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autodestruction
Comme le phalène je vole droit au brasier Et baise l'incandescence.
Auteur: Essenine Sergei
Années: 1895 - 1925
Epoque – Courant religieux: Industriel
Sexe: H
Profession et précisions: poète paysan
Continent – Pays: Europe - Russie
Info: Journal d'un poète
[ plaisir ] [ flamme ]
Commentaires: 0
isolement
Parmi les hommes je n'ai pas d'ami. Mon royaume n'est pas ici.
[ . ]
poésie
C'est pour tout comprendre mais ne s'emparer de rien qu'est venu en ce monde le poète.
Info:
[ artiste ] [ idéal ]
dernières paroles
Au revoir, mon ami, au revoir Mon amour, tu es dans mon coeur. Il est prévu que nous nous en allions Afin d'être réuni bientôt. Au revoir : pas de poignée de main à supporter. N'ayons aucune tristesse - de front plissé. Il y a rien de neuf en mourant maintenant Puisque la vie n'a rien de nouveau.
[ suicide ]
autodiscipline
Le bonheur disait-il, C'est une affaire d'agilité Des mains et de l'esprit. Les âmes maladroites, on le sait, Sont malheureuses dans la vie. Et peu importe que les gestes Distordus, mensongers Soient une source de tourments. Dans les orages et les tempêtes, Au coeur du quotidien fade et figé, Dans les plus lourdes des pertes Et quand la tristesse t'inonde, Paraître simple et souriant Est l'art le plus sublime au monde.
Info: L'Homme noir (1910-1925)
[ poème ]
crépuscule
Sur le lac s'est tissé la pourpre du couchant. Les tétras dans les bois sanglotent en tintant. Quelque part dans un tronc c'est un loriot qui pleure. Moi seul ne pleure pas : il fait clair dans mon coeur. Je sais que tu viendras par le sentier ce soir, Dans les meules fraîches nous irons nous asseoir. Je t'embrasserai et te froisserai comme une fleur. Méprisant les ragots car grisé de bonheur. Et ton voile de soie tombé sous mes caresses, Tu vas dans les buissons partager mon ivresse. Les tétras peuvent bien tinter en sanglotant, Joyeuse est la tristesse pourpre du couchant.
Info: L'Homme noir 1910-1925
[ poème ] [ attente ] [ amour ] [ espérance ]