Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 58
Temps de recherche: 0.0559s

théophanie des noms divins

[…] chaque être est une forme épiphanique (mazhar, majlà) de l’Être divin qui s’y manifeste comme revêtu de l’un ou de plusieurs de ses Noms. L’univers est la totalité des Noms dont Il se nomme quand nous Le nommons par eux. Chaque Nom divin manifesté est le seigneur (rabb) de l’être qui le manifeste (c’est-à-dire qui est son mazhar). Chaque être est la forme épiphanique de son Seigneur propre (al-rabb al-khâss), c’est-à-dire ne manifeste l’Essence divine que chaque fois particularisée et individualisée dans ce Nom.

Auteur: Corbin Henry

Info: Dans "L'imagination créatrice dans le soufisme d'Ibn'Arabî", page 140

[ kathénothéisme ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

massacre

et une autre (photographie) prise d’en haut (d’une fenêtre, d’un toit ?), représentant une place, un carrefour, le croisement de deux avenues aux proportions monumentales et, au milieu du carrefour, comme un amas grumeleux et confus de petits bâtonnets noirs couchés sur le sol, tous dans le même sens et disposés en éventail (c’est-à-dire chaque bâtonnet orienté vers un même point invisible (à gauche et en dehors du champ de la photographie, où se trouvait — disait la légende — une mitrailleuse en train de tirer),

Auteur: Simon Claude

Info: Histoire, p. 110

[ graffiti ] [ géométrie ] [ cadavres ] [ image ] [ ville ]

 
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par Plouin

paradoxe

Qu’est-ce que l’Occident ?
C’est la pensée de l’être. C’est parce qu’il y a de l’être qu’on parle.
Qu’est-ce que la Chine ? C’est la pensée du vide, Wu (c’est-à-dire la pensée qu’il n’y a pas d’universalité statique qui engloberait toutes choses).
C’est parce qu’il n’y a rien que ça parle. Ça parle de ce dire sans nom dont dépend toute totalité (Dao), du "parlêtre", de ce dire qui "reste oublié derrière ce qui se dit dans ce qui s’entend" (L’étourdit, Lacan), bref du "dire de l’inconscient", cette "dynamique obscure", selon la formule de Freud.

Auteur: Massat Guy

Info: Dans "Tao te King" traduit par Guy Massat et Arthur Rivas

[ opposition ] [ origine ] [ résonance ] [ comparaison ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

introversion psychique

Cet effet considérable des contenus inconscients permet de conclure à l’énergie qu’ils renferment et à l’importance de leur action. Bien qu’ils possèdent tous, lorsqu’ils sont activés (c’est-à-dire lorsqu’ils se rendent observables), une énergie pour ainsi dire spécifique qui leur permet également de se manifester de façon universelle […], cette énergie, dans des circonstances normales, n’est pas suffisante pour faire émerger à la conscience le contenu inconscient. Cela nécessite une certaine condition du côté du conscient. Celui-ci doit présenter un manque, sous forme d’une perte d’énergie. L’énergie perdue ici va augmenter dans l’inconscient la valeur psychique de certains contenus compensateurs.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Psychologie du transfert" page 33

[ abaissement du niveau mental ] [ porosité mentale ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

psychologie analytique

Nota bene : enfin je suis parvenu au sens le plus secret du travail de Jung. C’est tout simplement sa profession de foi occultiste, déguisée sous des dehors scientifiques. Les rêves disent l’avenir, les névrosés sont des gens doués de pouvoirs mantiques, qui prédisent l’avenir du genre humain (progrès, refoulement de la sexualité). L’inconscient connaît le présent, le passé et l’avenir ; dans les "symboles" se révèle le destin futur (c’est-à-dire le "devoir" de l’humanité). Tout cela prend son origine dans les études astrologiques de Jung. Le peu d’ "occulte" qu’il a vu, a suffi pour renverser tout l’édifice, manifestement bien chancelant, de son savoir psychanalytique. 

Auteur: Ferenczi Sándor

Info: Dans "Correspondance Freud-Ferenczi 1908-1914", trad. par le groupe de traduction du Coq-Héron, composé de Suzanne Achache-Wiznitzer, Judith Dupont, Suzanne Hommel, Christine Knoll-Froissart, Pierre Sabourin, Françoise Samson, Pierre Thèves, Bernard This, Calmann-Lévy, 1992, lettre du 12 mai 1913

[ critique ] [ vacherie ] [ analyste-sur-analyste ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

vacherie

Auteur politiquement correct par excellence (c’est pour ça, bien entendu, que la connaissance américaine de la littérature française moderne s’arrête à lui et à Beauvoir), jugeur universel, procureur multilames, vertuiste de la plus détestable espèce, prince des cabotins du cordicolisme* le plus militant, Sartre laisse une œuvre exceptionnelle en ce sens que, pour la première fois depuis la fin de la grande littérature religieuse, l’appréciation morale (accompagnée bien sûr de la médisance la plus pointilleuse) y domine tout : à côté de lui, Mauriac ou Bernanos ont l’air d’espiègles mécréants ; Bloy devient un athée. Sartre gratte le passé comme s’il s’agissait de sa propre plaie.

