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croyance

Les arbres se souviennent des conversations échangées sous leur feuillage.

Auteur: Proverbe africain soudanais

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[ panthéisme ]

 

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mystère

Nous avons affaire à un niveau de conscience encore méconnu, indépendant de l'homme mais étroitement lié à la terre..... Je ne crois plus que les OVNIs sont simplement le véhicule spatial d'une race de visiteurs extraterrestres. Cette notion est trop simpliste pour expliquer leur apparition, la fréquence de leurs manifestations à travers l'histoire enregistrée, et la structure des informations échangées avec eux lors du contact.

Auteur: Vallee Jacques

Info:

[ UFOS ] [ extraterrestres ]

 

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folie

Hormis cinq ou six amateurs de cartes ou d’échecs, chacun ici est isolé. Cent cinquante insociables ne peuvent former une société. Cette foule est une solitude. Les rares paroles ne sont pas échangées avec un compagnon. Celui qui les prononce n’a de conversation qu’avec lui-même. Bien que leurs lits se touchent au dortoir et leurs coudes au réfectoire, ils vivent, chacun dans sa planète, séparés les uns des autres par de cosmographiques espaces.

Auteur: Roubaud Louis

Info: Démons & déments, Page 32

[ hôpital psychiatrique ] [ isolement ] [ asile ]

 

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paternité

J'avais passé toutes les premières années de l'éducation de Louis à m'appliquer. Je ne voulais pas manquer le rendez-vous des pères. Un monde à inventer pour moi. Chaque parole que nous avions échangée ensemble me délestait d'un poids immense. À chaque âge de sa petite vie, ma victoire. C'était certain, je deviendrais un jour ce père léger mais nécessaire, liseur d'histoires, colleur d'images, gratteur de croûtes, veilleur de nuits. Je m'étais inventé une figure d'album à découper, un père à la colle forte.

Auteur: Le Golvan Nicolas

Info: Reste l'été

[ préjugés ]

 

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humour

En Sicile, tout le monde a une lupara - un fusil de chasse. [...]
Un jour, un père a donné un fusil à son fils. C'était un tout petit fusil, une luparetta. Le fils est allé en classe où il a rencontré un garçon qui avait une montre-bracelet. Elle était magnifique et il en est tombé amoureux. Il la voulait à tout prix. Il a donc échangé sa luparetta contre l'objet qu'il convoitait.
Quand le fils est rentré chez lui cet après-midi-là, son père lui a demandé : " Où est ta luparetta ?" Et le fils a répondu : " Je l'ai échangée. - Quoi ? - Oui, contre une montre.
- Fantastico, dit le père, meraviglioso, tu l'as échangée contre une montre ! Et maintenant si quelqu'un traite ta soeur de putain, qu'est-ce que tu fais ? Tu lui donnes l'heure ?

Auteur: Salter James

Info: Un bonheur parfait

[ mafia ]

 

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interrogation

Je pense à la frénésie des américains, quand soudain de la mer, monte leur New-York. C'est la patrie durement conquise, la patrie neuve, à mille mamelles, l'avenir clair, les beaux enfants, la force, l'argent facile, les vieux dansent comme des fous. Tout le monde se confond, s'interpelle. Ici, ce soir de novembre, sur ce bateau triste, pas chauffé, des prostituées modestes parfumées au guignon, des fonctionnaires mal payés et aigris, des pères de famille inquiets et ennemis du risque, des gens qui ont vu leur fortune diminuée de moitié depuis qu'ils ont ont quitté la France; des fumeurs d'opium à la langue amère ; ils sont muets, tendent le dos. Après un mois de traversée, d'amitiés vives et trop de paroles échangées, tout le monde se déteste. 

Sommes-nous devenus les fils les plus âcres de cette race d'Europe que le tigre n'aime pas, à cause de sa chair acide ?

Auteur: Morand Paul

Info: Rien que la terre (1928, 212p., Grasset, les cahiers rouges) p. 195

[ nouveau monde ] [ civilisation ] [ états-unis ] [ déclin ]

 

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vie

Un corps vivant est une structure impermanente de matière et d’énergie, une structure dissipative : les atomes de matière, échangés sans cesse avec le milieu ambiant, dessinent transitoirement une forme. Quant à l’énergie, elle aussi échangée sans cesse avec l’extérieur, stockée, transformée et mise en œuvre dans différents dispositifs biologiques (comme les mitochondries, ces "centrales énergétiques" des cellules vivantes animales), elle assure les mouvements, la respiration, la circulation sanguine, la transmission de l’influx nerveux, etc. En serait-il de même pour l’esprit, s’il existe ? Serait-il "incarné" dans la matière-énergie, comme l’énergie est "incarnée" dans la matière ? Il pourrait alors être responsable de la conscience d’un corps vivant, de la même façon que l’énergie est responsable de son animation. Un être vivant est déjà, transitoirement, matière et énergie ou plutôt lieu impermanent d’échanges de matière et d’énergie. Il est peut-être également esprit, ou plutôt lieu impermanent d’échange d’esprit. Sans l’énergie, le corps est sans vie. Peut-être que, sans l’esprit, il serait sans conscience.

Auteur: Santarini Gérard

Info: Extrait de "Croire ou savoir ? Petites graines de réflexion pour un monde meilleur", Librinova, 2019

[ incarnation ] [ question ]

 
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Ajouté à la BD par SANTARINI

tremendum fascinans

La crainte de Dieu [...] est principe d’une sagesse et fondement de l’amour de Dieu. [...]

La crainte de Dieu est un signifiant qui ne traîne pas partout. Il a fallu quelqu’un pour l’inventer, et proposer aux hommes, comme remède à un monde fait de terreurs multiples, de redouter un être qui ne peut, après tout, exercer ses sévices que par les maux qui sont là, multiplement présents, dans la vie humaine. Remplacer les craintes innombrables par la crainte d’un être unique qui n’a d’autre moyen de manifester sa puissance que par ce qui est craint derrière ces innombrables craintes, c’est fort. [...]

Cette fameuse crainte de Dieu accomplit le tour de passe-passe de transformer, d’une minute à l’autre, toutes les craintes en un parfait courage. Toutes les craintes – Je n’ai point d’autre crainte – sont échangées contre ce qui s’appelle la crainte de Dieu, qui, si contraignante que ce soit, est le contraire d’une crainte.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre III", "Les psychoses", éditions du Seuil, 1981, pages 420-421

[ effets ] [ changement de perspective ] [ individuel-universel ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

héritage

Pour travailler il faut commencer par se saisir de la matière de son travail, c'est-à-dire de la terre, matière indispensable du travail agricole, ce qui fait que l'occupation doit être le premier acte par lequel commence la propriété, et le travail le second. Toute société présente au début ce phénomène de l'occupation plus ou moins violente, auquel succède peu à peu le phénomène d'une transmission régulière, au moyen de l'échange de la propriété contre le fruit légitime d'un travail quelconque. Pour rendre cet échange sûr, on suppose que toute propriété qui a été trente années dans les mêmes mains, sans aucune réclamation, y était légitimement, ou y a été légitimée par le travail. Les terres ainsi transmises continuellement, sous une législation fixe, représentent une propriété légitime, puisqu'elles ne sont dans aucune main sans avoir été échangées contre une valeur équivalente. Il suffirait d'une seule transmission pour les constituer la plus respectable des possessions, et il ne faut pas un siècle pour qu'elles changent plusieurs fois de maîtres, sauf quelques exceptions très-rares.

Auteur: Proudhon Pierre-Joseph

Info: Qu'est-ce que la propriété ?, 1840, Paris, M. Rivière 1926 <p.111>

 

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réciprocité

C'est "dans" la chose donnée que se trouve la "force" qui contraint le récipiendaire à redonner. C'est un concept de chez nous les maoris de Nouvelle Zélande qui est de portée générale : les choses échangées, les taongas, y sont dotées d'un esprit, le hau. Loin d'être inertes, c'est d'elles que vient l'obligation qui pèse sur le donataire.

Le hau est la force des choses, qui explique que je dois te donner la chose (taonga) que l'on m'a donnée en échange de celle que tu m'avais préalablement donnée : "Cette taonga qui m'est offerte par un tiers, c'est le hau des taongas qui m'avaient été donnés par toi auparavant." 

Le hau est comme une obligation de rendre en dehors de tout "marché", sans "prix fixé". Le hau n'est donc pas une contrepartie fixée à l'avance comme lors d'un contrat chez les occidentaux. Ce qui est fixé, c'est qu'il faut une contrepartie de la chose donnée. Le hau comporte une dimension de justice et de sanction. "Si je ne conservais ce deuxième taonga que pour moi, il pourrait m'en venir du mal, sérieusement, même la mort".

Auteur: Ranapiri Tamati

Info: Extrait de l'Essai sur le don. Forme et raison de l'échange dans les sociétés archaïques de Marcel Mauss,  via l'analyse qu'en fait Nicolas Olivier dans "Le hau  : de l'esprit à la contrepartie"

[ rapports humains ] [ potlatch ] [ superstition ] [ tribalisme ] [ troc spirituel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel