poème
Comme une femme ayant beaucoup vécu,
Dans sa langueur et sa tendresse,
Offre sa couche à notre coeur vaincu,
Celle qu'on appelle Tristesse...
Elle s'étend, capricieuse, illusoire,
À la fois fatale et frivole;
Mon âme a soif, autant que de la gloire,
De la courbe de son épaule.
Avec les arts, pensifs baissant la tête,
Au gai printemps, à ses couleurs,
Nous préférons l'automne insatisfaite
Dont la tristesse a pris nos coeurs.
Auteur:
Sévérianine Lotarev Igor
Années: 1887 - 1941
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: poète, essayiste et traducteur
Continent – Pays: Europe - Russie
Info:
Celle qu'on appelle Tristesse
[
mélancolie
]