Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 8
Temps de recherche: 0.0317s

remords

On ne peut faire saigner un coeur sans être éclaboussé.

Auteur: Masson Paul Lemice-Terrieux

Info: Les Pensées d'un Yoghi, p.27, Léon Vanier, 1896

[ empathie ] [ honte ]

 

Commentaires: 0

peinture

C'était un peu comme des couleurs trop liquides sur la palette d'un peintre parkinsonien.
Ou un caméléon qui aurait découvert par hasard la masturbation.
Difficile à dire.

Auteur: Lefebvre Stéphane

Info: Opale

[ désordre ] [ art pictural ] [ aspergée ] [ éclaboussée ]

 

Commentaires: 0

océan

Il y avait deux mers dans la baie. La première était placide et silencieuse, bleu pâle, presque blanche, veinée de différents tons de vert quand on s'en approchait. Les barques, peu nombreuses, flottaient de telle façon qu'elles avaient l'air de montgolfières et le fond sous-marin, d'une masse d'air emprisonnée par un merveilleux scénographe dans un grand récipient de cristal liquide. L'autre mer était tempétueuse et rugissante, bleu foncé, à la surface éclaboussée de bave blanche et avec de grandes vagues rageuses qui vomissaient des giclées d'écume blanche en arrivant à la côte, comme sur une estampe d'Hokusai.

Auteur: Llop José Carlos

Info: Solstice

[ double ]

 

Commentaires: 0

hommes-par-femme

Le marché autorisera l’homme excité, sauvage, à vous poursuivre, à vous saisir, à vous défoncer. […] Vos draps, votre linge léger brodé tout exprès par des femmes de confiance, les murs seront éclaboussés de votre sang. Il grognera de joie sur vous, comme un cochon. Il recommencera, vous serez livide, vos cheveux de fine soie dorée seront collés à vos tempes, sueur d’agonie comme sur la croix. […] la cruauté de ce corps à côté du vôtre, ennemi du vôtre pour toute la vie. […] Chaque race, plaisir et douleur, se mérite. La femme mérite la femme et l’homme mérite l’homme.

Auteur: Havet Mireille

Info: Journal intime, 31.07.22, p. 334, extraits relevé par Marthe Compain dans dans sa thèse sur M.H.

[ dégoûtants ] [ repoussants ] [ immondes ] [ femmes-hommes ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

justification

Mon fils âgé de 6 ans revint un jour d'une visite de sa classe au musée de la Science, habits et cheveux humides, en train de sécher. Il me dit qu'il faisait VRAIMENT chaud dans le musée et qu'ils avaient sué toute la journée. Interrogé plus avant il m'expliqua que lui et 4 autres copains avaient été jouer à l'extérieur et qu'il avait été éclaboussés. Quand je lui demandais comment il avait été éclaboussé, il m'expliqua qu'un des autres garçons avait voulu le gicler et que quand il avait essayé de reculer pour l'éviter, il avait glissé et était tombé dans une flaque (il n'avait pas plu depuis plus d'une semaine). Il s'avère que la flaque était une des grandes fontaines de la ville.

Auteur: Internet

Info:

[ gamin ]

 

Commentaires: 0

distanciation

De toutes les choses ridicules, la plus ridicule est, me semble-t-il, d'être très affairé en ce monde, d'être un homme expéditif à table comme au travail. En conséquence, quand je vois, au moment décisif, une mouche se poser sur le nez d'un homme d'affaires de ce genre, ou s'il est éclaboussé par une voiture qui le dépasse au galop, ou que le Knippelsbro se lève devant lui, ou qu'une tuile tombe, et le tue, je ris de bon coeur. Et qui pourrait bien s'empêcher de rire ? Qu'est-ce qu'ils peuvent bien faire ces agités toujours pressés ? En va-t-il d'eux comme de cette femme qui, dans son affolement, en voyant qu'il y avait le feu à la maison, sauva les pincettes ? Que sauvent-ils de plus du grand incendie de la vie ?

Auteur: Kierkegaard Søren Aabye

Info: Ou bien... Ou bien, I

[ question ] [ gens pressés ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Bandini

bouleversée

Ah ! Je me rappelle encore très bien la douleur d'alors !

Mon cœur pris au dépourvu

sautait comme une volaille à la tête tranchée.

Tout était éclaboussé de sang,

la rue, la table du bistrot,

et surtout tes mains inconscientes.

Ma chevelure éparse errait

comme un monstre parmi les verres,

s’enroulait autour d’eux, comme

autour de souffles arrêtés,

puis dansait, debout, en sifflant,

plus retombait, guillotinée, à tes pieds.

Ah ! Je me rappelle bien que j'ai eu

un sourire atroce, grimaçant

pour mieux ressembler à moi

et que je n'ai crié qu'une seule fois,

bien après qu'il n'y eût plus eu

personne alentour,

et qu’on eût éteint la lumière et essuyé

le sang sur les tables.

Auteur: Cassian Nina

Info: Le sang. Traduction  Aurel George Boeșteanu

[ choc ] [ poème ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

coup d'oeil

Installé au premier rang, je me retournai pour observer en douce les gens. Je notai toutes les nuances de couleur. Toutes les teintes que j'avais pu voir auparavant étaient quelque part dans cette pièce. Les visages derrière moi offraient une palette de dégradés, des coloris fragmentés se reflétant telles les incrustations d'une mosaïque éclaboussée de lumière. Chacune insistant sur sa propre spécificité. Des éclats de chair en tous sens, acajou par ici, noix ou pin par là. Des bouquets de bronze et de cuivre, des étendues de pêche, ivoire et nacre. De temps en temps, des extrêmes : la pâte décolorée des pâtisseries danoises, ou bien la cendre nuit noire de la salle des machines d'un paquebot de l'histoire. Mais dans le milieu du spectre, majoritaire, toutes les traces et les nuances imaginables de marron s'entassaient sur les chaises pliantes. Ils se révélaient mutuellement, par contraste. Le brun-gris taupe révélant l'ambre, l'ocre révélant le fauve, les roses, les roux et les teks faisant mentir tous les noms dont on les avait toujours affublés. Toutes les proportions de miel, de thé, de café, de crème – fauve, renard, ivoire, chamois, beige, baie : j'étais incapable de distinguer un marron d'un autre. Marron comme les épines de pin. Marron comme le tabac séché. Des tons qu'il aurait sans douté été impossible de distinguer à la lumière du jour – châtaigne, roux, rouan – devenaient perceptibles grâce à ceux à côté desquels ils se trouvaient sous les lampes basses.

L'Afrique, l'Asie, l'Europe et l'Amérique se percutaient et ces nuances éclatées constituaient les incrustations de cet impact. Jadis, il y avait eu autant de couleurs de peau qu'il y avait de coins isolés sur terre. À présent, les combinaisons s'étaient multipliées. Combien de gradations un être humain pouvait-il percevoir ? Ce morceau polytonal et polyharmonique joué pour un public sourd comme un pot, qui n'entendait que les toniques et les dominantes, et tremblait même à l'idée de distinguer entre les deux. Il n'empêche, pour ma mère, toutes les notes de la gamme chromatique étaient présentes, et bon nombre de microtons intermédiaires.

Voilà pour le regard furtif que je lançai à la dérobade.

Auteur: Powers Richard

Info: Le temps où nous chantions

[ temps dilaté ] [ littérature ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel