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orgueil spirituel

Vouloir sentir l’action de la grâce (de soi insensible), c’est s’exposer à confondre foi et sentiment religieux (comme les modernistes), mais aussi l’inspiration divine et imagination, espérance théologale et optimisme, vie de la grâce et bien-être psychologique.

Auteur: Gaudron Matthias

Info: Dans "Catéchisme catholique de la crise dans l'Église", éditions du Sel, 2014, page 248

[ volontarisme ] [ fantasme ] [ développement personnel ] [ preuves ] [ christianisme ]

 

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limitation

Quiconque prétend s’ériger en juge de la vérité et du savoir s’expose à périr sous les éclats de rire des dieux, puisque nous ignorons comment sont réellement les choses et que nous n’en connaissons que la représentation que nous nous en faisons.

Auteur: Einstein Albert

Info:

[ inconnaissabilité ]

 
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écologie

La "pollution" est aujourd’hui à la mode, exactement de la même manière que la révolution: elle s’empare de toute la vie de la société, et elle est représentée illusoirement dans le spectacle. Elle est bavardage assommant dans une pléthore d’écrits et de discours erronés et mystificateurs, et elle prend tout le monde à la gorge dans les faits. Elle s’expose partout en tant qu’idéologie, et elle gagne du terrain en tant que processus réel.

Auteur: Debord Guy

Info: La planète malade, 1971

[ discours ] [ critique ]

 
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opium du peuple

La techno-partie est bien d’un temps où les salariés maltraités se suicident plutôt que de s’unir contre leurs persécuteurs. Où le peuple se gave d’anxiolytiques, de télé et de consommation pour supporter l’oppression. Comme si, en s’infligeant une violence supérieure à celle du pouvoir, on préservait l’illusion d’une liberté. Dans la fête techno, les danseurs s’exposent de leur propre chef à l’assommoir sonore : c’est leur choix, proclament-ils. Le choix de l’automutilation se nomme aliénation.

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: Dans "Techno, le son de la technopole", page 29

[ abrutissement ] [ rave party ] [ dénigrement ] [ transe collective ]

 

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binôme

Parfois, il se tâtait et demeurait penaud, se demandant avec tristesse à quoi avaient abouti les dures leçons de ses vieilles amours ? Il était aussi niais que jadis ! Il avait, par une chance exceptionnelle, découvert la femme longtemps convoitée, et, au lieu de rester dans une intelligente incertitude, il allait, mû par un sentiment bête d’amour-propre, de jalousie, d’il ne savait quoi, s’immiscer dans ses affaires, s’exposer à d’inquiétantes vérités ou à de grossiers mensonges.

Auteur: Huysmans Joris-Karl

Info: En ménage

[ curiosité prédatrice ] [ vie interne du couple ]

 

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écriture

Cependant je ne me lance pas au hasard dans les accents poétiques et à n’importe quelle occasion, mais principalement là où la matière, ou la forme, s’expose à un traitement poétique. En effet, tel ton semble convenir à telle parole. Or toute l’Antiquité nous enseigne à mêler le poétique au philosophique (…) 

Il (Dieu) a tempéré chaque chose d’une part et l’univers d’autre part avec les nombres de la musique et les mesures de la poésie.



 

Auteur: Ficin Marsile Marsilio Ficino

Info: Lettres, trad. J. Reynaud et S. Galland, Vrin, 2010. A Bartolomeo della Fonte, rhéteur

[ styles ] [ adéquation ] [ formes ]

 

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teinte

Avec l’écorce ou la racine du noyer, les résultats sont meilleurs qu’avec des produits tirés d’autres arbres, et les tons obtenus sont presque noirs. Mais l’emploi de matières colorantes provenant du noyer se heurte à de nombreuses résistances. Au Moyen Âge, en effet, cet arbre passe pour maléfique. Là-dessus s’accordent le savoir botanique et les croyances populaires. Non seulement les racines du noyer sont toxiques et font périr toute la végétation alentour, mais elles entraînent la mort du bétail lorsqu’elles se rapprochent trop près des étables. Les hommes et les femmes eux-mêmes ont tout à craindre de cet arbre nuisible : s’endormir sous un noyer, c’est s’exposer à la fièvre et aux maux de tête ; c’est en outre risquer d’être visité par les esprits malins, voire par le Diable lui-même.

…  A la suite d’Isidore de Séville, plusieurs auteurs rapprochent le nom latin du noyer (nux) du verbe nuire (nocere) et expliquent ainsi pourquoi il faut s’en méfier.


Auteur: Pastoureau Michel

Info: (Sur la mauvaise réputation du noyer, J. Brosse, Les Arbres de France. Histoire et légende, Paris, 1987, p. 137-138 ; M. Pastoureau, Une histoire symbolique du Moyen Âge occidental, Paris, 2004, p. 96-97.)in "Noir : Histoire d'une couleur"

[ ébène ] [ jais ] [ végétal ] [ biais de confirmation étymologique ]

 
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savoir désagréable

Qu’on aime le pot-au-feu, la lecture, le surf, parce que dans chaque cas un bon cuisinier, un professeur de lettres, une belle amie a su éveiller une sensibilité, sans doute. Mais jamais un philosophe n’a eu le talent encore moins la capacité d’apprendre à quiconque à aimer le monde. Aurait-il ces qualités, il ferait de son élève un non-philosophe. La philosophie ne comble pas un besoin d’aimer le monde mais de l’interpréter. Une fois interprété, le monde demeure le monde — y compris pour le philosophe. Non un objet d’amour mais l’intarissable source d’incertitudes et d’inquiétudes. Pas de philosophie sans un monde anxiogène. De tous les animaux, l’humain est le plus apeuré. De tous les humains, le philosophe est le plus angoissé. Dans un système ou un aphorisme, il épanche sa phobie des hommes, de l’histoire, de la nature — de tout. Si on désire aimer le monde, pas de moyen plus funeste que de philosopher. Comme en toute recherche d’amour, que ce soit pour en recevoir ou en donner, c’est s’exposer au désarroi et au ridicule. Il est plus sage de se divertir, de s’ébattre, de boire, de se droguer. Le monde, alors, devient plus aimable.

Auteur: Schiffter Frédéric

Info: Publication facebook du 22.10.2021

[ déplaisante ] [ maladive ] [ anti-idéaliste ]

 

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prêche

Ne prête pas trop attention aux épreuves que Dieu t’impose à travers tes biens ou les êtres qui te sont chers et dis au moment où tu subis de telles épreuves : "Nous sommes à Dieu et Lui nous revenons", ou bien dis ce que Omar Ibn al-Khattab disait : "Je n’ai jamais subi une épreuve sans constater qu’en cette occasion Dieu m’accordait trois bienfaits : Le premier, dans la mesure où elle n’était pas une épreuve touchant ma foi, le deuxième, dans la mesure où cela aurait pu être une épreuve plus terrible et le troisième, c’est que Dieu plaçait cette épreuve comme récompense pour expier nos fautes".

Sache que le croyant s’expose en ce bas-monde à beaucoup d’épreuves parce que Dieu aime le purifier afin qu’il retourne vers Lui pur et purifié de la souillure des infractions que Dieu décrète à son encontre dans le bas-monde. Ainsi, le croyant ne cesse d’être éprouvé dans l’ensemble de ses états. En effet, il est établi à ce sujet que l’Envoyé de dieu a dit : "Le croyant est semblable à une tige de blé, tantôt le vent la fait plier et tantôt il la redresse et ainsi peut-elle se développer et grandir".

Auteur: Ibn Arabi Moheïddine - Mohyiddin

Info: Paroles en Or Recommandations et Conseils [...] pour Tout Croyant. Recommandation 23

[ monothéiste ]

 

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plastination

La nécrophilie est rare, compliquée à satisfaire et plutôt répugnante. Alors que le procédé technique mis au point par notre "artiste" [Gunter von Hagens] autorise en toute impunité et pour les meilleurs motifs, dans la convivialité, une jouissance scopique de la mort, franchissement de ce qui était hier aussi bien interdit qu’impossible. L’authenticité, dans cette affaire, est le bon argument de vente. L’exposition, en effet, n’est pas celle de représentations, mais d’une présentation de l’objet même : il est la limite de ce qui, à la vue, peut être offert. Même exhibé, en effet, le sexe n’est jamais que représentation de l’instance psychique – le phallus, dans la conceptualisation de Lacan – qu’il évoque mais dont se dérobe toute saisie. Le cadavre, en revanche, en est ici la présentification aboutie et enfin manipulable, rendue ici permise par l’honorabilité et les alibis de la procédure. Thanatos n’a jamais été que la limite d’Eros, le réel auquel inéluctablement celui-ci mène et qui, au terme de la répétition des représentations désirables qu’il agence, offre le seul corps "authentique" qui s’expose à la saisie, au moment où celle-ci vient à défaillir. Faute de pouvoir jouir de l’authenticité du sexe, comment ne pas être fasciné par le réel de la mort, qui en est le couronnement ?

Auteur: Melman Charles

Info: Article paru dans Art Press, numéro spécial "Représenter l’horreur", mai 2001, à propos de l'exposition "Les mondes du corps, regards dans le corps humain" au Musée de la technique et du travail à Mannheim

[ fascination ] [ perversion ] [ nouvelle économie psychique ]

 
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