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déambuler

Marcher seul a toujours permis aux hommes de se taire - et de penser.

Auteur: Amigorena Santiago H.

Info:

[ réfléchir ] [ bouger ] [ action ] [ réflexion ]

 

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gestion humaine

L’économie ne nous rend pas seulement bêtes, elle nous rend aussi aveugles. Nous sommes devenus si pauvres que nous ne cessons de nous exploiter nous-mêmes.

Auteur: Amigorena Santiago H.

Info: Le premier exil

[ auto-servitude ] [ dépassement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

filiation

J'aime penser, comme je vieillis, que quelque chose de mon passé vit en moi - de même que quelque chose de moi, j'espère, vivra dans mes enfants.

Auteur: Amigorena Santiago H.

Info:

[ transmission ] [ génétique ] [ mystère ] [ transgénération ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

lactescence

Il ne savait pas au juste quoi, mais quelque chose dans la blancheur en général l'attirait de plus en plus. Ses pensées semblaient s'enfuir vers cette couleur, et s'y perdre, comme dans l'espace illimité d'un autre silence.

Auteur: Amigorena Santiago H.

Info: Le Ghetto intérieur

[ attraction ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

racines

Si nos seules patries sont l’enfance et la langue, l’amour et l’amitié sont nos seules nations : ce sont les seules contrées où notre errance sur terre trouve un sol ferme où poser les pieds. Un sol ferme et mouvant : vivant – comme le sable, comme l’océan.

Auteur: Amigorena Santiago H.

Info: Le premier exil, p. 270

[ vertes années ] [ rapports humains ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

sensations

À tout âge, la mémoire reste un miracle insoluble de bruit et de silence ; elle est inévitablement, toujours, cette troisième forme a priori de la sensibilité où le temps et l’espace se confondent – où un goût, une odeur, un son, une caresse, une image seront à jamais plus puissants qu’un témoignage.

Auteur: Amigorena Santiago H.

Info: Le premier exil

[ souvenirs ] [ réminiscence ] [ cognition associative ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

femmes-hommes

Si la langue est maternelle et l’écriture paternelle, dans la langue elle-même, pour chacun d’entre nous – toujours, toujours – la prose est paternelle et la poésie maternelle. Les histoires, les récits, et la pensée, nous sont donnés par nos pères ; l’instant vertical, métaphysique, instinctif, de la poésie, par nos mères. 

Auteur: Amigorena Santiago H.

Info: Le premier exil, p. 287

[ parents ] [ idiomes sexués ] [ contextuel-téléonomique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

nounours

D’abord, il n’existe qu’une seule personne : la propriétaire de ce sein qui nous nourrit ; puis apparaît un autre être, dangereux, étranger : notre père ; puis un frère ou une sœur, un chat ou un chien, et presque en même temps une peluche, un doudou qui n’est ni sujet ni objet, ni animé ni inanimé – et qui débute cette mystérieuse relation que nous entretiendrons pendant des années avec les jouets.

Auteur: Amigorena Santiago H.

Info: Le premier exil, pp 119-120

[ objet transitionnel ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

survie

C'est sans doute une des caractéristiques les plus singulières de l'être humain : de même que le corps lorsqu'on lui inflige trop de souffrance ou lorsqu'il est trop affaibli s'éteint momentanément par l'évanouissement pour pouvoir, comme une simple machine, se rallumer et repartir, l'esprit aussi, lorsque la douleur et l'impuissance sont trop fortes, s'assombrit, s'assourdit, se referme pour survivre, - quelque chose qui est encore humain et qui ne l'est déjà plus, quelque chose qui est encore nous-mêmes et qui n'est déjà plus personne.

Auteur: Amigorena Santiago H.

Info: Le Ghetto intérieur

[ corps mémoire ] [ identité ]

 

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adaptation

Peu à peu, cela deviendrait normal de voir des amis de mes parents se faire arrêter ou leurs enfants adolescents quitter leur foyer pour entrer dans la clandestinité. Comme cela deviendrait normal, peu après, de continuer de vivre aux côtés d’amis dont le père, la mère, le frère ou la sœur étaient torturés ou avaient disparu. Oui, peu à peu, comme l’obscurité, mes rêves allaient cesser de me terrifier. Ils allaient cesser de me terrifier parce que la réalité, on l’oublie souvent, peut être plus terrifiante que les pires cauchemars.

Auteur: Amigorena Santiago H.

Info: Le premier exil

[ dictature soudaine ] [ terrorisme d'Etat ] [ terreur routine ]

 

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Ajouté à la BD par miguel