Auteur: Muray Philippe

Info: A propos de Jean-Paul Sartre, dans "Le portatif", pages 16-17. *adeptes de l’émotion, de la fête, du cœur, engeances de la nouvelle imbécillité

[ hypocrite ] [ prêcheur ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

fonction paternelle

[…] la tendance à l’agression contre le père (et ses successeurs sociaux) est un dérivé de l’instinct de mort ; en "séparant" l’enfant de la mère, le père inhibe aussi l’instinct de mort, l’instinct de Nirvâna. Il fait ainsi le travail d’Eros : l’amour, lui aussi, joue un rôle dans la formation du surmoi. Le père sévère qui, en tant que représentant autoritaire d’Eros, réprime l’instinct de mort dans le conflit œdipien, impose en même temps les premières relations communes (sociales) : ses interdits créent l’identification parmi les fils, l’amour inhibé dans son but (c’est-à-dire la tendresse), l’exogamie, la sublimation. Sur la base de la renonciation, Eros commence son travail culture qui consiste à associer ce qui vit en unités toujours plus vastes. 

Auteur: Freud Sigmund

Info: Dans "Eros et civilisation", trad. de l'anglais par Jean-Guy Nény et Boris Fraenkel, éditions de Minuit, Paris, 1963, page 77

[ introduction univers symbolique ] [ socialisation ]

 
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par miguel

eccéité immuable

N’étant plus à même de recourir à leur Seigneur, les êtres se trouvent livrés à une Omnipotence indifférenciée, tous équidistants et confondus dans la collectivité religieuse ou sociale. Alors il leur est loisible de confondre leur Seigneur qu’ils ne connaissent plus tel qu’il est, avec l’Être Divin en soi, et de prétendre l’imposer à tous. Nous avons vu que tel est le "monothéisme unilatéral" par lequel passe le "Dieu créé dans les croyances". Ayant perdu son lien avec son Seigneur-archétype propre (c’est-à-dire ayant perdu conscience de soi), chaque moi est livré à une hypertrophie dégénérant facilement en impérialisme spirituel ; la tâche n’est plus de faire que chacun s’unisse à son propre Seigneur, il ne s’agit que d’imposer à tous le "même Seigneur".

Auteur: Corbin Henry

Info: Dans "L'imagination créatrice dans le soufisme d'Ibn'Arabî", pages 223-224

[ créature-créateur ] [ impérialisme ] [ fanatisme ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

consumérisme cognitif

Pourquoi les croyances n’ont-elles pas été éradiquées d’un monde où la science et la connaissance ne cessent de faire des progrès ? […]
Ce fait est d’abord la conséquence de l’histoire de la structuration du marché cognitif : libéralisation de l’offre et progrès vertigineux de la demande ont entraîné une nombreuse série d’effets (concurrence accrue, diminution du temps d’incubation des produits cognitifs, effet Olson, effort Fort, avarice cognitive…). Il résulte ensuite des revendications du triumvirat démocratique qui s’adosse techniquement à cette révolution du marché cognitif (transparence, mutualisation des savoirs…). Enfin, ces deux processus aboutissent de façon émergente (c’est-à-dire sans que personne ne l’ait décidé) à l’expression des faces obscures de la rationalité que j’ai proposé de synthétiser sous le terme de démocratie des crédules.

Auteur: Bronner Gérald

Info: Dans "La démocratie des crédules" page 276

[ involution ] [ opinion individuelle ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

anti-christianisme

Et l’impuissance qui n’use pas de représailles devient, par un mensonge, la "bonté" ; la craintive bassesse, "humilité" ; la soumission à ceux qu’on hait, "obéissance" (c’est-à-dire l’obéissance à quelqu’un dont ils disent qu’il ordonne cette soumission, — ils l’appellent Dieu). Ce qu’il y a d’inoffensif chez l’être faible, sa lâcheté, cette lâcheté dont il est riche et qui chez lui fait antichambre, et attend à la porte, inévitablement, cette lâcheté se pare ici d’un nom bien sonnant et s’appelle "patience", parfois même "vertu", sans plus ; "ne pas pouvoir se venger" devient "ne pas vouloir se venger" et parfois même le pardon des offenses ("car ils ne savent pas ce qu’ils font — nous seuls savons ce qu’ils font !"). On parle aussi de "l’amour de ses ennemis" — et l’on sue à grosses gouttes.

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: Généalogie de la morale, §14

[ hypocrisie ] [ dévitalisés ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson