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soumission

Qui n’est point époux sera esclave ; qui ne veut point consentir sera contraint ; qui n’est point membre de l’Eglise sera serf de la loi.

Auteur: Claudel Paul

Info: L'otage, éditions Gallimard, 1956, page 69

[ juste ] [ temporel-éternel ] [ humain-divin ]

 

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communauté de croyants

L’Eglise est un concept qui désigne un Ensemble (d’hommes, de femmes, d’enfants) informé par le Verbe incarné. C’est cette totalité composée que désigne le terme "Eglise". Il convient donc de distinguer dans l’Eglise deux parts : la part humaine, l’ensemble des hommes, des femmes, des enfants qui sont assumés dans l’unité de cet Organisme spirituel, et la part de Dieu : l’information qui est communiquée par le Verbe incarné. Le terme "Eglise" désigne le tout, et non pas simplement une partie. Les erreurs ou les crimes que commettent les hommes qui appartiennent à l’Eglise ne sont pas les erreurs ou les crimes de l’Eglise en tant que telle.

Auteur: Tresmontant Claude

Info: La crise moderniste, éditions du Seuil, 1979, page 32

[ institution chrétienne ] [ définition ] [ naturel-surnaturel ] [ humain-divin ]

 

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solitude

Je ne suis plus humain, pourquoi faudrait-il

Simuler l’humanité ou revêtir cette parure fragile ? 

Des hommes ai connu, des hommes encore, mais il

N’y en eut un seul qui fût essence aussi libre que moi

Qui fût pur et simple élément comme moi,

La brume quitte le miroir et je vois.

Regarde ! Le monde des formes en dessous est refoulé – 

Le tumulte devient visible sous notre paix,

Et nous, êtres sans forme, nous élevons – 

Fluides intangibles et hommes faits, 

Semblables à des statues dont la base élevée

Serait fouettée par un fleuve fou et débordant.

En nous le calme, en nous seulement. 

Auteur: Pound Ezra

Info: Paracelsus in excelsis in Poèmes, traduit de l’anglais par Michèle Pinson, Ghislain Sartoris et Alain Suied, Editions Gallimard, 1985, page 66

[ éthérés ] [ séparés ] [ inatteignables ] [ humain-divin ]

 

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cause-effet

L’argument de [Alfred] Loisy, et de beaucoup d’autres, dans d’autres domaines, c’est qu’une causalité, pour être réelle, doit être empirique. Or, en réalité, aucune causalité n’est empirique. Ce qui est donné dans l’expérience, ce n’est pas la causalité elle-même, mais l’effet. De plus – et ce second aspect de la question est plus profond et plus difficile – la causalité humaine, pleinement efficace, n'exclut pas la causalité divine. Une œuvre peut être l’effet d’une causalité humaine, et cependant être aussi l’œuvre de Dieu qui a suscité cette causalité humaine libre. Loisy part secrètement du principe suivant : ou bien une causalité est humaine, ou bien elle est divine, mais un effet ne peut pas à la fois être causé par l’homme et causé par Dieu. […] C’est un présupposé métaphysique.

Auteur: Tresmontant Claude

Info: La crise moderniste, éditions du Seuil, 1979, pages 44-45

[ humain-divin ] [ naturel-surnaturel ]

 
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philosophie chrétienne

Le christianisme comporte et implique forcément aussi une certaine doctrine de la matière. Il a inévitablement une certaine idée de la matière, non pas une physique, directement du moins, mais une métaphysique de la matière. Il pense, et il ne peut pas ne pas penser s’il veut rester ce qu’il est, que la matière n’est pas incréée. Elle n’est pas l’Être premier. Elle n’est pas l’Être absolu. Tout ne sort pas d’elle toute seule. Elle n’est pas non plus une illusion, elle n’est pas une apparence. Elle n’est pas non plus un mauvais Principe, opposé de toute éternité au Principe bon, puisque l’ontologie du christianisme orthodoxe n’est pas le Dualisme de Marcion ou de Mani. Si elle est créée par l’Unique, qui est Esprit, c’est qu’elle n’est pas radicalement et absolument hétérogène par rapport à l’Esprit. Elle ne peut pas être absolument autre chose que de l’Esprit. Le fait est, la physique nous le montre, qu’elle est de l’information.

Auteur: Tresmontant Claude

Info: La crise moderniste, éditions du Seuil, 1979, page 242

[ créature-créateur ] [ humain-divin ] [ matérialité ]

 

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christianisme

Pour écarter l’étroite doctrine qui ne voit dans le surnaturel qu’une hétéronomie servile et qui impose, à la manière d’un joug, le don divin, comme s’il s’agissait de greffer douloureusement en notre chair un nouvel œil ou un troisième bras, il ne faut pas tomber dans l’erreur contraire, ni vouloir, au nom d’un principe d’immanence, ramener le surnaturel à n’être que le suprême épanouissement de tout notre être, comme si l’hétéronomie apparente devait se résoudre simplement en une parfaite autonomie humaine. Non, Dieu a de toutes autres ambitions pour nous, il a de tout autres exigences pour lui : il ne s’est humanisé que pour nous déifier. […] le surnaturel n’est pas seulement une grâce que nous assimilons en restant nous-mêmes, c’est un feu dévorant : d’où la destruction présente, la sujétion, la mortification, toutes les industries actuellement cruelles de la Volonté qui installe souverainement en nous son règne. […] La crise présente de la pensée religieuse tient peut-être à ce que, trop souvent, au lieu de s’élever au troisième degré et de comprendre, de pratiquer l’hétéronomie de l’amour, on en revient au premier degré, à l’hétéronomie servile, sans voir autre chose à lui opposer que ce pauvre idéal d’autonomie, plus délétère peut-être encore de l’esprit chrétien ! […] Et le rôle de la méthode d’immanence, c’est précisément de nous prémunir à la fois contre les deux ; c’est de nous placer en face de nous-même et de Dieu ; c’est de nous faire mesurer l’infinie disproportion de notre nature et de notre destinée, c’est de manifester, en toute sa rigueur, l’hétéronomie nécessaire et salutaire.

Auteur: Blondel Maurice

Info: "La notion et le rôle du miracle", Annales de la philosophie chrétienne, juillet 1907, p. 348

[ naturel-surnaturel ] [ déification ] [ humain-divin ] [ intussusception ]

 
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