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clarté

Un bon proverbe ne frappe pas aux sourcils, mais dans les yeux.

Auteur: Proverbe africain du Mali

Info: Dicton bambara : le sens du proverbe doit être tout de suite évident

[ dicton ] [ efficacité ]

 

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désespoir

On n'est pas orphelin d'avoir perdu père et mère, mais d'avoir perdu l'espoir.

Auteur: Proverbe africain du Mali

Info: Proverbes bambaras du Mali 1962

[ . ]

 

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intraduisible

Il existe un mot familial spécifique dans la langue bambara. Il désigne l'état d'esprit du petit dernier lorsque celui-ci est conscient qu'il sera bientôt l'avant-dernier.

Comme je n'arrive pas à le retrouver je lance le concours ;-)

Auteur: Anonyme

Info: En langage bambara enfant = denmisɛn. benjamin = lagare

[ cadet ] [ benjamin ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

curiosité

Grand-mère, pourquoi dit-on en bambara m’bé sira ming – je bois du tabac - ? Ming veut dire absorber tandis qu’en oulofou avaler de l’eau se dit nane et aspirer la fumée touhe. Il y a donc deux mots, comme en français. Pourquoi nous, les bambaras, nous n’avons pas aussi deux mots ? La vieille Niakoro trouva d’abord la question dépourvue de sens, puis elle la jugea impertinente et le dit sévèrement. Cette enfant la déconcertait. Ce n’est pas à l’enfance que doit appartenir le savoir, mais à la vieillesse.

Auteur: Ousmane Sembène

Info: Les bouts de bois de Dieu

[ jeunesse ] [ langage ] [ Afrique ]

 

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intraduisible

bayengo : arriviste amoral

Tout part d’une légende. Dans la mythologie bambara du Mali. Banyengo était un homme qui avait décidé de faire un pacte avec les esprits pour devenir riche. Mais les esprits avaient posé une condition pour exaucer son vœu : s’ils offraient quelque chose à Banyengo, un autre obtiendrait le double. La chose ne plut pas au quémandeur, alors il demanda à perdre un œil afin de voir son prochain perdre les deux yeux.

“Le Banyengo met sa virtuosité dans la petitesse. Plutôt que de voir réussir une personne, il préfère provoquer sa chute, même si cela provoque la sienne”, explique le réalisateur Alioune Ifra Ndiaye dans son livre On ne naît pas Banyengo, on le devient (éditions La Sahélienne, août 2016).

C’est lui qui a fait entrer le mot dans le langage populaire grâce à un court-métrage de fiction diffusé en 2006 par la télévision nationale du Mali. Aujourd’hui, le terme est largement utilisé dans la presse et dans les conversations pour désigner les politiciens sans éthique et néfastes à la société. “Ils ne voient que leurs propres intérêts. Le peuple, qu’il crève !” écrivait en novembre dernier le chroniqueur Bob dans Le Pays de Bamako, dans un article intitulé Les Banyengo de la République”.

Auteur: Internet

Info: https://www.courrierinternational.com. 26.12.2016

[ pacte faustien ] [ schadenfreude ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

Afrique

Ce n'est pas pour rien qu'on a surnommé Mopti "la Venise du Soudan" : toutes ses activités sont plus ou moins liées à la vie du fleuve et au rythme de ses crues. Les Bozos qui sont les plus anciens occupants du lieu, fabriquent à la main ces longues et merveilleuses pirogues que l'on voit fendre silencieusement les eaux et dont certaines sont capables de transporter des tonnes de marchandises. Peuple de pêcheurs et de chasseurs, ils sont les "maîtres de l'eau" traditionnels de toute la région. Dans cette zone de confluence des eaux noires et des eaux blanches, on rencontre des ethnies de diverses origines, des plus claires aux plus sombres. Après les Bozos, les plus anciennes sont les Songhaïs et les Peuls. Les Bambara et les Dogons n'y sont venus que plus tardivement. Toute la région de la Boucle du Niger constituait autrefois, dans sa partie ouest, un véritable réservoir des richesses du pays en matière d'agriculture, d'élevage, de pêche et de chasse, sans parler des traditions religieuses et culturelles. L'homme y vivait à l'aise et l'artisanat traditionnel y était particulièrement développé. Le Macina, où les Peuls vinrent se fixer jadis en raison de la richesse de ses pâturages, est situé au coeur de cette région dont Mopti est l'un des fleurons.

Auteur: Bâ Amadou Hampâté

Info: Amkoullel, l'enfant Peul

[ historique ]

 

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