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impôt

C'est un jeu. Nous les avocats fiscalistes enseignons aux riches comment le jouer pour qu'ils restent riches... et les règles fiscales continuent de changer, si bien que nous pouvons nous-mêmes continuer à rester riche en leur enseignant.

Auteur: Grisham John

Info:

[ inégalités ] [ argent ]

 

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inné-acquis

Le gène n'est rien s'il n'est pas dans un individu et cet individu est fait de cellules dans lesquelles les gènes s'expriment avec une durée, un passé, un futur plus ou moins prévisibles, mais pas toujours. Alors croire qu'avec la thérapie génétique nous allons repérer des pièces défectueuses puis qu'il suffira de les changer, quelle naïveté !

Auteur: Vincent Jean-Didier

Info:

[ sciences ] [ médecine ] [ illusion ]

 

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conscience collective

Si j'étais seul à cesser de croire au dollar, aux droits de l'homme ou aux Etats-Unis, ce serait sans grande importance. Ces ordres imaginaires sont intersubjectifs, si bien que pour les changer, il nous faut simultanément changer la conscience de milliards de gens, ce qui n'est pas facile. (...)
Il n'y a pas moyen de sortir de l'ordre imaginaire.

Auteur: Yuval Noah Harari

Info: Sapiens : Une brève histoire de l'humanité

[ anthroposphère ] [ inertielle ] [ pesanteur ]

 

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je

D'un côté, le moi n'est pas responsable de sa souffrance, il est l'objet de ses parents, pour dire les choses rapidement, et n'est donc pas source d'autonomie et de volonté. De l'autre coté, quand il s'agit de changer, ce moi posséderait tout à coup une capacité à se transformer. Cette dualité est inhérente au récit psychologique même. L'injonction de changer conduit à utiliser des classifications qui "pathologisent" ce que nous sommes.

Auteur: Illouz Eva

Info: Books n°37

[ involontaire ] [ non voulu ] [ langage prison ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

religions

Un des caractères distinctifs de la croyance, qui contribue à sa faiblesse constitutive, est qu’elle ne peut pas, par définition, changer, évoluer. Dogmatique, elle est clairement assurée, formulée, elle est codifiée, édictée, établie pour toujours. Nous croyons une fois pour toutes. Dans un monde qui ne cesse de changer, de se transformer pour le meilleur ou pour le pire, peu importe, cela dépend des points de vue, la croyance reste forcément bloquée, depuis l’origine, dans la même formulation, la même attitude, les mêmes affirmations invérifiables. Elle est un défi aux modifications du monde.

Auteur: Carrière Jean-Claude

Info: Croyance

[ conservatrices ] [ fondements ]

 

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condition humaine

A notre naissance, nous avons été largués

Nous sommes là, dans ce monde,

A cela aucun diable ne peut rien changer,

Nous y sommes nés, nous y avons été largués,

Jusqu’à ce qu’on nous en déloge.



Personne ne sait ce que nous faisons ici,

Personne ne connaît le terminus,

Personne ne paie les frais du voyage,

A part nous.

A notre naissance, nous avons été largués

Et nous restons plantés là dans ce monde.

Auteur: Anders Günther Stern

Info: La catacombe de Molussie, traduit de l’allemand par Annika Ellenberger, Perrine Wilhelm et Christophe David, éditions l’Echappée, Paris, 2021, page 80

[ être-jeté ] [ parodie ] [ absurde ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

savoirs

Ce qui change le monde, c'est la connaissance. Rien d'autre, rien ne peut transformer le monde. La connaissance seule peut le changer, tout en le laissant tel qu'il est, inchangé. Vu sous cet angle, le monde est éternellement immuable, mais aussi en perpétuel changement. Tu me diras que ça ne nous sert pas à grand-chose. N'empêche que pour rendre la vie supportable, on peut le dire, l'humanité dispose d'une arme, qui est la connaissance. les bêtes n'ont pas besoin de ça. Parce que pour elles ça ne signifie rien : rendre la vie supportable. Mais l'homme, lui, connaît et se fait une arme de la difficulté même de supporter l'existence, sans que pour autant cette difficulté s'en trouve pour le moins adoucie.

Auteur: Mishima Yukio

Info: Le Pavillon d'or

[ thérapie ] [ homme-animal ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

destin

Je n'ignore pas cette croyance fort répandue : les affaires de ce monde sont gouvernées par la fortune et par Dieu ; les hommes ne peuvent rien y changer, si grande soit leur sagesse ; il n'existe même aucune sorte de remède ; par conséquent il est tout à fait inutile de suer sang et eau à vouloir les corriger, et il vaut mieux s'abandonner au sort. Opinion qui a gagné du poids en notre temps, à cause des grands bouleversements auxquels on assiste chaque jour, et que nul n'aurait jamais pu prévoir. Si bien qu'en y réfléchissant moi-même, il m'arrive parfois de l'accepter. Cependant, comme notre libre-arbitrene peut disparaître, j'en viens à croire que la fortune est maîtresse de la moitié de nos actions, mais qu'elle nous abandonne à peu près l'autre moitié.

Auteur: Machiavel Nicolas

Info: Le Prince, Le livre de poche, Librairie Générale Française 1983 p.130

[ responsabilité ]

 

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évolutionnisme

Le sexe et la mort

Le moteur de l'évolution a deux cylindres : la sexualité et la mort. La mort rend la vie "malléable", ce qui lui permet de changer, d'évoluer par sélection naturelle : sans la mort, la vie ne peut pas produire la multitude de formes que nous lui connaissons. Et le sexe oriente en grande partie cette évolution. Les fleurs et couleurs extraordinaires des orchidées sont, au sens propre, des créations des insectes et le plumage magnifiquement coloré des oiseaux de paradis mâles adultes des créations des femelles. Ces deux exemples sont flagrants, mais il en existe une profusion d’autres dans le monde vivant. En fait, toute la biodiversité sur cette planète n’est que l’expression des adaptations successives des formes vivantes aux pressions sélectives qu’elles ont subies au cours de centaines de millions d’années. Et ce modelage de la vie par la mort et par le sexe ne se limite pas à la morphologie : l’immense variété des comportements, qu’il s’agisse de l’instinct sexuel ou maternel, de l’agressivité, du stress, de l’empathie ou de bien d’autres encore, résultent aussi de ce façonnage évolutif.

Auteur: Santarini Gérard

Info: Extrait de "Croire ou savoir ? Petites graines de réflexion pour un monde meilleur", Librinova, 2019

[ anti-créationnisme ]

 
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Ajouté à la BD par SANTARINI

homo festivus festivus

Certains soirs, histoire de changer, nous descendions pour dîner dans les villages des alentours. On s’en faisait vite rééjecter. A peine arrivés, à peine virés. Au cœur des bourgades les plus paisibles, les plus médiévalement abandonnées, et par les nuits les plus divines, la Fête nous attendait, tapie dans le noir. Il suffisait de commander le vin, la Fête se jetait alors sur nous. Trrrabouuummm ! Krrrataklôôông ! Brrradababang ! Terminé. Les manèges d’autos tamponneuses, qui nous avaient paru désaffectés, se rallumaient tous d’un seul coup. Et encore trrrabouuummm ! Krrrataklôôông ! Il ne restait plus qu’à se dépêcher, finir nos assiettes en vitesse, bouffer courbés sous les rafales, et foutre le camp dès qu’on pouvait. Brrradababang ! Krrrataklôôông ! Dans les pires patelins les plus perdus, on avait amené des orchestres. De grosses filles rugissaient dans des micros. Quelques touristes ou villageois commençaient à trémousser. Mères de famille, cadres urbains. C’était un spectacle effarant, tous ces pauvres gens qui ricochaient, qui rebondissaient dans la débâcle, essayaient d’entrer dans la danse. Candidats au néo-monde hagard. Peut-être que c’était ça le comique moderne, je me disais, moi, en les regardant, et tandis que nous battions en retraite, ce désir éperdu d’être en accord, à n’importe quel prix, absolument, avec une société indéfendable.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "On ferme !" pages 638-639

[ tapage ] [ envahissement ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson