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question

Le formalisme relativiste est (…) celui d’une géométrie quadri-dimensionnelle, avec le temps comme quatrième coordonnée. La philosophie impliquée est donc que "rien de ce qui arrive ne peut être autre que ce qu’il aura été". La fécondité explicative de cette approche s’est montrée prodigieuse et n’a jamais été démentie. D’autre part, le formalisme quantique est fondamentalement un calcul des probabilités (…). La question, ou plutôt l’énigme, est alors celle-ci : comment ce mariage de l’eau et du feu est-il possible ? De l’eau du "tout est écrit" relativiste avec le feu du jeu probabiliste de l’information?

Auteur: Costa de Beauregard Olivier

Info: Conférence du 21 octobre 1979. Il pense à ceci en raison de la symétrie des équations

[ rétrocausalité ]

 

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terminologie

La non calculabilité du passé ne signifie donc pas qu’il soit indéterministe, mais que nous n’avons tout simplement pas encore trouvé la loi d’ "effet à cause" qui permet le retour vers un passé unique en rassemblant toutes les traces de ce passé. Il faudrait alors accepter une sorte de "causalité inverse" ou rétrocausalité. Ce concept a déjà été suggéré en mécanique quantique, ainsi que pour expliquer certains phénomènes parapsychologiques, mais il est contesté par les physiciens car il va à l’encontre du modèle standard de la physique. La rétrocausalité cesserait cependant d’être contestable si elle s’accompagnait de la reconnaissance d’un déterminisme inversé. C’est pourquoi je préfère employer la qualification de "seconde causalité", en précisant bien qu’il s’agit d’une "rétrocausalité déterministe". Une autre bonne raison de faire cette distinction est que la rétrocausalité considère habituellement que le passé précède le futur, ce qui n’est pas le cas de la seconde causalité. Cette dernière est en effet fondée sur l’omniprésence du futur et du passé, sur leur "simultanéité".

Auteur: Guillemant Philippe

Info: Dans "La route du temps" page 51

[ nuances ] [ temporalité ]

 

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physique quantique

Depuis l’expérience du physicien Alain Aspect en 1982 maintes fois confirmée depuis, il est en effet démontré qu’il n’existe pas de variables cachées permettant de revendiquer un choix déterministe. Néanmoins, rien n’interdit que ce choix puisse être déterminé avant la réduction, à condition qu’il fasse intervenir des variables cachées dites "non locales", c’est-à-dire qui agissent "à distance" mais de façon non causale. Or il n’existe que deux alternatives pour une telle action non causale à distance : la première est d’admettre le principe de non-localité qui permet à deux particules jumelles de rester connectées malgré la distance, la seconde est d’admettre le principe de rétrocausalité qui repose sur l’idée que les variables agissantes sont cachées parce qu’elles font partie du futur. Dans cette seconde hypothèse de double causalité, le choix serait donc déjà fait, mais tant que la réduction de la fonction d’onde n’a pas eu lieu par observation et/ou décohérence, il peut continuer de s’affiner dans le futur. Cette hypothèse était ni plus ni moins celle du grand physicien Olivier Costa de Beauregard […].

Auteur: Guillemant Philippe

Info: Dans "La route du temps" page 132

[ plasticité ] [ résumé ] [ corpuscule-onde ] [ chronos ]

 

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création du monde

Pour les Aborigènes d’Australie, le monde physique est toujours en perpétuelle création, en mutation, et ce, à partir d’une dimension de conscience intemporelle qu’ils nomment "le temps du rêve", ou Alcheringa. Depuis de nombreuses années, je m’intéresse à ce dreamtime aborigène, car il me semble qu’il détient les clés de la compréhension du lien entre psyché et matière. Les mythes de création des Aborigènes nous parlent d’un lointain passé qu’il est d’ailleurs également possible de lier au futur. Les êtres du temps du rêve vivaient en dehors du temps et de l’espace dans une dimension spirituelle et psychique ; de cet univers de conscience, ils ont conçu la réalité par le biais de leurs intentions. Les Aranda du centre de l’Australie les appellent les êtres Numbakulla, terme signifiant "issus de rien", existant par soi-même. Il est dit de ces êtres fondateurs qu’ils avaient préalablement rêvé leur état et leur devenir. Comment ne pas voir ici la marque de la rétrocausalité ! De leur dimension de conscience atemporelle, les ancêtres fondateurs de toute vie sur Terre observaient le monde. Cependant, de ce point de vue extérieur au réel, l’espace et le temps avaient une tout autre apparence. Les mythes décrivent un monde mouvant, une Terre molle indifférenciée, un espace-temps flexible que seule la conscience de ces êtres était capable de modeler. Car c’est par le biais de leurs intentions de création que les héros originels du temps du rêve ont façonné l’espace. Cette période créative est décrite comme une expérience d’excitation dynamique, d’intentions liées à des mouvements et des déplacements.

Auteur: Leterrier Romuald

Info: Dans "Se souvenir du futur", page 131

[ légende ] [ performativité ] [ moi supérieur ]

 

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rétrocausalité

Ce que nous appelons "réalité" est en fait l’objectivation de nos formations de pensées antérieures. J’ai lu le Livre des morts tibétain à la fin des années 1950 ou au début des années 1960 et j’ai senti que c’étaient en fait notre monde, notre condition qui y étaient décrits, et non un monde, une condition qui suivent la "vie". Les êtres du Bardo Thödol n’ont pas conscience de se trouver dans cet état précis : ils ignorent que les bons et les mauvais esprits (événements, êtres, choses) qu’ils y rencontrent sont leurs propres idéations (antérieures) projetées sur un pseudo-monde, et que contrairement aux apparences, ils peuvent créer, modifier et abolir la réalité future (et non pas présente, puisqu’il y a un décalage).

Avant de lire le Livre des morts tibétain je tendais vers un acosmisme radical (gnostique) ; c’est pourquoi j’ai (inconsciemment, c’est-à-dire par l’effet de ma volonté) correctement déconstruit le Livre des morts comme peu de gens l’ont fait. Très vite, des choses impossibles ont commencé à arriver ; je me suis retrouvé dans le genre d’univers métastatique en pâte à modeler que je décrivais dans mes livres.

C’est de la gnose ésotérique au degré le plus élevé. Nous ne vivons pas dans un univers réel. C’est un rêve. Mais qui ne réagit pas ouvertement à nos croyances (nos peurs et aspirations, notre vision du monde/idéologie). Sa réaction est retardée, randomisée. Pour s’en rendre maître, il faut absolument bénéficier des conditions sine qua non (sagesse, idéologie pragmatique, etc.), savoir formuler les bonnes hypothèses, en faire une évaluation juste.

Nous devons changer de "sillon" afin d’améliorer notre condition.

Auteur: Dick Philip K.

Info: L’Exégèse vol.2 (trad. Hélène Collon)

[ intentionnalité ] [ performatif ] [ responsabilité individuelle ] [ monde intermédiaire ]

 
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rétrocausalité

En voyageant à Berlin, j'ai vérifié mes courriels et scanné FB depuis mon hôtel, raconte Roger Nelson. J'ai appris l'incendie de Notre-Dame vers 20 heures, heure européenne. Une recherche rapide a montré que des traînées de fumée avaient été remarquées une heure plus tôt. Au cours de cette heure, une étincelle et une combustion lente sont devenues un enfer qui a fait rage, malgré les efforts de 400 ou 500 pompiers très efficaces, pendant encore 8 ou 9 heures jusqu'à ce qu'il soit contrôlé. La couverture télévisée était constante et comprenait l'expression des peurs et de la tristesse des parisiens, des touristes et du monde. Notre-Dame est autant un symbole qu'une église et il ne faisait aucun doute que les gens du monde entier étaient unis émotionnellement par cette tragédie. Heureusement, il n'y a pas eu de morts et la structure principale de la cathédrale, y compris les clochers emblématiques, a pu être sauvée. Un certain nombre de personnes ont suggéré qu'il s'agissait d'un événement mondial que nous devrions évaluer. Hypothèses spécifiques et résultats : L’événement GCP* a été programmé pour une période de 7 heures commençant à 19h00 heure locale (17h00 à minuit UTC). Le résultat est une déviation forte et persistante vers le bas, aboutissant à un Z-score de -1,751. Ceci est opposé à notre prédiction standard, mais correspond à un grand sous-ensemble d'événements qui incluent la méditation et les prières pour la paix. Comme l'a suggéré mon collègue William Treurniet, qui a réalisé une analyse indépendante, cet événement était certainement celui dans lequel un nombre considérable de personnes priaient ensemble, dans l'espoir que Notre-Dame puisse être sauvée.

Auteur: Nelson Roger D.

Info: *Global Consciousness Project

[ synergie collective ] [ parapsychologie ] [ noosphère ]

 

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atemporalité

Interrogé sur l’Atlantide, Bergier avait lancé l’hypothèse qu’il ne s’agissait pas d’une civilisation disparue dans le passé mais d’un "ressac du futur", d’un mythe en quelque sorte prémonitoire. Le temps est la grande énigme. Nous le constatons par le vieillissement, que ce soit l’usure des choses ou celle de notre propre corps, en d’autres termes par des phénomènes irréversibles et nous le repérons par des phénomènes périodiques comme l’alternance du jour et de la nuit, qu’il suffit de compter. Ainsi, dans le Poème de la création qui ouvre le livre biblique de la Genèse, chaque étape est scandée par le vers "Il y eut un soir, il y eut un matin", suivi du numéro du "jour" qui vient de s’achever. A l’échelle où se produisent généralement les phénomènes quantiques, il est battu en brèche car pratiquement toutes les équations qui les décrivent sont réversibles sur le temps. Olivier Costa de Beauregard en a tiré comme conséquence l’existence de "potentiels avancés" (comme on dit qu’une montre avance) où la cause se produit dans le futur et l’effet dans le passé. Richard Feynman, autre prix Nobel, considère le positon, l’électron dont la charge électrique est positive et qui joue dans l’antimatière le même rôle que l’électron à charge négative dans notre matière, il considère donc ce positon comme un électron qui remonte le temps. Il doit cette idée à son maître, John Archibald Wheeler, qui l’a encouragé à la développer sous forme de diagrammes pédagogiques.
Dans ce diagramme, l’un des plus simples de Feynman, on lit que la rencontre d’un positon e+ et d’un électron e- les annihile tous les deux en un jet de lumière représenté par l’onde γ, donc un photon. Au bout du processus, on retrouvera un positon et un électron émis à partir de la lumière. Le temps ordinaire, celui des pendules, se lit ici de la gauche vers la droite comme notre écriture. On voit que les petites flèches qui symbolisent les particules qui interagissent (e+ et e-) sont inversées : le positon semble s’éloigner du point de rencontre et se précipiter vers le point d’émission en remontant le temps tandis que l’électron se comporte comme n’importe quel objet de notre monde, va vers la rencontre et s’éloigne du point d’émission. Bien sûr, il faudrait mettre des guillemets partout, ce sont presque des métaphores de ce qui se passe vraiment mais ces métaphores sont parlantes.

Auteur: Anonyme

Info: Dans "Les magiciens du nouveau siècle"

[ rétrocausalité ] [ physique quantique ] [ inversion du temps ]

 
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