Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 12
Temps de recherche: 0.0399s

femmes-hommes

Le crâne masculin est, en général, plus volumineux, plus capace, plus lourd que le crâne féminin.

Auteur: Broca Paul Pierre

Info: Mém. de la Soc. d'anthrop. 2e série, t. II, p. 137

[ sciences ] [ comparaison ]

 

Commentaires: 0

embouteillage

A l'entrée du nid fonctionne un sévère contrôle : les apprenties ou les novices qui apportent naïvement de menus cailloux, des débris de porcelaine ou des semences non comestibles sont vivement rabrouées et priées d'aller déposer ailleurs leurs petites erreurs. Je n'insisterai pas sur les drames qui se déroulent aux portes des couloirs, quand il s'agit d'y introduire des glumes trop volumineux ou un bout d'épi qui se met toujours en travers. C'est un spectacle qu'il est facile de s'offrir durant l'été, entre Saint Raphaël et Menton, et qui, pour peu l'imagination qui le transpose à l'échelle humain, en vaut bien d'autres que l'on vient chercher sur la côte d'Azur.

Auteur: Maeterlinck Maurice

Info: La vie des fourmis, p 188

[ analogie ] [ insectes ]

 

Commentaires: 0

alexandrin

"Le geai gélatineux geignait dans le jasmin"

Voici, mes zinfints

Sans en avoir l’air

Le plus beau vers

De la langue française.



Ai, eu, ai, in

Le geai gélatineux geignait dans le jasmin…



Le poite aurait pu dire

Tout à son aise :

"Le geai volumineux picorait des pois fins"

Eh bien ! non, mes zinfints.

Le poite qui a du génie

Jusque dans son délire

D’une main moite a écrit :



"C’était l’heure divine où, sous le ciel gamin,

LE GEAI GÉLATINEUX GEIGNAIT DANS LE JASMIN"


Auteur: Obaldia René de

Info: Anthologie de la poésie française du 20e siècle. Page 149

[ autodérision ] [ allitération ] [ graphèmes ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Plouin

vivre

Quiconque veut comprendre les êtres humains devra accrocher la toge doctorale, dire adieu aux études et se mettre à marcher au milieu du monde le cœur ouvert. Là, au milieu des horreurs de la prison, de l'asile et de l'hôpital, dans les tavernes, les bordels et les tripots, dans les cercles élégants et à la bourse, dans les assemblées socialistes, dans les églises et dans les réunions de sectes, à travers l'amour et la haine, à travers l'expérience de la passion dans sa propre chair, il trouvera, sous toutes les formes, un capital de savoir beaucoup plus riche que ne pourront jamais lui donner des traités volumineux. C'est alors que, en véritable connaisseur de l'âme humaine, il saura comment guérir le malade.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info:

[ expérimenter ] [ rapports humains ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

famille

Ma propre mère avait écrit d'inutiles pages de mémoires à l'attention de son petit-fils, dans le dessein de conserver pour lui la substantifique moelle de l'affaire une fois le volumineux dossier judiciaire broyé par le tri sélectif de la France devenue, comme dans la chanson de Camille Dalmais, "celle des photocopies". Si je me souviens de ses feuilles graisseuses et dont la taille des caractères variait sans cesse, au gré de l'importance présumée de l'exploit familial narré, c'est parce que je les ai jetées moi-même, et avec quelle assurance ! Sans douter le moins du monde du caractère indispensable de ce geste d'assainissement. Bien qu'elle ne soit pas réellement au courant, je crois que pour une fois elle ne serait pas en désaccord avec ma destruction. Peut-être écrivait-elle pour ne pas faire le ménage ?

Auteur: Danoux Gabrielle

Info: Le chemin du fort, Ma Nouvelle. p. 152

[ tri transgénérationnel ] [ mère-fille ]

 
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par miguel

ostracisme

Un cours sur les goitres (goïteurs, en anglais), parce que je ne vois vraiment pas comment je pourrais renverser la tendance de trois mille ans de civilisation où d'abord on lapide les goitreux, ensuite on les met à l'isolement en les associant aux crétins, puis on les traite à l'hôpital. Touche autobiographique : j'habite dans les Alpes (basses - les Basses-Alpes) : d'où sensibilité accrue - ou cliché ? On a supprimé tous les goitreux ; en quinze ans, je n'en ai pas vu un seul (population non grata, pour le moins). À bien y réfléchir, je n'ai pas croisé un seul crétin non plus - ah si, une fois, un garçon volumineux avec une tête énorme ; il aura échappé à l'eugénisme (détendu, dans nos sociétés, un eugénisme décontracté). Il n'y a pas beaucoup de goitreux dans les livres. Il n'y a pas de chars nazis dans les corsos fleuris. Ça m'a frappée, hier, en assistant au défilé des chars alors que j'étais venue chercher dans la foule un goitreux échappé au carnage. Un cours est toujours une enquête.

Auteur: Quintane Nathalie

Info: "Cours sur les goitres", paru dans la revue "Nioques", n°11, p.137

[ pédagogie ] [ tare ] [ ironie ] [ bienséance ] [ glande thyroïde ] [ tumeur ] [ malformation pathologique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Benslama

femmes-hommes

Abraham, juif religieux, se demande un jour si les relations sexuelles sont vraiment compatibles avec le shabbat. Comme il n'est pas absolument sûr que ce soit un jeu et non un travail, il a peur que ce ne soit un pêché.

Son voisin de palier est un prêtre catholique, et il va lui demander ce qu'il en pense. Le prêtre réfléchit quelques instants, consulte plusieurs ouvrages aussi poussiéreux que volumineux et finit par lui répondre : "Mon fils, tout ce que j'ai trouvé concorde à laisser penser que l’œuvre de chair étant un devoir, c'est assimilé à un travail. J'ai bien peur que vous ne puissiez donc la pratiquer durant le sabbat."

Un peu refroidit, Abraham se dit in petto : "Pfff... Je suis bête d'être allé poser cette question à un prêtre catholique. Qu'est-ce qu'il sait sur le sexe, après tout ?"

Il décide donc d'aller demander à un pasteur de ses amis ce qu'il en pense. Après tout, le pasteur est marié, et en sait certainement plus qu'un prêtre voué au célibat. Il va donc le voir et lui demande son avis. Après mûre réflexion et force de recherches dans de vénérables in-folios, le pasteur lui répond : "Malgré quelques références contradictoires, je crains que les relations sexuelles ne relèvent du travail, les rendant par-là même incompatibles avec shabbat."

De plus en plus agité, Abraham entreprend ce qu'il aurait dû faire depuis le début : interroger le rabbin. Après tout, c'est lui le spécialiste du shabbat. Il prend donc son courage à deux mains, traverse la moitié de la ville et va poser la question au rabbin.

Ce dernier n'a nul besoin de consulter quelque ouvrage que ce soit. Il lui répond immédiatement : "Ne t'inquiète pas, il n'y a aucun doute : les relations sexuelles sont un jeu, pas un travail." Soulagé Abraham est tout de même curieux de la raison qui donne une telle certitude au rabbin.

- Mais, rabbin, pourquoi êtes-vous sûr que c'est un jeu et non un travail, alors que beaucoup d'autres soutiennent le contraire ?

Le rabbin répond doucement :

- Si c'était un travail, ma femme demanderait à la bonne de s'en occuper...

Auteur: Ouaknin Marc-Alain

Info: Tout l'humour juif

[ libido ] [ monopole ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

emploi du temps

L’été, à Iasnaïa Poliana, Lev Nikolaïevitch [Tolstoï] se lève entre dix heures et dix heures et demie. Après avoir fait sa toilette et revêtu toujours la même blouse noire, il boit son café et du thé en compagnie de sa femme. Il en boit à son content, sans se presser. S’il fait beau, le thé est servi en plein air, dans le jardin, entre les acacias, sous un grand tilleul à la vaste frondaison ; s’il pleut, la comtesse attend Lev Nikolaïevitch au salon.

Une fois terminé son thé, qu’il accompagne de deux œufs à la coque, Lev Nikolaïevitch descend dans son petit cabinet de travail aux murs entièrement couverts de rayonnages à livres de facture toute simple et se plonge dans son activité intellectuelle.

Il s’y consacre assidûment, sérieusement, jusqu’à trois heures et plus, après quoi il va travailler dans les champs s’il a quelque chose à y faire. ce n’est pas toujours le cas, car le comte ne travaille que pour les pauvres, les faibles, les veuves et les orphelins. S’il n’a rien à faire aux champs, Lev Nikolaïevitch prend un panier et s’en va en forêt ramasser des champignons, ce qui lui permet de passer quelques heures seul avec la nature et avec lui-même.

Il arrive qu’il consacre ce temps entre trois et six heures à un hôte de passage. Des personnes de connaissance ou totalement inconnues viennent parfois exprès de régions très lointaines de Russie ou de pays étrangers pour lui poser les questions les plus diverses sur la vie.

[...]

Lev Nikolaïevitch revient vers six heures et retrouve pour le repas sa nombreuse famille qui comprend dix enfants de tous âges, depuis son fils aîné de 26 ans à un nourrisson de deux mois. Il faut y ajouter les invités, les camarades des fils, les cousines et les amies des filles, les précepteurs, les gouvernantes et parfois des amis du comte et de la comtesse venus leur rendre visite. Une immense table traverse sur toute sa longueur la grande salle blanche de la vieille demeure familiale aux murs couverts de portraits d’ancêtres, qui résonne durant le repas de conversations joyeuses et bruyantes de tous les âges sur les sujets les plus divers.

Après le repas, Lev Nikolaïevitch trie et lit le volumineux courrier qui vient de lui être apporté de Toula : des lettres, des revues, des brochures et diverses correspondances en provenance du monde entier. Il est aidé dans cette tâche très fatigante par sa fille aînée Tatiana, qui souvent rédige aussi les réponses selon les instructions de son père.

Vers neuf heures, toute la famille, à l’exception des plus petits, qui vont se coucher, se réunit à nouveau dans la grande salle pour le thé du soir accompagné de fruits et se livre aux divertissements les plus variés. C’est tantôt la lecture à haute voix d’une œuvre littéraire [...], tantôt du chant [...].

Auteur: Répine Ilia

Info: "Le Comte Lev Nikolaïevitch Tolstoï. Souvenirs personnels", dans "Lettres à Tolstoï et à sa famille", trad. Laure Troubetzkoy, éditions Vendémiaire, 2021

[ organisation des journées ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

spéléo

Grand spécialiste de la plongée spéléo le français Eric Establie (1964 - 2010) se retrouva bloqué par pure malchance au fond d'une rivière souterraine immergée. Les meilleurs plongeurs européens convergèrent rapidement pour le secourir, dont les deux pointes anglaises, Richard "Rick" Stanton et John Volanthen, qui connaissaient le français pour l'avoir déjà croisé dans le milieu confidentiel de la spéléo sous-marine. Ils ont raconté leurs plongées afin d'essayer de le secourir. Ce duet de bénévoles était peut-être le seul au monde capable d'effectuer un sauvetage si difficile. En 10 jours, ils plongèrent trois fois à l'intérieur du dangereux conduit de la "Dragonnière de Gaud" au sud de l'Ardèche en France. John raconte : - La visibilité était au maximum de quelques mètres, très difficile d'agir dans ces conditions. A certains moments les sédiments étaient si épais qu'on pouvait à peine voir les lumières de nos casques...
Après 740m de conduit ils tombèrent sur une avalanche sous-marine qui avait complètement brassé la boue de la grotte piégeant le plongeur français par un entassement de gravier limoneux qui obturait la conduit sur plusieurs mètres. Lors de cette deuxième tentative les plongeurs trouvèrent une "étroiture" permettant de passer de l'autre côté, mais leurs équipements trop volumineux les en empêchaient. Toujours avec l'aide de nombreux autres plongeurs en soutien et en relais, ils repartirent allégés pour un troisième essai au cours duquel ils réussirent à passer l'étranglement. Pour trouver une eau plus claire de l'autre côté. Mais pas de plongeur français.
Rick raconte : - Après l'éboulement nous avons nagé peut-être 150 mètres quand, au milieu d'un passage élargi, nous avons vu le corps d'Eric cinq mètres au-dessous de nous. Comme nous ne l'avions pas aperçu de l'autre côté de l'obstruction nous espérions le trouver plus loin dans un espace à l'air libre. Ce fut donc une surprise... Les anglais purent constater ensuite que le français avait essayé de creuser pour passer la partie bouchée. Sans savoir pourquoi son corps était si loin dans le tunnel. (Afin d'essayer de parvenir à une poche d'air ?...) Rick, pompier à Coventry, précise : - La chose la plus importante était de récupérer son ordinateur de plongée de poignet. Nous avons ensuite jeté un coup d'oeil alentours mais pas très longtemps parce que nous étions quand-même dans une situation extrême... (Il reconnaîtra plus tard que c'est à ce jour la plongée la plus difficile à laquelle il ait été confronté). L'ordinateur bracelet fut ensuite remis à la police française, révélant qu'Establie avait poursuivi l'exploration au-delà des repères connus à 1040 m (environ 200 m plus loin) avant de revenir et se retrouver à se battre jusqu'à être probablement victime d'une hypoxie, car la visibilité ne permettait plus de lire correctement les instruments qui permettent de régler les mélanges gazeux qu'il respirait. Le procureur de Privas a déclaré :
"Son ordinateur a enregistré soit une remontée du boyau vers la surface soit l'existence d'une poche d'air."
La paire anglaise, en accord avec les secouristes français, décida de ne pas prendre le risque de remonter la dépouille. "Au retour il y avait un danger qu'il reste coincé dans le passage étroit au-dessus de l'éboulement. Comme l'un de nous aurait dû rester derrière le corps il pouvait se faire piéger." Ajoutant finalement : - Nous savons qu'il aurait fait la même chose pour nous si nous avions été en difficulté.
Le corps d'Eric Establie reste prisonnier de la Dragonnière de Gaud.

Auteur: Mg

Info: 20 août 2014, grand merci à Arthur, dit le crapaud, fils d'Eric Establie, pour les précisions.

[ plongée ] [ denières paroles ]

 

Commentaires: 0

astrophysique

Notre galaxie pourrait être posée au milieu d'un gigantesque vide cosmique qui mystifie les astronomes

(Image : De quoi se sentir très très seuls.)

Penser à l'espace et à l'immensité vous donne des sueurs froides? Passez votre chemin. Des astronomes ont émis l'hypothèse que notre galaxie serait posée au milieu du plus grand vide cosmique jamais observé. Proposée dès 2013, cette théorie accumule depuis de plus en plus de preuves, comme le relate un article de Business Insider.

Le problème, c'est que ce vide n'a rien à faire là. Selon une théorie fondamentale appelée " principe cosmologique ", toute la matière dans l'espace devrait être répartie, sur de très grandes échelles, de manière homogène. Un principe qui permet notamment aux chercheurs d'appliquer les mêmes lois de la physique aux objets célestes, qu'ils soient à côté de la Terre ou à l'autre bout de l'univers.

Malheureusement pour nos astrophysiciens, de multiples observations effectuées ces dix dernières années suggèrent que certaines zones de l'univers seraient bien plus denses que d'autres et, qu'autour de nous, cela ne serait pas dense du tout.

Désormais, il est assez clair que nous nous trouvons dans une sous-densité significative ", affirme Indranil Banik, chercheur à l'université de Saint Andrews, en Écosse. " Il y a quelques personnes qui s'y opposent dans une certaine mesure. Par exemple, certains ont avancé qu'un tel vide ne devrait pas exister dans le modèle standard, ce qui est vrai. Mais cela ne prouve malheureusement pas qu'il n'y en a pas", précise l'astrophysicien britannique.

Vend vide cosmique spacieux, jolis volumes

Dans une étude qu'il a cosignée et publiée dans la revue scientifique Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, Indranil Banik suggère que notre galaxie se trouverait presque au milieu de ce vide, renommé " KBC void " ou " vide KBC ", dont le diamètre est estimé à 2 milliards d'années-lumière de diamètre. Pour vous donner une idée, c'est assez volumineux, puisque l'on pourrait y aligner 20.000 galaxies de la taille de la Voie lactée en file indienne.

D'après ses calculs, le vide KBC serait 20% plus vide que l'espace à l'extérieur de ses frontières –il ne peut pas être totalement vide, vu que nous sommes dedans. Cela peut paraître peu, mais cette différence significative suffit à provoquer certains comportements anormaux, tout du moins du point de vue des normes utilisées aujourd'hui par les astrophysiciens.

Le plus flagrant de ces comportements étranges est la vitesse anormalement élevée à laquelle les étoiles et les galaxies voisines de notre système solaire s'éloignent de nous. Les cosmologistes se basent habituellement sur la constante de Hubble pour décrire la vitesse d'expansion de l'univers. Sauf que notre voisinage proche vient contredire cette constante. De quoi se gratter la tête en fronçant les sourcils. 

Pour Indranil Banik et ses collègues, cela pourrait s'expliquer par la gravité accrue des régions à haute densité de matière, synonyme d'attraction plus forte entre objets célestes et donc de tensions dans la constante de Hubble. Pour confirmer cette hypothèse, les chercheurs ont prévu d'étudier les données de supernovas pour voir si, en dehors du vide KBC, la constante de Hubble revient à la normale.

C'est la principale chose qui me préoccupe: savoir si les supernovas montrent vraiment que nous sommes réellement dans un univers qui s'expand plus rapidement et qu'il n'y a aucune limite à ce vide ", conclut Indranil Banik. Rassurant, non?



 

Auteur: Internet

Info: https://korii.slate.fr/ - Clément Poursain - 17 mai 2024

[ isolement galactique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste