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cadavre

Comme toujours. Il ne faut pas considérer le corps [le mort] comme un être humain. Sur la table, ce n'est qu'un objet scientifique. Lorsqu'on a compris ça, alors ça devient intéressant. Mais on n'y parvient jamais tout à fait.

Auteur: von Schirach Ferdinand

Info: L'affaire Collini

[ légiste ] [ représentation ]

 

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être humain

Un honnête homme, n'est-ce pas ? C'est rare. J'ai maintenant soixante-quatre ans et, de toute ma vie, je n'ai rencontré que deux honnêtes hommes. L'un est mort depuis dix ans, l'autre est moine dans un monastère français. Croyez-moi, Leinen, les gens ne sont pas noirs ou blancs ... ils sont gris.

Auteur: von Schirach Ferdinand

Info: L'affaire Collini

[ vertueux ]

 

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supplice

Avez-vous bien conscience que la torture fut abolie, entre autres raisons, parce qu’il arrive que des détenus avouent tout et n’importe quoi sous la contrainte ? Ils ne disent pas la vérité, mais simplement ce que leur bourreau veut entendre. Pendant l’Inquisition, toutes les sorcières ont eu des bontés pour le diable – c’est en tout cas ce qu’elles prétendaient pour peu qu’on les torturât assez longtemps. Même le pape a fini par admettre que ça ne menait à rien.

Auteur: von Schirach Ferdinand

Info: Tabou p. 146

[ stupide ] [ bêtise ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

judaïsme

Par une autre de ces inversions qui sont la marque de fabrique du judaïsme, après la naissance du christianisme, le rabbinisme talmudique adoptera par imitation la croyance en l'immortalité de l'âme, mais sous une forme très particulière : seuls les Juifs auraient une âme divine, l'âme des Gentils étant “équivalentes à celle des animaux” (Midrash Schir Haschirim). Si “Dieu créa les akums [les non-Juif] sous forme d'hommes” plutôt que de bêtes, dit encore le Talmud, c'est “en l'honneur des Juifs.” Les akums n'ont été créés que pour servir les Juifs jour et nuit. (...) Il ne conviendrait pas à un Juif d'être servi par animal, mais bien par un animal à figure humaine.” (Sepher Midrash Talpioth).

Auteur: Guyénot Laurent

Info: Du Yahvisme au Sionisme, p. 78

[ extrémisme ] [ élitisme ] [ xénophobe ]

 

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ego

Nous nous figurons que ce que nous faisons est important et que nous le sommes tout autant. Nous nous croyons stables, tout comme l'amour, la société, les lieux où nous demeurons. Nous le croyons parce qu'il nous est impossible de faire autrement. Mais parfois nous nous immobilisons, une brèche s'ouvre dans le temps, et c'est à cet instant que nous comprenons : nous ne voyons jamais que notre reflet dans le miroir.

Puis, petit à petit, les choses nous reviennent, le rire d’une inconnue dans le vestibule, certains après-midi après la pluie, l’odeur de la toile humide, des iris, de la mousse vert foncé qui tapisse les pierres. Et nous nous remettons en chemin, comme nous l’avons toujours fait et comme nous le ferons toujours.

Auteur: von Schirach Ferdinand

Info: Tabou

[ illusion ] [ mis en perspective ] [ illumination ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

création

Pour Eschburg, la photographie était bien plus qu'un métier. Il n'utilisait que de la pellicule noir et blanc, traitait par la suite ses épreuves au thiocarbamide et à l'hydroxyde de sodium. Il multiplia les essais, jusqu'à ce que les images prissent enfin cette tonalité douce et chaude qui apaisait le tumulte de toutes les autres couleurs dans son esprit. Le photographe lui disait qu'il fallait qu'il fît œuvre révolutionnaire, que la vocation de l'art était de provoquer et de détruire, que telle était la voie de la vérité. Mais Eschburg ne voulait pas être un artiste. Il entendait se créer un monde à lui, un autre univers, fluide, fugace et chaleureux. Et, au bout de quelques mois, il parvint à ce que les objets, les êtres et les paysages lui devinssent supportables en photographie.

Auteur: von Schirach Ferdinand

Info: Tabou

[ personnalité ] [ singularité ]

 

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judaïsme

C'est après son expérience hollandaise que, selon plusieurs témoins, Henriette Hoffmann/von Schirach eut cet échange avec Hitler. Il y avait donc une brochette d'invités au Berghof. Le dialogue suivant s'engage (si l'on croit Henriette car ce fut une conversation particulière parmi d'autres, à voix relativement basse, du moins au début). Hitler : - Vous arrivez de Hollande ?
- Oui, c'est pour cela que je suis là, je voulais vous parler, j'ai vu des choses effrayantes, je ne peux pas croire que ce soit vous qui les ayez ordonnées... !
- C'est la guerre.
- Mais c'étaient des femmes, j'ai vu comme une troupe de femmes, j'ai vu comme elles étaient poussées, pauvres, sans secours, envoyées vers un camp. Je ne croyais pas qu'elles allaient revenir, on leur avait pris tous leurs biens, leurs familles n'existent plus...
- Vous êtes sentimentale, Frau von Schirach. Qu'avez-vous à faire des femmes juives ?
Alors tous deux se lèvent et Hitler se met à crier puis il s'explique de manière très franche, et, surtout, très rare, lui qui ne parle jamais du meurtre des Juifs, encore moins devant une dame, il forme de ses mains deux coupes, expliquant que le sang de 10000 Allemands coule chaque jour et qu'il faut rétablir un "équilibre". Symbole lumineux : les mains du Führer forment un Graal qui recueille le sang allemand mais aussi un contre-Graal de même dimension rempli du sang impur pour équilibrer l'autre. Il ajoute qu'elle doit "apprendre à haïr", comme lui l'a fait. Elle réplique, citant l'Iphigénie de Goethe : "Je ne suis pas là pour partager la haine (mithassen) mais l'amour (mitlieben)." Henriette et son mari quittèrent l'endroit plus vite que prévu et craignirent des représailles, qui ne vinrent pas. Ce fut la dernière entrevue entre Tonton Wolf et sa chère Henriette.

Auteur: Internet

Info: http://www.delpla.org/article.php3?id_article=294

 

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