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désamour

Que tu me détestes a toujours signifié plus que n'importe qui d'autre dans ce stupide et brûlant univers qui m'aime. Au moins, j'avais toute ton attention.

Auteur: Tamsyn Muir

Info:

[ focalisation ] [ rancune ] [ haine ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

désamour

...elle était prête à avoir un autre enfant, un nouvel être qui ait besoin d’elle. Mais entre-temps, le co-créateur s’était éclipsé. Leur couple avait cessé d’être conjugal ; son corps ne se conjuguait plus au sien ; il n’y avait plus de grammaire entre eux.

Auteur: Namwali Serpell

Info: Mustiks : Une odyssée en Zambie, p 444

[ tandem ] [ paire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

désamour

Alors que le refoulement d'une mémoire est un processus psychologique, la suppression du sentiment s'accomplit via l'atténuation d'une partie du corps par la réduction de sa motilité de sorte que le ressenti est atténué. La répression de la mémoire dépend et est liée à la suppression du sentiment ; tant qu'il persiste, la mémoire reste vivante. La suppression implique le développement d'une tension musculaire chronique dans les zones du corps où la sensation devrait être ressentie. Pour ce qui est des sensations sexuelles, cette tension se retrouve dans et autour de l'abdomen et du bassin.

Auteur: Lowen Alexander

Info:

[ déprime ] [ séparation ] [ déséquilibre physiologique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

désamour

Cécile se jeta dans mes bras.

- Nous n’avons pas eu de chance, dit-elle.

Elle partit de mes bras, elle regarda sans voir ce qu’il y avait sur la table.

- Tu les aimais sucrées…

- Je crois que je n’ai pas très faim, dit Cécile.

Elle voyait la couleur de notre malaise sur le sirop de framboise. Le soleil couchant éclairait les meubles de bois jaune clair, le soleil m’écœurait. Je la forçai à s’asseoir dans le fauteuil, je mis les verres sur les beaux genoux ronds de Cécile, je versai le champagne.

Nous attendions avec la blessure dans notre gorge, après la première gorgée de champagne. 

Auteur: Leduc Violette

Info: Dans "Ravages", éd. Gallimard, Paris, 1955, page 252

[ couple ] [ fading ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

désamour

Toute à sa tâche, servante appliquée, s’arrêtant pour reprendre du talc, elle le massait et le massait cependant que, les yeux de nouveau fermés, il revoyait la vive, la tournoyante, l’ensoleillée, son Ariane. De remords, il mordit sa lèvre. Lui dire de venir s’étendre auprès de lui et tâcher de la baiser sur la bouche, enfin ne pas la traiter en masseuse ? Tout à l’heure, peut-être. Pas le courage tout de suite. Pauvre bonne chérie. Oui, il la chérissait comme une mère, et elle lui répugnait comme une mère. Il l’avait désirée pourtant, autrefois. Quarante-cinq ans maintenant, la pauvre, ou davantage. La peau du cou granuleuse, un peu distendue. Les seins fléchissants. "Je vous masse bien ? – Oui chérie, très bien. (Ajouter que c’était exquis ? Non, le très bien suffisait. Garder exquis pour plus tard.) – Voulez-vous que je vous les mobilise ? – Oui, chérie, ce sera exquis."

Alors commença la mobilisation. Sa main gauche tenant la cheville, elle imprima avec l’autre main d’inutiles torsions savantes au pied nu qu’elle mobilisa et remobilisa avec, sur les lèvres, un petit sourire mécanique d’effort ou peut-être de fierté parce qu’il avait dit que ce serait exquis. Lui, il avait honte, et il haïssait son pied, et il avait pitié du noble visage studieusement penché sur cette antipathique extrémité, si idiote avec ses cinq orteils et qui ne méritait pas d’être ainsi révérée. Et elle ne s’arrêtait pas de mobiliser, pauvre déshonorée dans sa merveilleuse robe de chambre maculée de talc. Lui demander de démobiliser ? Mais que feraient-ils alors tous les deux ?

Auteur: Cohen Albert

Info: Belle du Seigneur, éditions Gallimard, 1968, pages 513-514

[ extinction du désir ] [ infidélité ] [ dissimulation ] [ dégoût ] [ vieillesse ] [ embarras ] [ éloignement ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

désamour

J’ai cherché dans l’absence un remède à mes maux ;

J’ai fui les lieux charmants qu’embellit l’infidèle,

Caché dans ces forêts dont l’ombre est éternelle,

J’ai trouvé le silence, et jamais le repos.

Par les sombres détours d’une route inconnue

J’arrive sur ces monts qui divisent la nue :

De quel étonnement tous mes sens sont frappés !

Quel calme ! quels objets ! quelle immense étendue !

La mer paraît sans borne à mes regards trompés,

Et dans l’azur des cieux est au loin confondue.

Le zéphyr en ce lieu tempère les chaleurs,

De l’aquilon parfois on y sent les rigueurs,

Et tandis que l’hiver habite ces montagnes,

Plus bas l’été brûlant dessèche les campagnes.



Le volcan dans sa course a dévoré ces champs ;

La pierre calcinée atteste son passage :

L’arbre y croît avec peine, et l’oiseau par ses chants

N’a jamais égayé ce lieu triste et sauvage.

Tout se tait, tout est mort ; mourez, honteux soupirs,

Mourez importuns souvenirs

Qui me retracez l’infidèle ;

Mourez tumultueux désirs ;

Ou soyez volages comme elle.

Ces bois ne peuvent me cacher ;

Ici même, avec tous ses charmes,

L’ingrate encor me vient chercher ;

Et son nom fait couler des larmes

Que le temps aurait dû sécher.

O dieux ! ô rendez-moi ma raison égarée ;

Arrachez de mon cœur cette image adorée ;

Eteignez cet amour qu’elle vient rallumer,

Et qui remplit encor mon âme tout entière,

Ah ! l’on devrait cesser d’aimer

Au moment qu’on cesse de plaire.

Tandis qu’avec mes pleurs la plainte et les regrets

Coulent de mon âme attendrie,

J’avance, et de nouveaux objets

Interrompent ma rêverie.

Je vois naître à mes pieds ces ruisseaux différents

Qui, changés tout à coup en rapides torrents,

Traversent à grand bruit les ravines profondes,

Roulent avec leurs flots le ravage et l’horreur,

Fondent sur le rivage, et vont avec fureur

Dans l’océan troublé précipiter leurs ondes.

Je vois des rocs noircis, font le front orgueilleux

S’élève et va frapper les cieux.

Le temps a gravé sur leurs cimes

L’empreinte de la vétusté.

Mon œil rapidement porté

De torrents en torrents, d’abîmes en abîmes,

S’arrête épouvanté.

O nature ! qu’ici je ressens son empire !

J’aime de ce désert la sauvage âpreté ;

De tes travaux hardis j’aime la majesté ;

Oui, ton horreur me plaît, je frissonne et j’admire.



Dans ce séjour tranquille, aux regards des humains

Que ne puis-je cacher le reste de ma vie !

Que ne puis-je du moins y laisser mes chagrins !

Je venais oublier l’ingrate qui m’oublie,

Et ma bouche indiscrète a prononcé son nom ;

Je l’ai redit cent fois, et l’écho solitaire

De ma voix douloureuse a prolongé le son ;

Ma main l’a gravé sur la pierre ;

Au mien il est entrelacé.

Un jour, le voyageur sous la moussé légère,

De ces noms connus à Cythère

Verra quelque reste effacé.

Soudain il s’écriera : "Son amour fut extrême ;

Il chanta sa maîtresse au fond de ces déserts.

Pleurons sur ses malheurs et relisons les vers

Qu’il soupira dans ce lieu même."

Auteur: Parny Evariste Désiré de Forges vicomte de

Info: J'ai cherché, Élégies

[ imprégnation ] [ mélancolie ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson