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plaisirs de la vie

- Ce qu’elle me plaît cette voiture quand il pleut ! fit Salvatore tout heureux. "Il y a deux choses qui me plaisent, ajouta-t-il pendant que la voiture passait dans les flaques d’eau : Rouler en voiture quand il pleut, et chier dans un pré en regardant les gens qui passent sur la route !"

Auteur: Pasolini Pier Paolo

Info: "Une vie violente", traduit de l’italien par Michel Breitman, éditions Buchet/Chastel, Paris, 1961, page 67

[ bonheur ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-par-homme

Par exemple, la question du sexe devait être repensée aussi, à présent que les vieux modes de vie avaient disparu pour toujours, et quelqu’un avait avancé la "théorie du verre d’eau". L’acte sexuel, soutenaient les jeunes Je-sais-tout, est comme celui de boire un verre d’eau : quand vous avez soif, vous buvez, et quand vous ressentez du désir, vous faites l’amour. Il n’avait pas été contre ce système, même si cela supposait des femmes aussi librement désireuses qu’elles étaient désirées. Certaines l’étaient, d’autres pas. Mais l’analogie avait ses limites. Un verre d’eau n’engage pas le cœur.

Auteur: Barnes Julian

Info: Le fracas du temps, p 28

[ libido ] [ parité ] [ modernité ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin

harmonie cosmique

Il était allé un jour dans la montagne, c’était une journée claire, ensoleillée. Il avait rôdé pendant longtemps, tourmenté par une pensée qui n’arrivait pas à prendre forme. Il voyait devant lui un ciel éclatant, un lac tout en bas, et tout autour un horizon clair, sans limite. Il avait contemplé tout cela avec souffrance. Il se rappela maintenant comment il avait tendu ses mains en pleurant vers ces espaces azurés. Il se tourmentait de se sentir étranger à tout cela. Qu’était-ce donc que ce festin, immense et éternel, qui ne se termine jamais, et vers lequel il se sentait attiré depuis son enfance, sans réussir à y prendre part : chaque matin, on voit se lever un soleil tout aussi éblouissant ; chaque matin, on aperçoit un arc-en-ciel au-dessus de la chute d’eau ; chaque soir, une montagne, la plus haute de toutes, couverte de neige, située très loin, là-bas, aux confins du ciel et de la terre, prend des reflets pourpres ; chaque "mouche qui bourdonne autour de lui dans un chaud rayon de soleil prend part à ce chœur, connaît sa place, l’aime et se sent heureuse". Chaque brin d’herbe pousse et trouve son bonheur. Et tous, tous connaissent leur chemin, tous viennent et repartent en chantant. Lui seul ne sait rien, ne comprend rien, ni aux hommes, ni aux sons, étranger pour tous, pauvre avorton qu’il est !

Auteur: Dostoïevski Fédor Mikhaïlovitch

Info: "L'idiot", traduit par Nicolas Poltavtzev Presses de la renaissance, Paris, 1974, page 346

[ ordre naturel ] [ exclusion ] [ souffrance ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson