désamour
Que tu me détestes a toujours signifié plus que n'importe qui d'autre dans ce stupide et brûlant univers qui m'aime. Au moins, j'avais toute ton attention.
Auteur:
Tamsyn Muir
Années: 1985 -
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivaine de science-fiction et de fantasy.
Continent – Pays: Nouvelle-Zélande
Info:
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focalisation
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rancune
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haine
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désamour
...elle était prête à avoir un autre enfant, un nouvel être qui ait besoin d’elle. Mais entre-temps, le co-créateur s’était éclipsé. Leur couple avait cessé d’être conjugal ; son corps ne se conjuguait plus au sien ; il n’y avait plus de grammaire entre eux.
Auteur:
Namwali Serpell
Années: 1980 -
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: écrivaine, enseignante
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa - Zambie
Info:
Mustiks : Une odyssée en Zambie, p 444
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tandem
]
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paire
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désamour
Alors que le refoulement d'une mémoire est un processus psychologique, la suppression du sentiment s'accomplit via l'atténuation d'une partie du corps par la réduction de sa motilité de sorte que le ressenti est atténué. La répression de la mémoire dépend et est liée à la suppression du sentiment ; tant qu'il persiste, la mémoire reste vivante. La suppression implique le développement d'une tension musculaire chronique dans les zones du corps où la sensation devrait être ressentie. Pour ce qui est des sensations sexuelles, cette tension se retrouve dans et autour de l'abdomen et du bassin.
Auteur:
Lowen Alexander
Années: 1910 - 2008
Epoque – Courant religieux: récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: psychothérapeute, disciple de Wilhelm Reich
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
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déprime
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séparation
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déséquilibre physiologique
]
désamour
Cécile se jeta dans mes bras.
- Nous n’avons pas eu de chance, dit-elle.
Elle partit de mes bras, elle regarda sans voir ce qu’il y avait sur la table.
- Tu les aimais sucrées…
- Je crois que je n’ai pas très faim, dit Cécile.
Elle voyait la couleur de notre malaise sur le sirop de framboise. Le soleil couchant éclairait les meubles de bois jaune clair, le soleil m’écœurait. Je la forçai à s’asseoir dans le fauteuil, je mis les verres sur les beaux genoux ronds de Cécile, je versai le champagne.
Nous attendions avec la blessure dans notre gorge, après la première gorgée de champagne.
Auteur:
Leduc Violette
Années: 1907 - 1972
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Dans "Ravages", éd. Gallimard, Paris, 1955, page 252
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couple
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fading
]
désamour
J’ai cherché dans l’absence un remède à mes maux ;
J’ai fui les lieux charmants qu’embellit l’infidèle,
Caché dans ces forêts dont l’ombre est éternelle,
J’ai trouvé le silence, et jamais le repos.
Par les sombres détours d’une route inconnue
J’arrive sur ces monts qui divisent la nue :
De quel étonnement tous mes sens sont frappés !
Quel calme ! quels objets ! quelle immense étendue !
La mer paraît sans borne à mes regards trompés,
Et dans l’azur des cieux est au loin confondue.
Le zéphyr en ce lieu tempère les chaleurs,
De l’aquilon parfois on y sent les rigueurs,
Et tandis que l’hiver habite ces montagnes,
Plus bas l’été brûlant dessèche les campagnes.
Le volcan dans sa course a dévoré ces champs ;
La pierre calcinée atteste son passage :
L’arbre y croît avec peine, et l’oiseau par ses chants
N’a jamais égayé ce lieu triste et sauvage.
Tout se tait, tout est mort ; mourez, honteux soupirs,
Mourez importuns souvenirs
Qui me retracez l’infidèle ;
Mourez tumultueux désirs ;
Ou soyez volages comme elle.
Ces bois ne peuvent me cacher ;
Ici même, avec tous ses charmes,
L’ingrate encor me vient chercher ;
Et son nom fait couler des larmes
Que le temps aurait dû sécher.
O dieux ! ô rendez-moi ma raison égarée ;
Arrachez de mon cœur cette image adorée ;
Eteignez cet amour qu’elle vient rallumer,
Et qui remplit encor mon âme tout entière,
Ah ! l’on devrait cesser d’aimer
Au moment qu’on cesse de plaire.
Tandis qu’avec mes pleurs la plainte et les regrets
Coulent de mon âme attendrie,
J’avance, et de nouveaux objets
Interrompent ma rêverie.
Je vois naître à mes pieds ces ruisseaux différents
Qui, changés tout à coup en rapides torrents,
Traversent à grand bruit les ravines profondes,
Roulent avec leurs flots le ravage et l’horreur,
Fondent sur le rivage, et vont avec fureur
Dans l’océan troublé précipiter leurs ondes.
Je vois des rocs noircis, font le front orgueilleux
S’élève et va frapper les cieux.
Le temps a gravé sur leurs cimes
L’empreinte de la vétusté.
Mon œil rapidement porté
De torrents en torrents, d’abîmes en abîmes,
S’arrête épouvanté.
O nature ! qu’ici je ressens son empire !
J’aime de ce désert la sauvage âpreté ;
De tes travaux hardis j’aime la majesté ;
Oui, ton horreur me plaît, je frissonne et j’admire.
Dans ce séjour tranquille, aux regards des humains
Que ne puis-je cacher le reste de ma vie !
Que ne puis-je du moins y laisser mes chagrins !
Je venais oublier l’ingrate qui m’oublie,
Et ma bouche indiscrète a prononcé son nom ;
Je l’ai redit cent fois, et l’écho solitaire
De ma voix douloureuse a prolongé le son ;
Ma main l’a gravé sur la pierre ;
Au mien il est entrelacé.
Un jour, le voyageur sous la moussé légère,
De ces noms connus à Cythère
Verra quelque reste effacé.
Soudain il s’écriera : "Son amour fut extrême ;
Il chanta sa maîtresse au fond de ces déserts.
Pleurons sur ses malheurs et relisons les vers
Qu’il soupira dans ce lieu même."
Auteur:
Parny Evariste Désiré de Forges vicomte de
Années: 1753 - 1814
Epoque – Courant religieux: préindustriel
Sexe: H
Profession et précisions: poète
Continent – Pays: Europe - France
Info:
J'ai cherché, Élégies
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imprégnation
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mélancolie
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[
poème
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