Wittkop-Ménardeau Gabrielle

Info:

[ nouvel-an ]

 

Commentaires: 0

illumination

J’étais seul sous le soleil, seul dans un champ à ciel ouvert, seul avec la mort physique, celle qu’on ne peut méconnaître.
Ce n’était pas juste cette forme immobile au bord de la route, ni le sang séché sur sa fourrure : des choses comme ça, j’en avais déjà vu. C’était autre chose – une réalité nouvelle, qui tenait aux tons bleutés, luisants, inouïs de ces entrailles débraillées, arrachées du plus profond du corps, éparpillées dans une lumière qui ne leur était pas naturelle. Le regard fixe, pétrifié devant ça au grand jour, j’éprouvai, pour la première fois peut-être, une absolue solitude. Et moi qui adorais la solitude à cet âge, je sus que ça, c’était la mort, la solitude la plus radicale.

Auteur: Haines John Meade

Info: Vingt-cinq ans de solitude : Mémoires du Grand Nord

[ cadavre ]

 

Commentaires: 0

nature

Plus le soleil s'élevait dans le ciel, plus ses contours devenaient flous. On eût dit qu'il se liquéfiait. Il répandait une lueur d'incendie qui gagnait peu à peu les cieux tout entiers. Telles des gouttes de soleil, tels de minuscules éclats de l'astre, les fleurs s'étaient tournées vers lui. Elles étaient à présent immobiles, comme engourdies, et l'on croyait entendre un soupir en prêtant l'oreille au murmure des montagnes, des forêts et du fleuve. N'était-ce pas le soupir des fleurs qui s'étaient redressées le matin même avec ardeur, s'offrant joyeusement au soleil, et qui attendaient maintenant leur déclin ? N'était-ce pas celui des herbes dont la vie consistait à croître en dépit du bétail, des fraîches nuits de gelée et des orages incessants ? Celui des forêts encore présentes ? Des pierres inertes, apparemment éparpillées au hasard, et pourtant animées en réalité d'une vie exigeante et haute en couleur ? Cette plainte n'émanait-elle pas de tout ce qui vivait ou semblait ne pas vivre, engagé cependant dans une âpre lutte pour l'existence ?

Auteur: Galsan Tschinag

Info: La Fin du chant

[ . ]

 

Commentaires: 0