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discours du maître

Lorsque notre collègue N évoque le personnage de l’hystérique, c’est pour dire que chacun sait qu’un hystérique est incapable d’aimer. Quand je lis des choses comme cela, j’ai toujours envie de dire à l’auteur – Et vous, êtes-vous capable d’aimer ? Il dit qu’un hystérique vit dans l’irréel – et lui ?

Le médecin parle toujours comme s’il était, lui, bien enfoncé dans ses bottes, les bottes de l’amour, du désir, de la volonté, et tout ce qui s’ensuit. C’est quand même une position très curieuse, et nous devons savoir depuis un certain temps que c’est une position dangereuse.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre VI : Le désir et son interprétation", éditions de La Martinière et Le Champ Freudien éditeur, 2013, page 343

[ sujet supposé savoir ] [ illusionnement ] [ ignorance ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

développement durable

Un siècle de progrès sans merci et de destructions imposées pour l’attractivité du territoire a saccagé la montagne, rendu l’air de Grenopolis irrespirable et entassé une population dix fois augmentée (de 40 000 à 450 000 habitants) dans une cuvette cernée de sites Seveso et criblée de sites nucléaires. Les vrais écologistes, les anti-industriels, sont les fantômes de notre époque. Ils hantent la conscience et l’inconscient collectifs, comme un remord ou une aspiration ; toutes les puissances de ce monde, scientifiques, ingénieurs, entrepreneurs, politiciens, alertent de manière hystérique contre les "décroissants", "radicaux", "catastrophistes", etc. Maintenant que les faits ratifient les discours des "prophètes de malheur", la technocratie fait donner son corps scientifique (GIEC et ingénieurs des Green Tech) pour imposer sa gestion de la catastrophe.

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: Grenoble, le laboratoire vert http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/grenoble_laboratoire_vert_entretien_avec_limite_.pdf

[ opposition ] [ impasse ] [ greenwashing ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

anorexie

Sa première description nous vient d'Avicenne, médecin, philosophe et mystique arabo-islamique du XIe siècle. Il précise que celle ci survenait dans un contexte dépressif. Après un survol historique, nous trouvons la description faite par Lasègue en France en 1873. Il fait référence à l'hystérie et dénommera le syndrome " anorexie hystérique ". Charcot en 1885 proposera l'isolement dans un but thérapeutique, etc. A partir des années 1960, le diagnostic se précise avec une distinction entre anorexie primaire et secondaire (rattachée à une pathologie psychiatrique sous-jacente... délire d'empoisonnement par ex.). La culture a de plus imposé des transformations au corps, la minceur est devenue synonyme de réussite sociale. Certaines sectes proposent comme accession à la pureté de l'esprit des régimes déséquilibrés ou des attitudes qui y conduisent. Anorexiques et boulimiques utilisent comme langage, la nourriture pour s'adresser au monde. Il faudra alors que derrière le discours promus par la société on puisse entendre la parole du sujet. Cette déviance alimentaire est clairement un sujet d'actualité, lié à l'évolution des sociétés occidentales.

Auteur: Leyreloup Anne-Marie

Info: Internet

[ psychose ] [ maladie ]

 

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méthode philosophique

La dialectique consiste à voir le point commun dans ce qui constitue à priori les oppositions dans leur apparence inconciliable.

Dans le cas du jugement, par exemple qu’est-ce que vrai?, nous avons toujours affaire à:

- le premier temps qui est celui du jugement dit "dogmatique": ce qui est vrai, c’est ce que je reconnais déjà comme vrai, que je trouve vrai (thèse)

- dans un deuxième temps, je me rends compte que c’est la culture spécifique du sujet qui prédétermine ce qui est vrai pour lui, et j’en arrive donc au jugement sceptique qui aboutit au relativisme culturel: tout se vaut, il n’y a pas de vrai en soi, chacun sa vérité...

- le troisième temps permet de poser le problème de manière différente, le jugement dialectique (synthèse) permet de saisir le point commun entre les deux temps précédents: dans les deux cas, le vrai semble dépendre de quelque chose d’externe, or si je reconnais le vrai, ce n’est pas dans l’objet extérieur qu’il s’agit de chercher les critères décisifs du vrai, mais chez le sujet lui-même.

Il y a deux sortes de vérité, la vérité des faits et la vérité du désir. Or la vérité des faits s’énonce toujours en fonction du désir de qui rapporte les faits.

S’il y a reconnaissance (du vrai) c’est qu’il y aura eu désir (subversion du sujet et dialectique du désir), si j’ai du plaisir à boire, c’est que j’aurai eu soif, le plaisir de boire présuppose la soif (sauf pour les boit-sans-soif...) car nous dit Spinoza, nous ne désirons pas les choses parce qu’elles sont bonnes mais nous trouvons les choses bonnes parce que nous les désirons.

La synthèse au plan dialectique intègre donc les deux propositions qui précèdent (thèse et antithèse) et reprend la position de l’antithèse mais en lui faisant faire un pas de plus, le pas décisif, qui consiste à réintégrer le sujet de l’énonciation dans son énoncé.

Le problème s’en trouve déplacé et ne se pose plus de la même manière, la question ne peut plus être "qu’est-ce qui est vrai?" mais: "qu’est-ce que, toi, tu appelles vrai?"

C’est la manière de questionner propre à Socrate qui fait passer la question du plan objectif "qu’est ce qu’une chose?" au plan du sujet "qu’appelles-tu, toi, cette chose?", rappelant que ce sont toujours à des mots que nous avons affaire a priori, et que chaque sujet est unique dans sa singularité absolue.

Voilà pourquoi Lacan considère Socrate comme le premier psychanalyste ("l’hystérie géniale de Socrate") et Hegel, qui a remis la dialectique au cœur de la logique comme: "le plus sublime des hystériques"..

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Publication facebook du 17.03.2021

[ expliquée ] [ discours hystérique ] [ innovation ] [ subjectif-objectif ]

 

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