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question

Imaginons que vous vous leviez un matin et qu'en consultant votre courrier électronique vous découvriez un message de votreangegardien@paradis.com
Chère Alex,
Nous vous informons par la présente que c'est votre dernier jour sur terre . Profitez-en bien !
Votre ange gardien
Alors, vous feriez quoi ?

Auteur: Halpern Adena

Info: Les dix plus beaux jours de ma vie

[ mort prochaine ]

 

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femmes-par-femme

- Oh! que je voudrais être homme afin d'être -aimée par une femme- je sens, chère Olympe, que je suis arrivée au point où l'amour d'aucun homme ne saurait me suffire -celui d'une femme peut-être ?... La femme a tant de puissance dans le cœur, dans l'imagination, tant de ressources dans l'esprit.

Auteur: Tristan Flora

Info: Lettres, A Olympe Chodzko- Londres, le 1er août 1839, p.104

[ éloge ]

 

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poème

Chère enfant, ne vois-tu pas
Que tout ce que nous voyons
N'est qu'un reflet, n'est qu'une ombre
De ce qui est invisible à nos yeux ?

Chère enfant, n'entends-tu pas
Que le fracas de la vie quotidienne
N'est que l'écho déformé
Des harmonies triomphantes ?

Chère enfant, ne sens-tu pas
Que seul importe sur terre
Ce qu'un coeur dit à un coeur
Dans un message silencieux ?

Auteur: Soloviev Vladimir

Info: Poésie de 1892, traduite par Nikita Struve

[ réalité ] [ illusion ]

 

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révolte

En vieillissant, on prétend qu'on devient frileux et conservateur. Moi, ma chère Elisa, je deviens enragée. Je hais chaque jour davantage l'hypocrisie de notre monde, ses larmoiements humanitaires, ses sentiments tièdes. Anarchiste ? Ma compagne le prétend qui, en bonne Allemande, comprend tout sauf la désobéissance. Toute ma vie j'ai désobéi, sans d'ailleurs forcer ma nature. J'ignore ce que je pense et même si je pense, je sais ce que je ressens : non, non et encore non !

Auteur: Del Castillo Michel

Info: Les étoiles froides, Stock 2001, p. 132

 

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question

A Kolkustadir, le 29 août 1997
Chère Helga,
Certains meurent de causes extérieures. D'autres meurent parce que la mort depuis longtemps soudée à leurs veines travaille en eux, de l'intérieur. Tous meurent. Chacun à sa façon. Certains tombent par terre au milieu d'une phrase. D'autres s'en vont paisiblement dans un songe. Est-ce que le rêve s'éteint alors, comme l'écran à la fin du film ? Ou est-ce que le rêve change simplement d'aspect, acquérant une autre clarté et des couleurs nouvelles ? Et celui qui rêve, s'en aperçoit-il tant soit peu ?

Auteur: Birgisson Bergsveinn

Info: La lettre à Helga, p. 9

[ mourir ] [ onirisme ]

 

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désir

"Maman ! Maman !" Ah ! chères petites innocentes ! Musiciennes familières minuscules ! Vous entendre appeler maman cinquante ou cent fois par jour, et bander quand même le soir. Et pour maman justement. Et la sauter quand même, la nuit, en écartant non seulement sa belle touffe échevelée, mais encore tout son paquet de cris, d’appels accrochés à ses seins, à son ventre, ses fesses, ses hanches, toutes ces grappes de "Maman !" multipliés, dissuasifs, préservatifs, cantilations surveillantes, vocalises accusatrices : est-ce pas là qu’on voit un homme ?

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "On ferme !" page 226

[ vie domestique ] [ famille ] [ baise ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

maladresse

<Pouët> Ma soeur est une débile...
<Sam> ?
<Sam> Développe
<Pouët> Tout à l'heure, repas de famille chez les grands parents pour remonter un peu le moral de ma cousine
<Sam> Celle dont on a abusé d'elle?.... Ça devait être tendu...
<Pouët> Ouais ouais
<Pouët> Au bout d'une demi-heure, l'ambiance se réchauffe un peu
<Pouët> Le sujet se met à dériver sur Brad Pitt et Angelina
<Pouët> Ma chère soeur, tout sourire: "moi je pense que si je me fait violer et que le gars a la tête de brad pitt, je me laisserai faire"
<Pouët> Je te raconte pas le blanc.

Auteur: Internet

Info:

[ dialogue-web ]

 

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impitoyable

Sais-tu combien de gens j'ai tué ? (Kylar secoua la tête). Moi non plus. Je l'ai su. Il fut un temps où je me rappelais le nom de chaque personne que je n'avais pas tuée en combattant. Et puis il y en a eu trop, et je me suis juste souvenu du nombre. Et puis seulement des innocents. Et puis j'ai fini par l'oublier, ça aussi. Et sais-tu quel châtiment on m'a infligé pour mes crimes, pour mes péchés ? Aucun. L'abstraction la plus chère au coeur des hommes n'est qu'une absurdité, j'en suis la preuve. Un univers équitable ne tolérerait pas mon existence.

Auteur: Weeks Brent

Info: L'Ange de la Nuit, Tome 1 : La Voie des ombres

[ meurtre ] [ impunité ]

 

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pragmatisme

Le bonheur est un mot qui n’existe pas dans la langue des Alakalufs*, ni aucun vocable similaire. On a faim ou on est rassasié, on est malade ou bien portant, on a chaud ou on a froid, on se serre les uns contre les autres sous la peau de phoque, dans la hutte, et de cette chaleur animale de la chair naît une sorte d’apaisement de l’âme qu’on partage sans l’exprimer. Mais le bonheur ? On rit quelquefois, on chante, mais comme cela ne dure jamais et se paye ensuite chèrement, les Alakalufs ne l’ont pas défini par un mot. En revanche ils en ont cent pour exprimer l’angoisse.

Auteur: Raspail Jean

Info: Qui se souvient des hommes..., *ethnie de la Terre de Feu, désormais éteinte

[ survie ] [ réalisme ]

 

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littérature

Le roman donne la possibilité de voir à l'intérieur d'une autre tête que la vôtre. Il n'y a rien d'autre qui permette ça. Ce qui passe dans la tête même de la personne la plus chère que vous ayez est inaccessible, de manière irréductible. La pensée de l'autre vous est scellée, cachée, et tant mieux, car vous n'avez pas le droit de savoir ce qui s'y passe. Le roman permet cette opération magique : vous pouvez voir comment c'est dans la tête de celui qui a écrit et vous vous apercevez à ce moment là qu'on n'est pas des étrangers les uns pour les autres, comme on en a l'impression dans la vie sociale.

Auteur: Angot Christine

Info: Philosophie Magazine n°12, A quoi bon lire des romans ?

[ communication ]

 

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