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faubourg

On traverse Vigneux en silence. Toumamy redécouvre sa ville, une ville hybride, une ville de banlieue comme les autres, c’est-à-dire une ville qui ne ressemble pas au ghetto américain mais à un mélange d’immeubles et de zones pavillonnaires, faites de ronds-points et de rues sans commerce où la classe moyenne se reconnaît à la parabole sur le toit, un stop pub sur la boîte aux lettres et un panneau chien méchant sur le portail.

Auteur: Palain Mathieu

Info: Ne t'arrête pas de courir, p 402

[ france ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

narcisse

Il arrive qu’on ressente parfois de brusques appels de solitude. Même la vie amoureuse engendre à l’improviste de brusques appétits paniques de solitude. C’est l’envie de se retrouver seul, de faire des gestes sans témoin. C’est l’envie de relâcher les traits, d’ôter son visage. À vrai dire, c’est quelquefois simplement l’envie de prendre un bain ou de se couper les ongles. Ce sont des convoitises d’ermite d’une heure ou deux. C’est l’envie de se laver le cœur dans le silence. De se chuchoter à soi-même dans le silence sa paresse et son vide et de se savonner soi-même comme un ancien bébé.

Auteur: Quignard Pascal

Info: La nuit et le silence

[ retrait ] [ doute ] [ pause détente ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin

effacement de soi

On parlera de tes voisins, on les félicitera, mais personne ne se souciera de toi. On leur confiera telle ou telle charge, et on ne te jugera capable de rien.

Quelquefois, la nature se révoltera en toi et ce sera un grand bien si tu le supportes en silence.

C’est à l’occasion de ces épreuves que l’on reconnaît comment un vrai serviteur du Seigneur sait renoncer à lui-même et briser en lui tout ce qui n’est pas de Dieu.

Il n’est rien qui ne contribue mieux à te faire mourir à toi-même que d’accepter ce qui contrarie ta volonté, surtout lorsqu’on t’ordonne des choses que tu juges inutiles ou déraisonnables. Soumis à un supérieur, tu n’oses résister à son autorité et il te semble dur d’être conduit par un autre et de ne pouvoir jamais agir à ta guise.

Auteur: Hemerken Thomas a Kempis

Info: Dans "L'imitation du christ", traduction du latin de Dominique Ravinaud SSP revue et mise à jour par Marcel Driot osb, Médiaspaul éditions, Paris, 2012, pages 209-210

[ injustices ] [ blessures de l'orgueil ] [ endurer ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

spiritualité

Émile dit : Voici le Temple du Silence, le Lieu du Pouvoir. Silence étant synonyme de pouvoir quand nous atteignons le lieu du silence dans notre pensée, nous sommes à l’endroit du pouvoir, où tout n’est qu’unité, un seul pouvoir, Dieu : "Soyez silencieux et sachez que je suis Dieu". Pouvoir dispersé égale bruit. Pouvoir concentré égale silence. Quand nous concentrons, quand nous ramenons nos forces à un centre d’énergie unique, nous prenons contact avec Dieu dans le silence. Nous sommes unis à lui, donc unis à tout pouvoir. Tel est l’héritage de l’homme. "Mon Père et moi nous ne faisons qu’un".
La seule manière d’être uni au pouvoir de Dieu, c’est d’entrer consciemment en contact avec Dieu. Cela ne peut se faire de l’extérieur, car Dieu émane de l’intérieur. "Le Seigneur est dans son saint temple. Que toute la terre fasse silence devant lui".

Auteur: Spalding Baird Thomas

Info: La Vie des maîtres

[ unicité ] [ foi ]

 

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fesse

Le mouvement de mes hanches s’accélère et je change de trajectoire, en effectuant des va-et-vient plus rapides et plus profonds. Quand je sais qu’elle va jouir, je couvre sa bouche avec la mienne pour étouffer son cri. J’ai beau adorer le son de sa voix, ces jours-ci, la règle d’or, c’est le silence.

Pourquoi, me demandez-vous ? Pas de panique, je vais vous expliquer.

C’est notre règle sacrée. Premier commandement : Ne pas réveiller ce fichu bébé.

Je vais le répéter, au cas où vous n’auriez pas compris.

NE PAS RÉVEILLER CE FICHU BÉBÉ.

Jamais.

Si vous n’avez toujours pas compris, c’est que vous n’avez pas d’enfants. Voyez-vous, les enfants sont merveilleux. Charmants, angéliques, surtout quand ils dorment. Lorsqu’ils sont dérangés dans leur sommeil, en revanche, ils se transforment en véritables monstres. Irritables, en colère, de petites bêtes sauvages qui ressemblent beaucoup à des Gremlins, après minuit.

Auteur: Chase Emma

Info: Love game - tome 4, Tied

[ nourrisson ] [ paternité ] [ égoïsme ]

 

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logos

Dieu crée par sa Parole : la création est acte de séparation – et, de fait, la parole a en toute chose une fonction régente qui provoque la séparation. Elle est créatrice parce que nommant les choses, elle les spécifie en les différenciant. Le texte de la Genèse qui établit la création sur la séparation contient en germe les notions les plus modernes sur le langage, car il nous dit que c’est la différence qui à la fois établit et provient de la parole. Elle confère l’être à chaque réalité, elle lui attribue une vérité, elle lui donne un dynamisme, elle lui impose une trajectoire déterminée, et ainsi démêle la confusion, le non-être. L’être vient de la parole parce qu’il est distingué par elle du tout, et reçoit un sens. Tout naît de la parole, les choses sont désignées à cause de leur absence. Seul le désir parle. La complétude est silence.

Auteur: Ellul Jacques

Info: Dans "La parole humiliée", éditions de la Table Ronde, Paris, 2014, page 85

[ division ] [ différenciation ] [ dynamisme ] [ vie ] [ comparaisons ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

envol

L’un des 4 paramètres du voyage multidimensionnel est la STASE : corps physique endormi. Les 3 autres : conscience, intention, et non faire. Quoi que l’on vive, où que l’on soit, entendre et regarder le bruit du corps : Ses pensées assourdissantes, désirs infinis, besoins d’immortalité, de sensualité. Il fait du bruit depuis sa naissance, il en fera jusqu’à sa destruction. Écouter le bruit, et progressivement écouter plus loin, à la périphérie, s’éloigner du vacarme du corps. Il est toujours là, mais c’est moi qui me déplace, en silence. Moi, comme conscience, je suis la source de vie du corps. C’est ce-que-je-suis-vraiment qui ordonne à l’énergie de s’associer avec un corps biologique, de le faire vivre. Me déplacer en silence vers la périphérie va réduire la quantité d’énergie qui afflue vers le corps biologique. En silence, sans effort, sans travail. Le corps, l’ego vont automatiquement se mettre en veille, en stand-by. Voici la STASE, elle ne doit pas dépendre de quoi que ce soit de physique, c’est l’être qui prend le contrôle. Voici la sortie, la porte sur l’infini. S’éloigner, en silence.

Auteur: Auburn Marc

Info: 21 mars 2020

[ astral ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

spiritualité

Au commencement était le Silence.



Du sein du Silence est né le Son.



Le Son est l’Amour.



Le Son est le Fils du Seigneur.



Le Seigneur est le Silence.



Au sein du Silence reposait le Son.



Il est devenu corps.



Il est né.



L’Amour est la première projection.



Le corps n’est rien d’autre,



qu’Amour devenu matière.



C’est Lui qui œuvre.



Le Son est élan.



La création est projection,



matière faite de l’Amour Divin.



Ainsi est née la Vie.



Sont nés, d’un Son, les Sept.



De l’Un, les deux contraires,



qui s’attirent et se repoussent.



D’un Son, les Sept.



Des Sept – tous les degrés de Vie, merveille !



Suite infinie de Sons.



La création chante, résonne.



Symphonie Divine.



Suite infinie de Sons et cependant Sept.



Les deux contraires et le Sept sont la clef de tout.



Les deux contraires concentrent et dispersent.



Mais sur le plan sacré, sur la ligne sacrée,



ils sont attraction, concentration.



Le Seigneur est Silence.



Le Seigneur est Son.



Le Seigneur est Harmonie-Amour […].

Auteur: Mallasz Gitta

Info: Dialogue avec l'ange, extrait de l'entretien n°88

[ septénaire ] [ monothéisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

déclaration d'amour

Je pense et repense tous les jours à ce profond silence. La solitude où je suis entretient encore mes chagrins et ma profonde mélancolie. Des intérêts d’honneur et de famille m’attachent encore pour sept ou huit mois dans ce pays-ci : je commence à sentir combien ce temps me va coûter cher.

Ce sera la dernière lettre dont je t’accablerai : je ne te demande qu’une grâce, qui est de croire que je t’aime encore ; peut-être que c’est la seule chose que je puisse à présent espérer de toi.

Mets au feu toutes les bagatelles que tu sais. J’ai juré de ne plus écrire de ma vie, puisque je n’ai pas réussi pour la seule personne du monde à qui j’aurais souhaité de plaire.

L’état d’incertitude où je suis me paraît plus rude que tous les malheurs que je crains. Je vous demande en grâce, Madame, de m’instruire d’une chose qui doit intéresser toute ma vie. La dernière lettre que vous m’écrivîtes était une lettre très tendre ; je la relus cent milles fois, et je n’aurais jamais soupçonné qu’elle dût être la dernière.

Mon cher cœur, si tu ne m’aimes plus, cache-le-moi encore pour quelque temps ; je n’ai pas encore la force qu’il faut pour pouvoir l’apprendre. Ayez pitié d’un homme que vous avez aimé, si vous n’avez pas pitié du plus malheureux de tous les hommes.

Auteur: Montesquieu Charles de

Info: Lettre à à Marie-Anne Goyon de Matignon, marquise de Graves. In Correspondance de Montesquieu, Paris, Champion, 1914, p. 74

[ rupture ] [ couple ] [ épistole ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

baise

- Qu’est-ce que tu veux ? J’ai pas beaucoup de temps, elle a grogné quand il a été assez près.

Il s’est encore approché, puis s’est arrêté très près d’elle.

Il ne disait rien.

Il a bonne haleine, elle pensait.

C’est dire à quel point il était proche.

Ils sont restés quelques minutes sans rien dire.

Après ce moment de silence, elle s’est penchée en avant pour l’embrasser sur le front. Elle était plus grande que lui avec ses talons. Puis elle a commencé à le déboutonner et elle a retroussé sa jupe. Il a fouillé dans son manteau, doucement pour ne pas la surprendre ni lui faire peur. Pour lui donner de l’argent ? elle s’est demandée. C’était son cadeau à elle. Elle lui a attrapé la main pour arrêter son mouvement, a un peu enfoncé ses ongles dans sa paume et a posé sa main sur ses seins. Elle mouillait ; il bandait. Elle l’a enfourché contre le mur de briques et l’a baisé en silence. Sans capote. Quand il a joui en elle, elle lui a remonté la braguette puis s’est refait une beauté, a lissé sa robe, son haut, ses cheveux. Elle lui a tourné le dos, puis elle s’est retournée. Elle l’a embrassé longtemps et très fort sur les lèvres, lui a roulé une grosse pelle, puis a reculé.

Auteur: Fondation Larry

Info: Dans "Effets indésirables", trad. de Romain Guillou, éditions Tusitala, 2016, page 103

[ prostituée ] [ passe gratuite ] [ don ]

 

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