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analyste-sur-analyste

C’est incroyable ce qu’elle raconte cette bonne femme.

Je ne comprends rien de ce qu’elle raconte, mais c’est exactement la même chose que ce que je dis.

Auteur: Lacan Jacques

Info: A propos de Françoise Dolto

[ éloge masqué ] [ langages privés ] [ absurde ]

 

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analyste-sur-analyste

Par ailleurs, Jung tombe facilement dans des spéculations théologiques et il a tendance, aussi, à travailler, beaucoup trop tôt, par démarches de pensée métaphysiques, avant même d’avoir épuisé ce qui est accessible par déduction. 

Auteur: Ferenczi Sándor

Info: Dans "Correspondance Freud-Ferenczi 1908-1914", trad. par le groupe de traduction du Coq-Héron, composé de Suzanne Achache-Wiznitzer, Judith Dupont, Suzanne Hommel, Christine Knoll-Froissart, Pierre Sabourin, Françoise Samson, Pierre Thèves, Bernard This, Calmann-Lévy, 1992, lettre du 3 janvier 1911

[ critique ] [ ésotérisant ]

 

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analyste-sur-analyste

[Ernest] Jones est certainement quelqu’un de très intéressant et de grande valeur, mais j’ai à son égard le sentiment, je dirais presque, d’une race étrangère. C’est un fanatique et il mange trop peu. "Laisse autour de moi être des hommes bien en chair", dit César, etc. Il me rappelle presque Cassius l’efflanqué. Il nie toute hérédité ; je suis un réactionnaire pour lui. 

Auteur: Freud Sigmund

Info: Dans la "Correspondance Jung-Freud, tome 1 : 1906-1909", trad. de l'allemand et de l'anglais par Ruth Fivaz-Silbermann, éd. Gallimard, 1975, lettre du 3 mai 1908

[ opinion ] [ ascète agaçant ]

 

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analyste-sur-analyste

A chaque instant il [Jung] sort des rails de l’observation scientifique et se transforme en fondateur de religion. Son souci principal n’est pas la théorie de la libido, mais le salut de la communauté chrétienne. […] Il est évident que Jung n’a jamais voulu (ni pu) se laisser démolir par un patient. Il n’a donc jamais analysé, mais il est resté, pour ses patients, le sauveur qui se laisse baigner par les rayons de sa ressemblance à Dieu ! 

Auteur: Ferenczi Sándor

Info: Dans "Correspondance Freud-Ferenczi 1908-1914", trad. par le groupe de traduction du Coq-Héron, composé de Suzanne Achache-Wiznitzer, Judith Dupont, Suzanne Hommel, Christine Knoll-Froissart, Pierre Sabourin, Françoise Samson, Pierre Thèves, Bernard This, Calmann-Lévy, 1992, lettre du 25 octobre 1912

[ gourou ] [ critique ] [ vacheries ]

 

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Mon compagnon de voyage est un homme que j’aime beaucoup, mais un peu maladroitement rêveur, et il a une attitude infantile à mon égard. Il m’admire sans discontinuer, ce que je n’aime pas, et me critique sans doute âprement dans l’inconscient si je me laisse aller. Il s’est comporté de façon trop réceptive et trop passive, a tout laissé faire pour lui comme une femme, et mon homosexualité ne va quand même pas jusqu’à l’accepter comme tel. La nostalgie d’une vraie femme augmente considérablement dans de tels voyages. 

Auteur: Freud Sigmund

Info: Après son voyage en Italie avec Sandor Ferenczi, dans la "Correspondance Jung-Freud, tome 2 : 1910-1914", trad. de l'allemand et de l'anglais par Ruth Fivaz-Silbermann, éd. Gallimard, 1975, lettre du 24 septembre 1910

[ portrait psychologique ] [ encombrant ] [ couple miroir ]

 

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Vous m’interrogiez sur sa sensibilité ou sur son ambition, etc. Voici un exemple : un jour, j’ai eu une discussion avec lui sur une question de théorie, et je lui ai dit que je ne pensais pas du tout comme lui. Alors il m’a répondu : "Mais si, ce doit être ainsi !" Et lorsque je lui ai demandé pourquoi, il s’est écrié : "Parce que, après tout, c’est moi qui l’ai pensé." Il pensait à quelque chose, et cette pensée le surprenait lui-même : alors, cela devait être vrai ! Carrément, ça ne pouvait qu’être vrai ! Et c’est ce qui m’a fait penser plus tard qu’au cours de sa vie émotionnelle – et il était très délicat et très sensible – il lui était arrivé d’être perturbé, gravement perturbé. Et qu’au départ ce n’était pas un penseur, pas du tout, il s’est mis à penser et à réfléchir dans un second temps, et encore avec difficulté.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: A propos de Freud, Entretien avec Kurt Eissler, 29 août 1953.

[ interprétation ] [ type psychologique ] [ fonction pensée inférieure ] [ antagonisme ]

 

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analyste-sur-analyste

Après un premier entretien avec Freud, Jung convint […] que le psychanalyste avait "de toute évidence une personnalité marquante" ; mais pour sa part, il le trouva "plutôt dur, en dépit de son charme viennois". Il se méfiait de "ses nombreuses facettes et de ses zones d’ombre et de lumière", et préférait procéder doucement avec "un phénomène d’une telle complexité" [CGJ, Entretien avec Kurt Eissler, 29 août 1953]. Freud montra cependant un tel enthousiasme que Jung capitula vite devant ce déploiement de grâce et de bienveillance. Bien des années plus tard, en 1953, il serait toujours incapable de décrire ses émotions face à de tels témoignages d’affection. Interrogé à ce sujet, il chercherait ses mots et finirait par balbutier : "Je veux dire, j’étais bien sûr, enfin, bien sûr, lorsqu’on est en face d’un homme comme lui, on est, vous savez, on est simplement, enfin la question ne se pose même pas, on participe, on adhère, on signe, n’est-ce pas ?" Il devrait se montrer plus circonspect dans Ma Vie : "Les premières impressions que je reçus de lui, écrivit-il, restèrent vagues et en partie incomprises." La dernière impression qu’il garda de cet entretien devait aussi être la plus durable : "Je n’arrivais pas à le cerner." [Ma vie, page 176] 

Auteur: Bair Deirdre

Info: Dans "Jung", trad. de l’anglais par Martine Devillers-Argouarc’h, éd. Flammarion, Paris, 2007, page 182

[ première rencontre ] [ trouble ]

 

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