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fête traditionnelle

Les villageois ont eux revêtu leur tenue de fête. Blanc et or, couleur symbolique pour les hommes. Mauve, rose, violet, carmin, noir ou vert pour les femmes, qui portent sur la tête des grands paniers d’offrandes (…)

Les offrandes sont déposées sur les autels. Les femmes parlent et rient entre elles. Le gamelan se prépare, avec ses musiciens en sarong rouges et vestes blanches qui mettent la dernière main à leur costume. La danse va commencer. En quelques minutes, on est ensorcelé.

Auteur: Jordis Christine

Info: Bali, Java, en rêvant

[ indonésienne ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

prostitution

La plus jolie petite pute du Limousin, m’a-t-il dit. Et il s’y connaissait le bougre. Facile, docile, pas froid aux yeux et pas cher avec ça, vu qu’elle avait un gosse dans l’appartement et un autre dans le ventre. Mais bon, on l’aimait bien, vu qu’elle rechignait pas à la besogne. (…) Pas encore majeure et déjà meilleure pute du pays. Elle te soufflait dans le cornet et t'offrait sa tranchée – avant comme arrière – sans rechigner, sans demander un sou de plus !

Auteur: Bein Stéphane

Info: Allons enfants ... , pages 134-135

[ simplicité ] [ survie ]

 

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narrations

Est-ce seulement possible de raconter quoi que ce soit ? Les choses racontées ne sont au fond qu’un récit, rien d’autre. Cela n’a strictement aucun rapport avec ce qui a été, qui est, ou qui sera. Elles mènent leur propre vie. Au lieu de se figer à jamais, elles vagabondent, se déploient, s’éloignant de plus en plus de ce qui a été ou de ce qui sera. C’est peut-être leur façon d’atteindre la vérité, qui sait ? (…) Nous vivons dans le récit. Le monde n’est qu’un récit.

Auteur: Mysliwski Wieslaw

Info: L'Art d'écosser les haricots, p. 69

[ . ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

soigner

Mes angoisses se sont apaisées quand j'ai pris le temps d'écouter les siennes.
(…) J'ai compris que je n'étais plus dans l'empathie mais dans le partage, l'angoisse et le transfert, que je n'étais plus dans mon rôle de soignante et qu'il fallait que je me repositionne pour accomplir au mieux mes soins. Écouter sans partager, comprendre sans s'angoisser, prendre soin de l'autre sans se perdre soi-même… Les patients qui nous poussent au bout de nous-mêmes sont finalement ceux qui nous font le plus avancer dans notre pratique…

Auteur: Charline

Info: Bonjour, c'est l'infirmière Charité bien ordonnée commence par soi-même

[ aider ]

 

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dermatologie

Les plis sont des endroits très particuliers de l’épiderme, car ces petites niches sombres et mal ventilées abritent de nombreux germes cutanés. Les aisselles, le dessous des seins, le pli fessier, les plis de l’aine et parfois même, si l’on a de généreuses poignées d’amour, les plis du ventre, voire du dos, présentent des conditions idéales pour les agents pathogènes : humidité, chaleur et peu de lumière. Dans cette douillette atmosphère du genre tas de compost, on vit sans gêne et on se reproduit sans façon (…)

Auteur: Adler Yael

Info: Dans ma peau

[ macération ] [ hygiène ]

 

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être

Ce n’est pas sans raisons que l’état amoureux ressemble tant à celui dans lequel se trouve l’artiste ou de l’homme qui crée en général ; la bonté qu’il témoigne à tout ce qui vit, la tendance à ne pas se laisser distraire par les nécessités triviales de l’existence les rapprochent en effet et les rendent l’un et l’autre incompréhensibles et ridicule aux yeux du philistin pour qui précisément les réalités matérielles représentent tout. Car tout grand amoureux est un génie et tout génie est fondamentalement un amoureux (…)

Auteur: Weininger Otto

Info: sexe et caractère (1903, 294 p.)

[ puissance ] [ force ] [ sensations ] [ virilité authentique ]

 

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adaptation

On dit couramment que la cécité accroît les perceptions auditives. Je ne crois pas que cela soit vrai. Ce n’étaient pas mes oreilles qui entendaient mieux qu’autrefois, c’était moi qui me servais mieux d’elles. (…) J’avais besoin d’entendre et d’entendre encore. Je multipliais les bruits à plaisir. Je secouais des clochettes, je donnais du doigt contre tous les murs, j’essayais la résonance des portes, des meubles, des troncs d’arbres, je chantais dans les pièces vides, je jetais des galets au loin sur les entendre siffler dans l’air puis s’ébouler.

Auteur: Lusseyran Jacques

Info: Et la lumière fut, p. 33

[ non-voyant ] [ monde sonore ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rationalisme linguistique

Il est intéressant de noter que les défenseurs de la logique dans l’IA ont, depuis un certain temps, essayé d’échapper à la fragilité des contraintes strictes en développant des logiques, telles que les logiques non monotones, où toutes les règles sont essentiellement utilisées ensemble pour faire des inférences, et non séparément.
Dans le paradigme symbolique, les contraintes sont typiquement dures, l’inférence est logique et le traitement peut donc être séquentiel (…). Dans le paradigme subsymbolique, les contraintes sont souples, l’inférence est statistique, et il est donc plus naturel d’utiliser des implémentations parallèles de l’inférence.

Auteur: Smolensky Paul

Info: 1989 : 58

[ niveaux ] [ limitation ] [ discordance ] [ intelligence artificielle ] [ homme-machine ] [ connexionnisme ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

souvenir

Aujourd'hui (…), c'est une journée qui ne pourra jamais rien signifier d'autre que le regret et la perte et un chagrin comme l'acier – si dur, si vif, si froid que l'air même paraît brutal. Respirer fait mal. Mon cœur souffre à force de pomper le sang. Comme le mythe de Midas à l'envers, tout ce que je touche ou que je regarde, que je lis ou que je me rappelle se transforme en poussière. Parce qu'aujourd'hui, c'est l'anniversaire de mon père, et toutes les pensées qu'il m'inspire sont ternies par le souvenir de sa mort.

Auteur: Hegland Jean

Info: Dans la forêt

[ tristesse ] [ deuil ] [ papa ]

 

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apparences

Nous vivons tous masqués – plus ou moins. Dans ce monde féroce, on ne peut pas vivre sans masque. Le visage d’un ange véritable peut être caché derrière le masque d’un diable et le visage d’un diable peut être caché sous celui d’un ange. Ce n’est jamais l’un ou l’autre, mais toujours l’un et l’autre. C’est ainsi que nous sommes, nous les humains. Ce qu’exprime le Carnaval. Schumann a été capable de voir les deux. Aussi bien les masques que les visages. Parce que c’était un homme à l’âme déchirée, qui vivait douloureusement écartelé entre son masque et son visage. (…)

Auteur: Murakami Haruki

Info: Première personne du singulier

[ projections ]

 

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Ajouté à la BD par miguel